Journal du Japon

Mercredi 28 mai 2014

4h45. Heure japonaise. J’abandonne la recherche du sommeil en espérant que la fatigue m’aidera à me rendormir. Parmi les disques qui pourraient me bercer, je choisis (avec un peu d’hésitation) le Requiem de Fauré. Derrière moi, un visage éclairé qu’il faudrait décrire, qu’il est malheureusement impossible de photographier, cheveux noirs, yeux noirs qui s’ouvrent et … Continuer la lecture de « Mercredi 28 mai 2014 »

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Jeudi 29 mai 2014

« Tréteaux pliables ». Nul méthode Assimil ne l’a glissé dans son vocabulaire. Cela fait pourtant, à présent, partie du mien. Parce qu’il en fallait, des tréteaux pliables. Ou pliants, comme vous voulez : oritatami de toute façon.

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Vendredi 30 mai 2014

Je ne me souviens pas du jour de mes 20 ans – un jour banal à la fac, probablement. Je me souviens très bien de la fête pour mes 30 ans. Je n’oublierai jamais ces 40 ans, qu’il me faut, tristement, résumer en quelques lignes : la maison, le vélo électrique surprise, le dîner « cérémonie … Continuer la lecture de « Vendredi 30 mai 2014 »

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Samedi 31 mai 2014

Un lit, mais aussi quelques chaises, nos valises, des petites enceintes, des grandes planches… bref : on y est. Et puis le frigo (bleu) livré hier, oui déjà hier, il fallait bien ça pour les bouteilles soient fraîches ce soir.

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Dimanche 1er juin 2014

Précision des matières, des angles, des couleurs, des rondeurs, des alignements, des vues, des ouvertures. Cette maison que Fumiko inaugure aujourd’hui est japonaise, totalement japonaise. Comme le plan permettant de la trouver, qui tenait autant du rébus pour nous.

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Lundi 2 juin 2014

On pourrait parler de cette chaleur tandis que je visite brièvement le quartier – quelle hérésie de partir sans plan et en débardeur sous ce soleil -, du déjeuner avec A et N qui me font découvrir une charmante gargote locale et qui s’interrogent sur les usages dans les onsen, du ciel voilé pour aller … Continuer la lecture de « Lundi 2 juin 2014 »

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Mardi 3 juin 2014

Les enfants rentrent de l’école. Ils portent dans des boîtes en plastique transparent une feuille, un insecte de couleur sombre. Je crois aller prendre le bus, mais peu habitué aux horaires précis je ne sais pas que, finalement, je rejoindrai la station de métro Kitaoji à pied. Dans le métro ce sont d’autres enfants, d’autres … Continuer la lecture de « Mardi 3 juin 2014 »

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Vendredi 6 juin 2014

Où il est question de communication, de difficultés linguistiques, et de l’idée qu’on s’en sort toujours. Avec le vendeur d’électroménager, à qui il a fallu que j’explique que la machine à laver faisait un bruit très fort et très inquiétant, similaire à celui qu’on entendait lors de son essai et qui lui a alors fait … Continuer la lecture de « Vendredi 6 juin 2014 »

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Mercredi 4 juin 2014

Notre maison, qui un jour fera sûrement l’objet d’un hommage digne de ce nom, histoire de partager un peu du rêve dans lequel on vit, est la « room 1 » d’un ensemble de 10 « rooms », en anglais dans le texte. De nos 9 autres voisins, nous avons fait connaissance des numéros 3 et de (sauf erreur) … Continuer la lecture de « Mercredi 4 juin 2014 »

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Jeudi 5 juin 2014

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Samedi 7 juin 2014

On aurait pu aller à Kurama, là-bas dans la montagne, tremper dans un bain chaud avec vue sur les montagnes. Mais il y avait la pluie, la fatigue, l’emploi du temps (ce spectacle de danse, le rolling sushi bar, ce tee-shirt souriant que tu oses, ces si jolies assiettes, ces deux wagashi, les tickets de … Continuer la lecture de « Samedi 7 juin 2014 »

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Dimanche 8 juin 2014

Ils ont colorisé Les Oiseaux, mais pas tous les oiseaux. La grande scène avec l’explosion marie avec insolence des façades, vêtements et voitures colorés et des oiseaux… gris, ou peut-être plutôt verdâtres, une teinte un peu passée, mais peut-être est-ce dû au petit écran de l’avion, qui, m’a ensuite permis de faire dans l’amusement animé … Continuer la lecture de « Dimanche 8 juin 2014 »

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Lundi 9 juin 2014

Retrouver (le supermarché). Regarder (le ciel). Ne pas parler (de ce qu’il est tombé). Avancer (sur l’affiche, le dossier de presse…). Apprécier (les jours fériés laissant le temps de revenir).

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Vendredi 27 juin 2014

Sur l’enveloppe, des initiales, un nombre entouré, rayé, corrigé. C’est une somme. La somme des moments passés. Sur la carte enrubannée, les souvenirs amusés, les petits mots pesés. J-5

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Samedi 28 juin 2014

Elles seront donc rondes et bleu canard, une couleur de plus au milieu de cette journée, grise diront certains, arc-en-ciel insisteront d’autres.

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Dimanche 29 juin 2014

C’est, dès le départ, une émotion très forte. Une scène dans un taxi, une voix, une photo, le cinéma fragile, presque anodin, tellement maîtrisé et si poétique que j’aime tant et qui, cette fois plus que d’habitude, me bouleverse en un rien de temps. L’histoire – cette femme qui doit écrire – se teinte d’autre … Continuer la lecture de « Dimanche 29 juin 2014 »

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Mercredi 2 juillet 2014

Dans quelques boîtes rangées dans la remise restent encore de nombreux souvenirs et autres papiers, coupures, etc., conservés, parfois, sans vraiment savoir pourquoi, même si cette formule n’est qu’une formule (tout faite) et qu’on sait toujours pourquoi on les garde, ne serait que simplement pour le souvenir que ça évoque, la période, les petits riens … Continuer la lecture de « Mercredi 2 juillet 2014 »

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Samedi 12 juillet 2014

Kyoto ni sunde imasu. On en est là, on peut le dire, je peux le dire – j’habite à Kyoto – pas officiellement, pas administrativement, mais géographiquement, visiblement, maritalement, amoureusement, idéalement, merveilleusement. Chaudement. On en est là, le virage a été pris, reste à créer peut-être autre chose que ce journal, quelque chose en complément, … Continuer la lecture de « Samedi 12 juillet 2014 »

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Dimanche 13 juillet 2014

Quand elle est arrivée, parée de son yukata, son regard sur moi a eu un temps d’arrêt, très bref, pas de quoi donner un indice clair. Je t’ai glissé qu’elle ressemblait à cette fille vue le matin-même à Ohara ; le hasard aurait tout de même été étonnant. Nous venions de tester avec amusement les … Continuer la lecture de « Dimanche 13 juillet 2014 »

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Lundi 14 juillet 2014

Au temple Genko-an, deux fenêtres, l’une ronde, l’autre carrée, représentent pour la première l’accomplissement, la maturité, les lumières (au sens philosophique) et pour la seconde la confusion, l’ignorance, l’immaturité. C’est devant la première et la beauté de son cercle que l’on passerait des heures à méditer… si l’on n’était pas attendus à midi. Nous voilà … Continuer la lecture de « Lundi 14 juillet 2014 »

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Mardi 15 juillet 2014

La légèreté. Pas celle du temps, puisque il fait loooouuuurd (private Lectoure joke) mais celle des moments, des images. Première sortie à vélo le long de la Kamogawa, légèreté des échassiers, des enfants qui sautillent sur les pierres qui traversent la rivière, de ce faon mangeant de l’herbe sur la berge, des bulles de savon … Continuer la lecture de « Mardi 15 juillet 2014 »

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Mercredi 16 juillet 2014

Effervescence. Les visages sont éblouis, surpris, passionnés… épongés. Dans la chaleur des rues dont l’orthogonalité – et l’idée de l’horizon – me fait encore une fois aller dans le mauvais sens, le japonais – local ou touriste venu spécialement pour la Gion Matsuri – profite des éventails publicitaires et, inexorablement, caricaturalement, prend des photographies. Les … Continuer la lecture de « Mercredi 16 juillet 2014 »

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Jeudi 17 juillet 2014

On passe d’anecdotes en souvenirs, elles prennent leurs marques et rêvent de la découverte de fondations claudeliennes, il fait défiler les souvenirs de la construction et dans le couloir la lumière est bleue, contraste saisissant avec la chaleur extérieure. Un peu plus tard, après une vaine première étape administrative à la mairie du quartier et … Continuer la lecture de « Jeudi 17 juillet 2014 »

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Vendredi 18 juillet 2014

Médiathèque de l’Institut franco-japonais du Kansai. Sur une étagère, un essai d’autrefois : Les romans de Robbe-Grillet. Préface de Roland Barthes. J’ouvre, commence à lire, retrouvant ce plaisir savant teinté de la sensation curieusement presque agréable de ne pas tout saisir, retrouvant ce besoin de devoir insister pour se concentrer et comprendre – bien plus que … Continuer la lecture de « Vendredi 18 juillet 2014 »

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Samedi 19 juillet 2014

Nous retournons à ce qu’elle appelle la Forêt Imaginaire, je reviens avec un grand angle mais ce n’est pas forcément facile, bien que forcément plus adapté. Dans les magasins de meubles on erre sans surprise, contrairement au soir tandis qu’on suit les flèches, apercevant au travers des murs arbres et lumières… autre forêt imaginaire ? … Continuer la lecture de « Samedi 19 juillet 2014 »

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Dimanche 20 juillet 2014

Ce Shozan, on ne savait pas trop ce que cela pouvait être : un temple ? un jardin ? C’est un jardin et quelques bâtisses d’un autre temps voire – puisque déplacées – d’un autre lieu. C’est surtout, sur le chemin, une jardinerie, quelques pots, quelques plantes (érable, star grass), complétées l’après-midi par des comparses (pieds de … Continuer la lecture de « Dimanche 20 juillet 2014 »

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Lundi 21 juillet 2014

Au-delà des envies il y a le raisonnable et l’impossible, mais nous trouvons aux puces de quoi nous satisfaire – un plat, un vase, des agrumes. Au-delà de la fascination et de l’imaginaire il y a la réalité des maisons de geishas comme celle visitée ce matin, au-delà des images il y a ce mélange … Continuer la lecture de « Lundi 21 juillet 2014 »

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Mardi 22 juillet 2014

Il suffisait que les tomates ne soient pas prêtes et que l’on me dise de revenir dans 10 minutes ; j’ai pris le temps d’aller un peu plus loin et de tourner à droite. Je n’avais ni mon appareil photo ni mes téléphones, juste de quoi acheter ces tomates et du pain, si possible. A … Continuer la lecture de « Mardi 22 juillet 2014 »

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Mercredi 23 juillet 2014

« Le lecteur est donc invité à n’y voir que les choses, gestes paroles, événements qui sont rapportés, sans chercher à leur donner ni plus ni moins de signification que dans sa propre vie, ou sa propre mort. » Alain Robbe-Grillet, préface à Dans le labyrinthe. Le livre a été enregistré à la bibliothèque Paul Claudel le … Continuer la lecture de « Mercredi 23 juillet 2014 »

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Jeudi 24 juillet 2014

(…) il ne participait pas aux valeurs de la bourgeoisie, dont il ne pouvait s’indigner, puisqu’elles n’étaient à ses yeux que des scènes de langage, relevant du genre romanesque ; il participait seulement à son art de vivre. Roland Barthes par Roland Barthes Et les voici enfin, elle revenant avec ses souvenirs et cette envie de … Continuer la lecture de « Jeudi 24 juillet 2014 »

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Vendredi 25 juillet 2014

Aux puces, il faut y aller tôt. Avant la chaleur, même si à 7h20 elle est déjà là. Avant ton travail. Avant la foule. Avant que quelqu’un d’autre ait acheté ce qu’on cherche, de la vaisselle bien sûr, et puis cet album de photos anciennes. Nous voici témoin d’un autre temps, loin, même si on … Continuer la lecture de « Vendredi 25 juillet 2014 »

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Samedi 26 juillet 2014

On a beau, ici même, éviter les sujets météorologiques, on notera tout de même que la campagne d’Ohara fut baignée d’un soleil de plomb. Repenser aux flocons tombant sur le Sanzen-in en décembre 2011 ne suffisant pas à se rafraichir, quelques pieds trempés en bas de la cascade qu’on aimait tant retrouver en juillet 2012 … Continuer la lecture de « Samedi 26 juillet 2014 »

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Dimanche 27 juillet 2014

Fushimi Inari est ce type d’endroit qu’on aime encore plus sous la pluie. Je dis peut-être ça pour me satisfaire d’y être allé pour la deuxième fois un jour de pluie, mais je crois que la moiteur, la brume – moins importante cette fois, malheureusement – et le scintillement des gouttes sur les tori au … Continuer la lecture de « Dimanche 27 juillet 2014 »

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Lundi 28 juillet 2014

Le petit appareil photo ne permet pas tout, et je vous laisse imaginer le coucher de soleil depuis les hauteurs de Kyoto University of Art and Design, cette vue magnifique qui surprend toujours, car lorsqu’on arrive et monte l’immense escalier, on ne pense pas à se retourner. C’était après la conférence de José Lévy sur … Continuer la lecture de « Lundi 28 juillet 2014 »

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Mardi 29 juillet 2014

Surprise, elle me dit en japonais que mes lunettes sont très belles, c’est du moins, par son sourire et son geste de la main – une boucle désignant mes yeux -, ce que je comprends. On s’est pourtant vus depuis mon retour et donc depuis cette nouvelle paire bicolore, je me dis que c’est la … Continuer la lecture de « Mardi 29 juillet 2014 »

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Mercredi 30 juillet 2014

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Jeudi 31 juillet 2014

Derrière le comptoir d’accueil, une femme. L’air plutôt strict, sans faire d’effort linguistique, elle pourrait modifier l’opinion que j’avais sur les employés du service de l’immigration – sympathiques. Je lui parle dans un anglais le plus articulé possible, elle répète le dernier mot, j’acquiesce en japonais et puis je vais attendre, le ventre vide et … Continuer la lecture de « Jeudi 31 juillet 2014 »

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Vendredi 1er août 2014

Chez mes grands-parents, lorsque j’étais enfant, et même peut-être adolescent, je rapportais souvent de mes promenades, c’est à dire lorsque je « descendais dans les bois » sans m’aventurer ailleurs, des bouquets de graminées. C’était dans mon souvenir toujours le même bouquet agrémenté de fleurs de saison, mais c’est peut-être toujours le même souvenir, se terminant dans … Continuer la lecture de « Vendredi 1er août 2014 »

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Samedi 2 août 2014

Et forcément, on parle de ses tatouages. Plus que de musique. Fascination.

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Dimanche 3 août 2014

C’est une sorte de grand écart, entre l’odeur de peinture de l’atelier d’un artiste contemporain et l’odeur de barbecue d’une sorte de village gastronomique sur les bords de la Kamogawa, entre la quête de la perfection et la quête des plaisirs simples, entre les explications et nos visages ne comprenant pas.

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Lundi 4 août 2014

Cher toi, Trois semaines déjà. Petit à petit, ce que je percevais plutôt comme un moment de vacances (la chaleur, les découvertes, le bord de la rivière) ponctué d’obligations (les achats de meubles, l’administration) a pris la forme d’un quotidien réel, ancré, défini, définitif. Une nouvelle fois, ce lundi, je suis resté à la maison. … Continuer la lecture de « Lundi 4 août 2014 »

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Mardi 5 août 2014

La voix de Duras à la radio, en podcast évidemment (parce qu’avec le décalage horaire vous comprenez… La voix de Duras ! À chaque fois que je l’entends je me demande s’il y en a une autre qui me fait un tel effet. La voix de Duras ce soir en écho au film regardé hier. … Continuer la lecture de « Mardi 5 août 2014 »

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Mercredi 6 août 2014

Au bord de la piscine, on boit une bière en grignotant cette salade de tofu qui fait un peu office de cacahuètes… A gauche une église d’on ne sait où (en toc ?), blanche sous la lumière parce qu’il fait déjà nuit. A droite un bâtiment imposant (en béton !), gris sous moins de lumière, … Continuer la lecture de « Mercredi 6 août 2014 »

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Jeudi 7 août 2014

Il fait du stop, il fait nuit, il y a une brume improbable, les phares des voitures donnent un peu d’espoir à Llewyn Davis et les plus belles images du film des frères Coen. C’est une première pour moi, cette séance de cinéma au Japon. V.O. (j’allais dire bien sûr) et sous-titres locaux qui m’attirent … Continuer la lecture de « Jeudi 7 août 2014 »

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Vendredi 8 août 2014

Chez Circus, boutique de café, c’est à chaque fois le même plaisir : l’odeur du café. Je n’y suis jamais entré, mais l’odeur envahit avec douceur la vingtaine de mètres alentours. Je me retourne toujours, en attendant au feu que le piéton passe au vert, pour y voir je ne sais quoi, les corps sans … Continuer la lecture de « Vendredi 8 août 2014 »

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Samedi 9 août 2014

Alors attention chers auditeurs, à l’approche du cyclone on annonce 100% d’humidité. Dans l’air ? Non, dans les chaussures.

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Dimanche 10 août 2014

La pluie, encore elle, annula l’idée d’une visite de ton quotidien. On la remplaça – la visite -, par un déjeuner, puis, calmée – la pluie -, par ce temple après tout pas si loin où l’on croisa quelques parapluies et l’incomparable mollesse de quelques sucreries.

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Lundi 11 août 2014

La rivière était brune, rapide, bruyante, regardée d’un air abattu par les aigrettes n’y voyant plus le moindre poisson à gober.

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Mardi 12 août 2014

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Mercredi 13 août 2014

C’était l’idée de départ, un restaurant de yakitori, proposition amusante et locale d’un repas de départ qui leur plairait, qui changerait. Et puis faute d’une adresse, nous voici ailleurs, ce restaurant coréen où il faut attendre. Attendre. Attendre. Longtemps. Trop. Même pas avec un verre ? Nous repartons, la patience a ses limites mais nous … Continuer la lecture de « Mercredi 13 août 2014 »

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Jeudi 14 août 2014

Les voilà partis, et nous aussi, mais par pour la même destination et de manière moins définitive. La voiture louée n’est pas un de ces modèles typiques, parallélépipédiques, mais inclue un GPS, lui, bien typique (c’est à dire dont la version anglaise reste écrite en japonais et qu’on ne peut pas éteindre, etc.) et d’autant … Continuer la lecture de « Jeudi 14 août 2014 »

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Vendredi 15 août 2014

La baie d’Amanohashidate où, après un bain improvisé, on petit-déjeune à 9h22 de nouilles et de tempura. Les courbes vertes de la côte qui nous rappelle l’abrupte arborescence de certains espaces méditerranéens. Kinosaki et son majestueux onsen malheureusement sans bain froid. Et enfin Tottori, où les jeunes femmes femmes ont sorti leur kimono pour ce … Continuer la lecture de « Vendredi 15 août 2014 »

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Samedi 16 août 2014

Comment montrer l’immensité ? Comment montrer le mythe des dunes de Tottori, la magie du vide perturbé par quelques traces, l’horizon comme jamais perdu dans la brume et la pluie ? Et le soir, soudain, voilà qu’ils parlent italien.

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Dimanche 17 août 2014

Je découvre les murs jaunes, un détail pour eux qui découvrent le lieu, et puis on rejoue la scène du dimanche précédent, ce déjeuner improvisé avec les uns, comme ce dîner avec les autres.

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Lundi 18 août 2014

Au Japon, en entrant dans une maison, on se déchausse. Ce geste pourtant simple laisse parfois l’autochtone perplexe, ou plutôt hésitant. C’est le cas chez nous, les espaces à l’arrière, appelons-les la terrasse et la buanderie, étant ouverts mais aménagés. Aujourd’hui encore, l’équipe de l’architecte (avec un grand A) est venue – ignorons les détails … Continuer la lecture de « Lundi 18 août 2014 »

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Mardi 19 août 2014

(…) Adolescent, je me baignai un jour à Malo-les-Bains, dans une mer froide, infestée de méduses (par quelle aberration avoir accepté ce bain ? Nous étions en groupe, ce qui justifie toutes les lâchetés) ; il était si courant d’en sortir couvert de brûlures et cloques que la tenancière des cabines vous tendait flegmatiquement un … Continuer la lecture de « Mardi 19 août 2014 »

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Mercredi 20 août 2014

Derrière l’accueil, contente de ses vacances, elle me demande si je compte travailler là aujourd’hui. Ma réponse négative la rassure car la clim est en panne. On parle peu car il y a (toujours) ces histoires de travaux qui m’attendant à midi, mais les quelques mots osés en japonais me confirment que hanasanakereba narimasen.

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Jeudi 21 août 2014

Je n’écris plus. Je ne note plus les petits riens et les jolis plaisirs, que, par conséquent, j’oublie : la date d’arrivée d’une carte postale, le chant des cigales qui a disparu, la pluie qui tombe, les ouvriers perplexes, le jardinier aux gestes improbables, les cris des corneilles, le sommeil dès 21h45, l’anglais hésitant, les … Continuer la lecture de « Jeudi 21 août 2014 »

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Vendredi 22 août 2014

Finalement, ç’aurait pu s’appeler Non ma fille tu ne devrais pas danser (Même si je n’étais pas aussi catégorique que toi).

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Samedi 23 août 2014

Confirmer – comme si n’en avait pas encore complètement conscience – que la montagne est proche. Découvrir ce temple aux allures d’abandon. Rechercher dans les boutiques ce qui pourrait être une affaire. Dormir presque trop, comme si c’était possible et déraisonnable. Et puis s’attabler, écouter ces conversations où les langues se croisent, écouter cette histoire … Continuer la lecture de « Samedi 23 août 2014 »

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Dimanche 24 août 2014

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Lundi 25 août 2014

Nous avons oublié son prénom ; il était un visage habitué avant de quitter ce bar, où nous-mêmes nous n’allons plu. Le voici, comme nous, aux puces ; il porte sous son bras une immense toile et l’on se rappelle évidemment ses dessins, ces visages aux traits particuliers. Nul tissu pour nous, mais fidèles à … Continuer la lecture de « Lundi 25 août 2014 »

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Mardi 26 août 2014

J’avais noté – et tenté de me rappeler – récemment les mots pierre, caillou, persuadé qu’ils seraient utiles quand on en viendrait à parler de ce petit chemin que je balaye presque chaque matin et sur lequel glissent inlassablement terre et sable. Mais au moment de cette discussion bien sûr ils étaient oubliés, de même … Continuer la lecture de « Mardi 26 août 2014 »

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Mercredi 27 août 2014

Parmi les commerces du quartier, il en est un que l’on a découvert récemment et que l’on n’avait jamais testé : le bain public. Aucun occidental ne résidant dans le coin (ou alors ils se cachent bien), on peut se demander si les regards posés sur nous en entrant ne dégageaient pas un peu de … Continuer la lecture de « Mercredi 27 août 2014 »

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Jeudi 28 août 2014

La voix trop parfaite du bus “nord 1” annonce «Kitaozi» avec un Z sortant d’on ne sait z’où. Le bus s’engouffre dans le souterrain avant de repartir vers son terminus (Demachi yanagi) et ma destination (le magasin D2 pour y acheter pots, terreau, vis, etc.). Petit à petit, ma pratique du bus me permettra de … Continuer la lecture de « Jeudi 28 août 2014 »

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Vendredi 29 août 2014

Iterashai, crie l’enfant, courant soudain le long du quai. Deux autres garçons le suivent, l’un d’eux répétant la même chose, puis une fille. Tous ce même sac à dos jaune vif : moment furtif de gaieté. Plus tard ce sera un autre sac, bleu ciel à pois, que je tenterai d’attraper sous les néons jaunes … Continuer la lecture de « Vendredi 29 août 2014 »

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Samedi 30 août 2014

Les feuilles de thé vert sombre, une fois passées sous la meule, deviennent une poudre d’un vert éclatant. Ce n’est que le lendemain que je fais le rapprochement entre ce moment coloré de notre visite d’usine et ce qui m’avait poussé à étudier la chimie : l’étonnement, et l’inexplicable enfin expliqué par de vastes histoires … Continuer la lecture de « Samedi 30 août 2014 »

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Dimanche 31 août 2014

Kiki et Cie, Konfiture, Ken, Kartons, Kurama.

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Lundi 1er septembre

« You’re using Nikon!« , me dit-il depuis l’extérieur. Il a entendu le déclic de mon appareil tandis que je photographiais cette enveloppe reçue des mains du propriétaire, et me fait la preuve de son oreille de spécialiste – puisque les photographes n’ont pas qu’un oeil. Je suis à peine surpris qu’il soit encore là, mais voilà … Continuer la lecture de « Lundi 1er septembre »

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Mardi 2 septembre

Et voici que soudain, parce que je décidai de tourner à droite, je découvrai les commerces de Omiya dori, interminable rue de Kyoto dont l’extrémité nord regorge de primeurs aux devantures rouillées, de boutiques désuètes de vêtements pour femme, de pâtisseries chic, de ce petit restaurant qu’il faudra tester, d’une jardinerie qui deviendra sûrement une … Continuer la lecture de « Mardi 2 septembre »

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Mercredi 3 septembre 2014

« Oui c’est moi… Tu fais quoi cet après-midi ? » Rien, enfin rien de précis, rien d’indispensable, rien d’urgent. Alors j’y suis allé : habituelles images des hommes casqués et puis d’autres, qu’on gardera pour archives. Elle, souriante et curieuse, demande à voir et à les recevoir. « Pour les mettre sur mon blog, c’est possible ? »

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Jeudi 4 septembre 2014

Et B&N arrivèrent, lui aux anges d’être de retour au pays tant aimé, elle tout autant ravie d’être enfin là. Après une invention du langage mise en mouvements par Didier Galas, on les retrouve pour un dîner, lui toujours autant souriant, là, au coin du pont de Sanjô, souriant, souriant encore, voulant tout voir, tout … Continuer la lecture de « Jeudi 4 septembre 2014 »

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Vendredi 5 septembre 2014

Je retrouve, sur les présentoirs de cette boutique qu’on ne fréquentait plus depuis plusieurs séjours, la délicatesse et l’embarras du choix. Qui se porte sur un petit objet fragile, vase minimaliste à peine caressé d’une trace bleutée. Plus loin, même rue, une banquette jaune au prix indécent, des abat-jour danois qui font concurrence aux origamis … Continuer la lecture de « Vendredi 5 septembre 2014 »

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Samedi 6 septembre 2014

En bas du pantalon, pour un futur ourlet, une clochette. Le tissu est sombre, recouvert de croisillons turquoise et cobalt – du bleu, encore du bleu. Il complètera la veste noire achetée un peu plus tôt sur laquelle on avait hésitait : bleue ?

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Dimanche 7 septembre 2014

La soupe froide (au potiron de préférence) fait donc l’unanimité en cette saison encore chaude et en cette journée enfin ensoleillée. Au menu du buffet d’autres mets moins home-made et la tea-surprise de Miss K, de l’autre côté, face à la ville. Plus tard d’autres convives et la petite fille rieuse dont le prénom fait … Continuer la lecture de « Dimanche 7 septembre 2014 »

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Lundi 8 septembre 2014

La porte de Takashimaya – Les Galeries Lafayette locales – s’entrouvrent. Elle avance, tailleur bleu, et se met à parler, avec les mains aussi, ce qui semble être de la langue des signes plutôt que quelques mouvements accompagnant les paroles. Je suis trop loin pour entendre, mais elle semble répéter paroles et gestes, avant de … Continuer la lecture de « Lundi 8 septembre 2014 »

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Mardi 9 septembre

« Qu’un gogo parle, que la bêtise fuse, que le mensonge infuse et immédiatement, il se mettait en colère, alors qu’il eût été plus simple, beaucoup plus simple, pour avancer dans le monde et la vie, de ne jamais rien voir, de ne jamais rien entendre, de ne jamais rien dire, et surtout de ne jamais … Continuer la lecture de « Mardi 9 septembre »

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Mercredi 10 septembre 2014

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Jeudi 11 septembre 2014

Se réveiller, ne pas comprendre l’allusion quand tu me dis « Tiens, hier, j’ai appris comment on demandait poliment l’âge de quelqu’un » et dix minutes plus tard, réagir. Et célébrer, comme il se doit, la date, avec quelque chose de pétillant et curieusement sucré, quelques petites choses douces et joliment présentées…

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Vendredi 12 septembre 2014

Train pour Nara, surtout ne pas se tacher. Sur nos genoux, un appétissant bento choisi parmi les rayons multicolores de Iseitan ; de quoi nous réconcilier avec ces encas bien pratiques mais toujours un peu similaires. Lorsque le train démarre, la boîte est vide, les pantalons impeccables, la cravate remise à sa place et les … Continuer la lecture de « Vendredi 12 septembre 2014 »

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Samedi 13 septembre 2014

Sous-sol du grand magasin. Le lieu n’est ni attachant, ni lumineux, ni agréable, mais dans la vitrine les pizzas en résine m’ont attiré. Tu m’as déposé pour aller à un déjeuner sans pizza ni  sous-sol ; sur le scooter comme à chaque fois on ne se lassait pas de regarder la nature (shizen) mais ici … Continuer la lecture de « Samedi 13 septembre 2014 »

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Dimanche 14 septembre 2014

Me voici seul. Je pars un peu « comme ça », sans but, comme parfois, laissant le vélo glisser par les grandes avenues ou les ruelles. Un aller-retour approximatif le long de Senbon jusqu’à Nijo, et un détour par le Parc Impérial, avec un arrêt sur un banc, grignotant des sablés sous emballage individuel : un peu … Continuer la lecture de « Dimanche 14 septembre 2014 »

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Lundi 15 septembre 2014

Il est 18h. Chez elle 23h, c’est encore dimanche et avec ces 19 heures de décalage horaire je me demande soudain comment la terre tourne. Elle me parle de cet état américain à moitié japonais, des pluies tombant d’on ne sait où, des vagues pas si pacifiques, de cette langue qu’elle est venue apprendre, si … Continuer la lecture de « Lundi 15 septembre 2014 »

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Mardi 16 septembre 2014

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Mercredi 17 septembre 2014

Rangé ici ou là dans l’espoir de quelques minutes de couture, il attendait depuis quelques années une renaissance. Ce nouveau rythme de vie lui a offert du fil blanc, une reprise ici, une consolidation là et un rafistolage approximatif qu’il faudra revoir. Un fois la nuit tombée, je pars une nouvelle fois à la recherche … Continuer la lecture de « Mercredi 17 septembre 2014 »

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Jeudi 18 septembre 2014

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Vendredi 19 septembre 2014

Je n’ai pas saisi tout de suite la signification de l’absence de réponse à mes questions. J’ai compris plus tard que, comme le dit Roland Barthes dans son discours sur le neutre : « La question est terroriste. La question est une forme de violence. » Il faut du temps, pour un Occidental de passage au Japon, … Continuer la lecture de « Vendredi 19 septembre 2014 »

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Samedi 20 septembre 2014

La curiosité nous entraîne vers un village étonnamment triste au milieu des montagnes, par loin, là, juste derrière ; sur les hauteurs les garçons jouent au base-ball et les filles au football. Mais c’est finalement la ville qui nous fait aimer ce samedi, qui le rend joli, à supposer qu’un samedi ne puisse pas être … Continuer la lecture de « Samedi 20 septembre 2014 »

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Dimanche 21 septembre 2014

Chercher dans les capots noirs et rutilants le reflet de la tour de Kyôto ; t’attendre.

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Lundi 22 septembre 2014

5h39, le soleil pointe son nez. Tu viens de partir vers la gare. Les rues sont vides ; manière de dire qu’il n’y a quasiment personne, sauf moi, déjà là, à chercher ce vide et sa représentation photographique, sauf eux, troisième ou quatrième âge, vivant semble-t-il au rythme du soleil, et quelques taxis, et petit … Continuer la lecture de « Lundi 22 septembre 2014 »

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Mardi 23 septembre 2014

Herbe verte, ciel bleu, je les ai rejoints, ambiance amicale. Et puis l’homme s’approche, nous tend ce petit bout de plastique après avoir soufflé dessus, petit moulin malin dont on cherche à reproduire le mouvement. Le voici qui passe à autre chose, un petit tour de magie sans prétention. Wakatta ? Oui oui, on a … Continuer la lecture de « Mardi 23 septembre 2014 »

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Mercredi 24 septembre 2014

Femme au foyer, agricultrice, oncle, mercredi. Ce sont des mots qu’il ne dira probablement pas mais qu’il me demande de lire pour comprendre la prononciation de cette langue, la mienne. Il répète après moi, hésite, se heurte aux difficultés : ces successions de consonnes, ce e muet à la fin… Il part à Paris vendredi … Continuer la lecture de « Mercredi 24 septembre 2014 »

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Jeudi 25 septembre 2014

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Vendredi 26 septembre 2104

Il y a dans ce que je suis, comme elle, Calcutta, des palais à l’abandon. C’est le début, il n’y en a pas d’autre. Quelque chose s’est résumé dans cette phrase. Je ne l’ai pas inventée. C’était ds semaines après Calcutta. J’écoutais des violons et des violoncelles travailler un concerto de Haydn, j’ai sorti le … Continuer la lecture de « Vendredi 26 septembre 2104 »

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Samedi 27 septembre 2014

Ce n’est qu’une fête d’anniversaire comme on en aurait à Paris, les unes et les uns déguisés en l’autre. Mais soudain, ici, on interroge les signes corporels qui font sexe ou genre, la frontière masculin/féminin, la discrétion tendancielle des poils et des poitrines. Chez elles, la moustache devient signe digne distinctif, et la masculinité se … Continuer la lecture de « Samedi 27 septembre 2014 »

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Dimanche 28 septembre 2014

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Lundi 29 septembre 2014

Le quartier où nous vivons, résidentiel – maisons ou petits immeubles -, ponctué de champs ou de serres, n’est pas celui des cartes postales. Pour les images de cartes postales il faut s’éloigner un peu, à peine, vers ce temple plus au nord, où au sud, Imamiya pourquoi pas, Daitokuji évidemment. Le quartier où nous … Continuer la lecture de « Lundi 29 septembre 2014 »

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Mardi 30 septembre 2014

Chercher une photo de bougie en forme de chaton. Abandonner. Et regretter de ne pas lui souhaiter autrement un bel anniversaire, autrement que par des prolongements de voyelles, ailleurs que sur cette plateforme bleue où tout s’entasse.

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Mercredi 1er octobre 2014

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Jeudi 2 octobre 2014

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Vendredi 3 octobre 2014

J-1. Les lumières se précisent, dans le samouraï de papier, sur la tunique rouge de la danseuse, au gré du placement des bougies… Les lumières se précisent ; demain, on braquera les projecteurs.

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Samedi 4 octobre 2014

Prendre des tas d’images, fraîches, fleuries, lumineuses, attrapées, ratées, heureuses, soulagées, souriantes, colorées, vives malgré les pieds coupés, éclairées, amicales, ministérielles, dansées… Et puis oser photographier la princesse, là, seule, seule et grave sur sa chaise blanche, solitude désuète dans un tailleur bleuté évoquant Jackie Kennedy. Regarder l’image, encore et encore, fasciné.

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Dimanche 5 octobre 2014

Vous avez goûté les pâtes de fruit au yuzu ?

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Lundi 6 octobre 2014

Les nuits de typhon, où ranger les chaussures pour l’extérieur pour ne pas les retrouver imbibées au milieu de l’allée ? Pourquoi le cosmos plie-t-il mais ne rompt pas ? L’employé du supermarché doit-il forcément ignorer le contenu des rayons ? Pourquoi trouves-tu que le kit-kat au thé vert a le même goût que le … Continuer la lecture de « Lundi 6 octobre 2014 »

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Mardi 7 octobre 2014

Et soudain, ce sandwich aux nouilles me rappelle la pizza aux frites à Rome. Mais ensuite, me voici de nouveau sur les bords de la rivière, avec l’étrange sentiment de ne pas être venu là depuis longtemps, surtout sous un tel ciel ; la semaine passée a été bordée d’autres ambiances. J’y retrouve cette ribambelle … Continuer la lecture de « Mardi 7 octobre 2014 »

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Mercredi 8 octobre 2014

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Jeudi 9 octobre 2014

Depuis l’hôtel où j’ai déposé la valise à 9h15 jusqu’à notre point de rendez-vous de 16h30, j’ai marché. Pas tout à fait au hasard, guidé par cette destination finale vers le sud et le bâtiment de l’Atelier français, curiosité architecturale colorée attrapée dans un guide parmi de « simples » façades blanches ou grises, de verre ou … Continuer la lecture de « Jeudi 9 octobre 2014 »

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Vendredi 10 octobre 2014

Métro de Tokyo. En face de moi, une femme lisant un magazine avec à la une le visage de Dany Boon ; à côté d’elle un jeune homme en costume, tenant ce petit sac en carton blanc de chez Aoki, Paris. Je souris devant cette petite coïncidence française entre Roppongi et Shinjuku, un sourire de … Continuer la lecture de « Vendredi 10 octobre 2014 »

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Samedi 11 octobre 2014

Évidemment, il faudrait alors parler des œuvres de cette triennale, de l’art auquel on oserait éventuellement accoler un grand A, de la curiosité alors titillée, des pièces, des photographies, des installations, des surprises, des émotions, et surtout éviter de perdre son temps sur ce cochon tranché ou sur l’idiotie muséale de nous vendre (au milieu … Continuer la lecture de « Samedi 11 octobre 2014 »

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Dimanche 12 octobre 2014

Sur un réseau social, l’image de Marilyn au bord de la piscine, agrippée. Soudain, je revois la photographie – découpée d’un magazine ? – épinglée sur le mur de cette chambre où nous allions si peu, puisque il n’y avait aucune bonne raison d’y aller, à supposer que la curiosité, et ce frisson tiré du … Continuer la lecture de « Dimanche 12 octobre 2014 »

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Lundi 13 octobre 2014

« Le tombé de rideau est approximatif. La faute m’en revient, ayant mal calculé les dimensions de la porte, du tissu, et leur rapport : le velvet bave sur les côtés mais repousse l’air au sol en forment 1 tapon. Parfois, désœuvré en hiver, je passe la main pour apprécier les arrivées d’air froid qui ne … Continuer la lecture de « Lundi 13 octobre 2014 »

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Mardi 14 octobre 2014

Objets trouvés : « Lost and found« . Le lieu lui-même, lost and found, lost dans une petite rue à côté de la gare mais found après avoir arpenté les couloirs. Je savais déjà que mon objet avait été found, mais il me fallait tout de même venir là pour les démarches, soudain lost (in translation) dans … Continuer la lecture de « Mardi 14 octobre 2014 »

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Mercredi 15 octobre 2014

Alors, devant l’entrée du Pavillon d’or, sans la connaître, je devine, et voici qu’elle me fait un signe de la main, puisque j’avais dans un sourire – « Ce sera plus simple » – envoyé ma photo. Alors tout près il y a ce bar, allure de cafétéria pour étudiant où l’on vend aussi des cravates, trop … Continuer la lecture de « Mercredi 15 octobre 2014 »

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Jeudi 16 octobre 2014

Au « petit temple », comme on l’appelle et où l’on va sans savoir vraiment pourquoi, si ce n’est parce que tu as reçu une invitation et que l’on est curieux, voici que l’on s’amuse de la taille des sabots et que l’on s’interroge sur ces « hosties » (au sens symbolique et non pas géométrique) sous plastique. Et … Continuer la lecture de « Jeudi 16 octobre 2014 »

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Vendredi 17 octobre 2014

Petit café au fond d’une allée sur Kuramaguchi. En entrant, odeur de cigarette, regard surpris de la femme derrière le comptoir ; je commande un café, et mes quelques mots japonais la surprenne encore plus, semble-t-il. Le lieu est exactement ce que je recherche – une recherche qu’il me faudrait plus régulière ; attends-je vraiment … Continuer la lecture de « Vendredi 17 octobre 2014 »

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Samedi 18 octobre 2014

Prévoir, réaliste, la saison froide et, plus optimiste, le besoin d’un clavier japonais.

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Dimanche 19 octobre 2014

Depuis notre installation, tu disais Allons-y. Le Mont Hiei, là-bas, de l’autre côté de la ville, nous regardait et nous le regardions, curieux et attirés. Enfin nous y voilà, route sinueuse, bien sûr plus fraîche sur les hauteurs bordées d’épineux ; on peut y faire étape, pour un café par exemple, et regarder, plus bas, … Continuer la lecture de « Dimanche 19 octobre 2014 »

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Du 20 au 23 octobre 2014

Lac Chuzenji, Nikko. Nikkolors…

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Vendredi 24 octobre 2014

– Tu peux me rapporter quelque chose de France ? – Oui, bien sûr, quoi ? – Des cornichons. Un bocal comme ça, de chez Maille. – Ah oui bien sûr. Quelques secondes de silence, alors, pendant lesquelles il prend un papier, note, plie le pense-bête et le range bien visiblement dans son portefeuille. – … Continuer la lecture de « Vendredi 24 octobre 2014 »

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Samedi 25 octobre 2014

Alors, au bout de 5 heures, franchissant le pas de la porte avec en main le petit paquet, on sourit. On sourit au plaisir, à l’idée d’avoir avancé dans la lente découverte de la culture japonaise, aux visages brièvement crispés car accroupis, à cet hymne à la beauté (du temps qui passe, du temps qu’il … Continuer la lecture de « Samedi 25 octobre 2014 »

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Dimanche 26 octobre 2014

Sur la terrasse, déjeuner. À la Villa, les voir arriver.

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Lundi 27 octobre 2014

Je regarde alors les gens, là, qui attendent avec leur petit numéro qu’on les appelle. Autre quartier, autre image, visiblement plus pauvre, comme si, ailleurs dans la ville, je ne les voyais pas ; ou bien comme si on disait vrai à propos de ce qui se passe au-delà de la 7ème avenue, renvoyant dans … Continuer la lecture de « Lundi 27 octobre 2014 »

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Mardi 28 octobre 2014

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Mercredi 29 octobre 2014

Lorsque le taxi s’arrête devant le lieu de rendez-vous, la nuit est là, belle et bien là, depuis belle lurette. Alors, quelle drôle d’idée d’être resté sur cette idée : le parcours nocturne dans cette ville presque plongée dans le noir chaque soir venu, sans visite du sanctuaire, sans mochi chaud, sans le charme de … Continuer la lecture de « Mercredi 29 octobre 2014 »

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Jeudi 30 octobre 2014

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Vendredi 31 octobre 2014

Kyoto n’existe pas. On peut rapprocher cette capitale du néant par son climat. L’été est torride, interminable. L’hiver a des longueurs de banquise. Le printemps et l’automne passent en coup de vent : les arbres et les fleurs exhibent des couleurs boréales, puis enfilent des costumes de squelette. Vincent Eggericx ; L’Art du contresens. Les premières lignes … Continuer la lecture de « Vendredi 31 octobre 2014 »

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Samedi 1er et dimanche 2 novembre 2014

Je ne dissocie pas ces deux jours, puisque semblables, liés par la géographie à l’est de Kyoto, de l’autre côté des montagnes ou du lac Biwa, liés par la découverte, la céramique, les musées, la compagnie multi-féminine, et le soir venant liés par un film (que, trop fatigués, on osera couper en deux), un film … Continuer la lecture de « Samedi 1er et dimanche 2 novembre 2014 »

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Lundi 3 novembre 2014

Se dire, avec cette indécrottable référence judéo-chrétienne, qu’on était 13 pour ce dernier repas.

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Mercredi 19 novembre 2014

Nous avons liquidé, ou quasiment liquidé, l’analphabétisme. C’est très bien. Qui peut prétendre le contraire ? Mais qu’avons-nous fait pour liquider l’ignorance profonde ? Sigismund Kryzanowski ; Rue Involontaire Kyoto, nous revoici. Ne nous attendais-tu pas ?

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Jeudi 20 novembre 2014

Fin de matinée, bord de la rivière. La lumière a une couleur étrange, quelque chose qu’un rose orangé, aperçu sur quelques images en ligne, mais je pensais alors à un effet, à un traitement, à la facétie d’un appareil photo. Non, c’est bien réel, c’est à croire que les arbres qui bordent la rivière déteignent. … Continuer la lecture de « Jeudi 20 novembre 2014 »

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Vendredi 21 novembre 2014

Je l’ai aperçu tout de suite en entrant, il était assis devant une fenêtre, à l’extrémité de l’arc. Un jeune garçon. C’est la blancheur de son visage qui m’a attiré, je distinguais mal ses traits, il avait la tête levée pourtant et regardait les deux élèves qui présentaient leur travail. Je me suis faufilé entre … Continuer la lecture de « Vendredi 21 novembre 2014 »

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Samedi 22 novembre 2014

Du séjour d’octobre 2013, il reste de nombreux souvenirs, décrits ou photographiés, donc assez précisément conservés. Nous revoici donc sur ce petit bateau jaune-orangé, sous le soleil de la Setonaikai, un soleil mandarine comme le pont et les fruits qu’on vous offre dans un grand sourire ; c’est la pleine saison et vos doigts collent … Continuer la lecture de « Samedi 22 novembre 2014 »

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Dimanche 23 novembre 2014

19h44. Nina Simone. Les premières notes de Since My Love Has Gone viennent de m’extraire de la lecture de la presse en ligne, plus précisément de la chronique de Christine Angot, lue après celle de Thomas Clerc, après ceci, après cela. 19h44, on n’a pas encore évoqué le dîner, à peine a-t-on fini la vaisselle … Continuer la lecture de « Dimanche 23 novembre 2014 »

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Lundi 24 novembre 2014

Sur la table basse, deux branches de camélia (tsubaki) dont les fleurs roses côtoient avec élégance et harmonie les trois fauteuils et le canapé sur lequel je suis assis. Il faudrait acheter un vase et de quoi nettoyer la table, c’est à dire faire disparaître les traces, mais comment ? Mais revenons aux couleurs, car … Continuer la lecture de « Lundi 24 novembre 2014 »

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Mardi 25 novembre 2014

C’est lorsque l’on se décide à sortir, malgré la pluie – tant pis -, que celle-ci cesse. Aux puces, nulle foule mais toujours ce doux plaisir, ces fruits secs et ces trouvailles, sur lesquelles Fabien craque aussi ; j’oublierai, plus tard, de lui montrer cet album. Dans les boutiques du centre-ville d’autres hésitations : quels … Continuer la lecture de « Mardi 25 novembre 2014 »

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Mercredi 26 novembre 2014

Pourquoi (ne les ai-je pas accompagné à Arashiyama ? exposent-ils cela ? n’étais-je pas retourné chez Japonica ? la mousse au chocolat blanc et au thé vert avait cet aspect ? ne sais-je plus quand on l’a réellement mangée cette mousse ?)

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Jeudi 27 novembre 2014

Il faut donc que 3 Français débarquent pour que je passe la porte d’un lieu outrageusement japonais devant lequel je suis passé des dizaines de fois sans vraiment le voir ni me demander ce qu’il pouvait cacher, un lieu où l’on peut gagner des peluches en forme de tranches de saumon géantes, se déguiser en … Continuer la lecture de « Jeudi 27 novembre 2014 »

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Vendredi 28 novembre 2014

Sur la photographie, une tenue peu appropriée. Appropriée pour le matin, certes, au réveil, le temps de déjeuner tranquillement, encore vaguement endormi ; sur la photo on ne voit pas que le pantalon de survêtement est fourré, on trouvera éventuellement ce pull en coton trop grand, trop pomme. Une tenue peu appropriée, peut-être ; en … Continuer la lecture de « Vendredi 28 novembre 2014 »

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Samedi 29 novembre 2014

Alors on reprit le rythme des samedis d’autrefois : cinéma. Le cinéma. Le grand. Le grand spectacle sur grand écran d’abord, une histoire de parasite en V.O. nippone sans sous-titres pour débroussailler les dialogues ; un grand n’importe quoi presque jubilatoire précédé de bandes annonces improbables. Et puis le grand cinéma par l’audace, sur petit … Continuer la lecture de « Samedi 29 novembre 2014 »

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Dimanche 30 novembre 2014

J’ai jeté, et j’ai regretté. On regrette toujours d’avoir jeté à un certain moment de la vie. Mais si on ne jette pas, si on ne se sépare pas, si on veut garder le temps, on peut passer sa vie à ranger, à archiver la vie. C’est souvent, que les femmes gardent les factures d’électricité … Continuer la lecture de « Dimanche 30 novembre 2014 »

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Lundi 1er décembre 2014

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Mardi 2 décembre 2014

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Mercredi 3 décembre 2014

Après-midi studieuse, un peu plus que les autres peut-être, en tout cas différemment. A la bilbiothèque de l’IF, je plonge dans les questions de spatialité japonaise ; l’ouvrage est universitaire, parfois rude, il ne faut pas se laisse distraire. Parfois clair, alors parfois je note. Et pense à notre maison : « L’architecte Hara Hiroshi définit … Continuer la lecture de « Mercredi 3 décembre 2014 »

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Jeudi 4 décembre 2014

Il y eut malheureusement un grain de sable dans ce moment sympathique : les tartines étaient un peu molles.

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Vendredi 5 décembre 2014

Ils venaient à 12h ; j’avais confondu avec l’horaire du réparateur. En remontant des boîtes à lettres – vide, la nôtre -, j’ai d’abord vue ses habits – dans un mélange de teintes roses presque étonnant. Et puis son visage. Elle était là, elle-même, se présenta – ce n’était pas la peine. Je ne savais … Continuer la lecture de « Vendredi 5 décembre 2014 »

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Samedi 6 décembre 2014

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Dimanche 7 décembre 2014

Kamigamo jinja est le souvenir caniculaire et amusé de l’été 2012 (un monstre qui apprend la danse bretonne, une chaussure pleine d’eau…). Il est toujours le lieu où l’on vient pour quelque cérémonie et quelques photos en habits traditionnels ; cette fois le mari a une coupe de cheveux qu’ailleurs on oserait pas. Alors ensuite … Continuer la lecture de « Dimanche 7 décembre 2014 »

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Lundi 8 décembre 2014

Au dîner on parle des pieds posés sur le sol glacial, de la rosée gelée s’évaporant du toit ensoleillé (sublime / sublimation). Ce n’est qu’un peu plus tard que T évoquera le rapport entre pratique sportive, adolescence et sexualité (Mais n’y voyez aucun mal).

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Mardi 9 décembre 2014

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Mercredi 10 décembre 2014

Ils sont là, quelques dizaines, lumière aussi basse que le plafond, leur âge non plus n’est pas bien élevé. Ils sont venus pour Shibuya, gigotent un peu sur la musique en attendant le set. Lorsque il arrive ils font presque mine de rien, un applaudissement, deux onomatopées timides… un silence qui ne durera pas bien … Continuer la lecture de « Mercredi 10 décembre 2014 »

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Jeudi 11 décembre 2014

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Vendredi 12 décembre 2014

Regretter alors cette timidité culinaire : le clafoutis était moins bon.

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Samedi 13 décembre 2014

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Lundi 15 décembre 2014

Et vous, vous le faites comment le bœuf aux carottes ?

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Mardi 16 décembre 2014

Ame ga futte mo, kimashita. J’ai préparé ma phrase, disant que je suis venu même s’il pleuvait. Mais malgré cela, j’ai regardé la pendule tourner, le travail à faire, la pluie tomber encore et suis parti plus tard, gardant en mémoire la formule pour une autre occasion météorologique, cherchant ce qui pourrait être offert quelques … Continuer la lecture de « Mardi 16 décembre 2014 »

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Mercredi 17 décembre 2014

C’est à partir de là je crois que j’ai « su » avoir été kidnappée par les soi-disant « médecins » de l’hôpital. Des heures durant, paraît-il je leur disais comment ils pouvaient avoir une rançon, en téléphonant à qui, en demandant une somme pas très élevée mais qui devait correspondre à ce que je valais sur le marché … Continuer la lecture de « Mercredi 17 décembre 2014 »

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Jeudi 18 décembre 2014

Se lever avec la joie d’un enfant et regarder la neige. Tenter plus tard d’aller photographier les montagnes le temps d’une éclaircie, mais par définition ça n’a pas duré bien longtemps. Par bourrasque les flocons se collent à l’objectif, sur moi, humide puisque mal équipé – il faudra y songer. Mais la joie d’enfant est … Continuer la lecture de « Jeudi 18 décembre 2014 »

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Vendredi 19 décembre 2014

« It looks like a peacock« , me dit D en descendant de son vélo, le sapin arnaché sur le porte-bagages, défiant les lois de la gravitation. Quelques minutes plus tard, « I look like a ninja« , me dit D en descendant de son vélo, du bambou dépassant de son sac à dos. Et le voilà sciant et … Continuer la lecture de « Vendredi 19 décembre 2014 »

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Samedi 21 décembre 2014

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Dimanche 22 décembre 2014

Et l’on continue les ciné-club-cake avec Les Musiciens de Gion de Mizoguchi, dont le titre reste en français une énigme totale. Incompréhensibles aussi certains passages, nous dit K, riant en imitant l’accent local.

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Lundi 22 décembre 2014

Et voici qu’enfin, après avoir cherché encore et encore (et après avoir regardé avec envie les chaussures jaunes du corner Issey Miyake de Takashimaya mais là n’est pas le sujet), je trouvai un rayon de pulls à cols roulés en laine unis. Tandis que la vendeuse s’occupait d’une cliente, je jetai un oeil à la … Continuer la lecture de « Lundi 22 décembre 2014 »

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Mardi 23 décembre 2014

L’Élégie de Naniwa, Mizoguchi.

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Mercredi 24 décembre 2014

Il m’est arrivé le soir, en regardant par la fenêtre d’un train, d’apercevoir à l’ombre des shôji d’une maison de paysan, une ampoule qui brillait solitaire sous un de ces minces abats-jours désuets, et de trouver cela d’un goût exquis. Tanizaki Junichiro ; L’Éloge de l’ombre Et puis évidemment la bûche, exclamations. Et puis évidemment … Continuer la lecture de « Mercredi 24 décembre 2014 »

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Jeudi 25 décembre 2014

Alors ce jour férié français ressembla à un dimanche en France : les puces*, un poulet rôti, une exposition**, un film blotti sous la couette***. Peut-être à un dimanche d’enfance, avec ce bain chaud avant l’heure du dîner. * OK, OK, on n’allait pas aux puces en France ** de lunettes… oui oui… *** Miwa : … Continuer la lecture de « Jeudi 25 décembre 2014 »

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Vendredi 26 décembre 2014

Je crois que je n’étais pas retourné sur ce chemin emprunté le premier jour passé au Japon, en juillet 2011. Je crois que je me trompe en disant ça, nous en avions probablement longé une partie, même courte, un autre jour, pour aller déjeuner – prendre un café simplement ? – dans ce petit restaurant … Continuer la lecture de « Vendredi 26 décembre 2014 »

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Samedi 27 décembre 2014

D’Omiya tu ne connaissais que ce je t’en avais brièvement dit et les façades de petits commerces rapidement aperçues en scooter. C’est chose réparée, te voilà semble-t-il tombé toi aussi sous son charme et en particulier sous celui des quincailleries, conjuguant l’attrait de leur légère désuétude et l’avantage certain qu’on y trouve tout ce dont … Continuer la lecture de « Samedi 27 décembre 2014 »

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Dimanche 28 décembre 2014

Le déjeuner fut à 14h15 et les chrysanthèmes tardifs.

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Lundi 29 décembre 2014

Dans le difficile apprentissage du japonais, je n’avais pour l’instant abordé les kanjis qu’avec prudence voire timidité voire crainte voire que sais-je encore, de mauvaises raisons sans doute. Les chiffres, le mot « viande » parce qu’il ressemble à deux cintres dans une boîte, quelques termes inévitables sur les panneaux et les adresses (montagne, rivière, nord…). Au … Continuer la lecture de « Lundi 29 décembre 2014 »

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Mardi 30 décembre 2014

Club Métro. Cette fois les visages sont joyeux, dansants, musique disco – et les souvenirs liés à Priscilla folle du désert défilent dans mon esprit – ou non identifiée. C’est un peu plus tard que le show que l’on est venu voir commence, que la folie s’emballe, que les rires éclatent, que les garçons en … Continuer la lecture de « Mardi 30 décembre 2014 »

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Mercredi 31 décembre 2014

2014, clap de fin. Une fin (évidemment ?) japonaise avec un Miss Oyu terrible et magnifique, des soba avec D&A, les préparatifs pré-minuit à Imamiya et l’ouverture de la nouvelle année et des portes à Kamigamo. Décrire en 2015 la foule qui patiente, l’orange des boiseries, le bruit des pièces de monnaie qui retombent et … Continuer la lecture de « Mercredi 31 décembre 2014 »

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Jeudi 1er janvier 2015

Les manifestations de spectres ou de monstres n’étaient somme toute que des émanations de ces ténèbres, et les femmes qui vivaient en leur sein, entourées de je ne sais combien de rideaux-écrans, de paravents, de cloisons mobiles, n’étaient-elles pas, elles-mêmes, de la famille des spectres ? Les ténèbres les enveloppaient dans dix, dans vingt épaisseurs … Continuer la lecture de « Jeudi 1er janvier 2015 »

Vendredi 2 janvier 2015

A peine réveillés, nous voilà partis pour voir le quartier, la vallée, autrement, blanchis. Plus tard, sur les bords de la rivière, des signes qui contredisent mon impression de la veille. Bonhommes de neige, igloos, enfants rieurs, ponctuent le paysage que l’on regarde avec parcimonie, l’œil plutôt rivé sur la route afin d’éviter les parties … Continuer la lecture de « Vendredi 2 janvier 2015 »

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Samedi 3 janvier 2015

Les pensées plantées avec attention (et hésitation) sur le bord du chemin se retrouvèrent, au petit matin, recouverte d’une couche épaisse de neige. Par crainte de les voir écrasées par nos voisins, je m’empressai de les découvrir et de déblayer le chemin alentour. C’était sans compter sur l’homme à l’air contrit regardant ailleurs, décapitant l’une … Continuer la lecture de « Samedi 3 janvier 2015 »

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Dimanche 4 janvier 2015

En ses jours fériés, il ne m’était pas venu à l’idée de jeter un oeil à la boîte aux lettres. Hasard étonnant et heureux, une jolie coïncidence décupla le plaisir de découvrir ce que contenait l’enveloppe, à savoir « Regarde les lumières mon amour« , livre d’Annie Ernaux dont nous avions parlé la veille avec T et … Continuer la lecture de « Dimanche 4 janvier 2015 »

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Lundi 5 janvier 2015

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2015 ?

Pendant les travaux, la boutique déménage. Rendez-vous par ici : www.avec-un-z.fr/journal

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Mardi 6 janvier 2015

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Mercredi 7 janvier 2015

Je me disais, avant de partir prendre le bus, que je n’avais pas pris de photo pour illustrer ce journal du 7 janvier. Qu’importe. Il y faudrait des dessins, et encore des dessins, recouverts d’un voile noir.

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Jeudi 8 janvier 2015

L’enfant rit en courant. Son père l’encourage, là-bas, mais le cerf-volant retombe. Sa jeunesse, j’espère, le protège encore des drames, et me fait oublier, un moment, les larmes, l’incroyable. Plus loin, d’autres voix joyeuses ; je cherche d’où elles viennent en quittant le sable humide du parc, et me retrouve sur un petit chemin de … Continuer la lecture de « Jeudi 8 janvier 2015 »

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Vendredi 9 janvier 2015

Place gratuite pour voir du nô parce que ça n’est pas complet = 20 minutes de musique (ok, très bien) + 20 minutes de questions-réponses (ok, j’exerce mon japonais mais comme d’hab je capte 3 mots, super) + 20 minutes de je-ne-sais-pas-trop-quoi (c’est à dire une dame qui nous fait une sorte de conférence sur … Continuer la lecture de « Vendredi 9 janvier 2015 »

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Samedi 10 janvier 2015

En déposant mes articles sur le tapis, je pense avec un peu de malaise qu’elle va regarder ce que j’ai acheté. Chaque produit prend alors un sens très lourd, révèle mon mode de vie. Une bouteille de champagne, deux bouteilles de vin, du lait frais et de l’emmenthal bio, du pain de mie sans croûte, … Continuer la lecture de « Samedi 10 janvier 2015 »

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Dimanche 11 janvier 2015

Nous sommes une communauté de désirs, non d’action. Cette phrase d’Annie Ernaux, bien que sortie du contexte du livre – les supermarchés – tombe assez bien en ce jour où l’on se retrouve, discute, écrit quelques mots sincères et maladroits sur un livre de condoléances. Ce regroupement n’est qu’une petite action par rapport à ce … Continuer la lecture de « Dimanche 11 janvier 2015 »

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Lundi 12 janvier 2015

« Au soir des obsèques, le long du front de mer, je marche à travers les embruns, le fracas des vagues atomisées sur le béton dans le crépuscule, et je laisse mon regard errer à la surface des façades en lambeaux. Au milieu de ceux qu’il me faut désigner comme miens, dans une maison dont les … Continuer la lecture de « Lundi 12 janvier 2015 »

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Mardi 13 janvier 2015

Regarder « Labyrinth of grass » de Shuji Terayama dans un lit, alors que le sommeil gagne un peu, m’entraîne dans un état entre l’éveil et le rêve durant une quarantaine de minutes. Au réveil, le vrai, le lendemain, vers 8h du matin, on ne sait pas comment raconter le film, cette histoire de chanson, de mère, … Continuer la lecture de « Mardi 13 janvier 2015 »

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Mercredi 14 janvier 2015

Oh bien sûr on pourrait parler des cannelés, c’est à chaque fois une valeur sûre, quand on a la chance de ne pas tomber sur ceux aux chocolats, qu’on ne peut guère distinguer avant d’y avoir croqué. Mais parlons plutôt du sens, ô surprise, que C met dans ses bijoux, comme autrefois on mettait une … Continuer la lecture de « Mercredi 14 janvier 2015 »

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Jeudi 15 janvier 2015

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Vendredi 16 janvier 2015

Toi qui fus de ma chair la conscience sensible Toi que j’aime à jamais toi qui m’as inventé Tu ne supportais pas l’oppression ni l’injure Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre Tu rêvais d’être libre et je te continue. Paul Eluard Alors, à l’issue d’un incongru jambon-purée avalé devant le magnifique discours … Continuer la lecture de « Vendredi 16 janvier 2015 »

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Samedi 17 janvier 2015

Parler des couleurs et des formes des radis ou des carottes, du bleuté de l’aubergine, de la neige que l’on cherche à distancer sur le chemin du retour mais qui nous rattrape, de ce premier dîner vegan semble-t-il réussi, puisque l’on a tu aux invités la préparation d’une terrine.

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Dimanche 18 janvier 2015

Nous partons alors à vélo, mais rapidement nous nous arrêtons pour ce bar, non pas parce que nous sommes déjà fatigués, mais parce qu’il a une bonne tête de l’extérieur. Installés, tu trouves que ce serait bien de venir y écrire – c’est à dire que je vienne y écrire, moi, parce que depuis cette … Continuer la lecture de « Dimanche 18 janvier 2015 »

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Lundi 19 janvier 2015

Je suis à peine plongé dans ce bain d’eau chaude qu’il s’approche un peu et me demande d’où je viens. Les questions qui suivent sont simples, mes réponses encore plus, le type d’à-côté me parle du Mont Saint-Michel, oui c’est au bord de la mer, et puis le premier reprend la parole, et en se … Continuer la lecture de « Lundi 19 janvier 2015 »

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Mardi 20 janvier 2015

Sur son sac est écrit « The world is full of fun« . Nous sommes à Osaka, allant ici ou là après la belle exposition Fiona Tan. Il vient de monter dans le métro, accompagné de deux collègues. Je le regarde sans trop insister, jette quelques coups d’œil, m’amuse de ses lunettes de soleil ; il travaille … Continuer la lecture de « Mardi 20 janvier 2015 »

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Mercredi 21 janvier 2015

J’ai vu le serpent le plus lent possible : il a mis un mois à traverser le jardin. La première fois que je l’ai vu, j’étais en train de couper de la lavande et j’ai vu quelque chose sous le buisson… Je suis tellement urbaine, j’ai cru que c’était un sac à main. (= Le … Continuer la lecture de « Mercredi 21 janvier 2015 »

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Jeudi 22 janvier 2015

Je m’appelle Justin Marius Eugène PAUL, mon nom ne figure sur aucune des petites croix grises alignées dans un cimetière d’Argonne. Je suis pourtant porté disparu au combat le 17 mars 1915, « mort pour la France » pas très loin d’ici, à Beauséjour, dans la Marne, à la côte 196. J’ai disparu dans la boue. Comme … Continuer la lecture de « Jeudi 22 janvier 2015 »

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Vendredi 23 janvier 2015

Dans l’espoir de trouver un vidéo-projecteur de moindre taille et à moindre prix afin de transformer nos séances de ciné-club en… heu… séances de ciné-club… nous voici de retour à Osaka, dans le quartier de l’électronique, à supposer que l’on puisse encore considérer qu’il y a un quartier de l’électronique, puisque, naïvement, nous pensions qu’un … Continuer la lecture de « Vendredi 23 janvier 2015 »

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Samedi 24 janvier 2015

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Dimanche 25 janvier 2015

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Mardi 27 janvier 2015

Il n’y a rien d’autre, sur la table, que la toile cirée, le dessous de plat et la cafetière. Alain Robbe-Grillet ; Instantanés Et il y a, sur la terrasse, la porte du cabinet de toilettes extérieur, arrachée par une bourrasque. Certains s’étonneront donc de la présence d’un cabinet de toilettes extérieur, ou y reverront … Continuer la lecture de « Mardi 27 janvier 2015 »

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Mercredi 28 janvier 2015

Qui veut un peu plus de riz ? + Le site web du jour = www.wearetheperiscope.com + La photographe du jour : www.rinkokawauchi.com + L’étonnement du jour : les achats vestimentaires de l’artiste suisse / drôle / allergique au blé / multicolore du jour.

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Jeudi 29 janvier 2015

Autour de la table basse, position accroupie, agenouillée, en tailleur, position typique d’ici ou rappelant les souvenirs étudiants dans un studio où l’on devait replier un canapé-lit aux motifs peut-être un peu regrettables, on en revient à ce pourquoi l’on se réunit toujours : le saké, la bouffe et l’envie d’être là, ensemble, pour se … Continuer la lecture de « Jeudi 29 janvier 2015 »

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Vendredi 30 janvier 2015

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Samedi 31 janvier 2015

Mes chers amis, je vous savais fidèles. A mon appel vous êtes accourus, tout comme j’eusse fait au vôtre. Pourtant voici trois ans que vous ne m’aviez vu. Puisse votre amitié, qui résiste si bien à l’absence, résister aussi au récit que je veux vous faire. André Gide ; L’Immoraliste.

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Dimanche 1er février 2015

La neige était tombée durant la nuit, il était une heure bien matinale, alors c’est le silence qui t’a réveillé. Joli tapis au petit matin, 6h40 y croyez-vous ?, nous voici dehors, éternels enfants. La neige avait fondu, il était une heure avancée de l’après-midi après ce déjeuner avec D et K, alors on a … Continuer la lecture de « Dimanche 1er février 2015 »

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Lundi 2 février 2015

Rien de plus stupide, pour qui crut mourir, qu’une lente convalescence. après que l’aile de la mort a touché, ce qui paraissait important ne l’est plus; d’autres choses le sont, qui ne paraissaient pas importantes ou qu’on ne savait même pas exister. L’amas sur notre esprit de toutes connaissances acquises s’écaille comme un fard et … Continuer la lecture de « Lundi 2 février 2015 »

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Mardi 3 février 2015

Quatre mois ! Quatre mois que je n’étais pas allé chez le coiffeur ! Exactement ! Mais bon, à la vitesse où poussent les cheveux, on n’est pas à 1 ou 2 jours près. Et le soir, c’est graillon pour chasser les démons…

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Mercredi 4 février 2015

C’est dans cette « banlieue » que je cherche. Les façades, les ruelles, le rien, le calme, les distributeurs de boisson destinés à l’on ne sait qui, les serres, les champs, les flancs de montagne, la rivière, l’usine là-bas… C’est là que je cherche ce qui pourrait générer quelque chose, parmi d’autres idées flottantes. Cet inventaire photographique … Continuer la lecture de « Mercredi 4 février 2015 »

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Jeudi 5 février 2015

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Vendredi 6 février 2015

Dans une formulation interro-négative, elle remarque avec étonnement que je n’ai pas mon appareil photo. Déjà passablement encombré (d’un pull, et plus tôt d’un verre et d’une assiette), je réponds que c’est trop lourd ; comment dit-on « encombrant » en japonais ? Nous quittons cette ambiance festive avec l’envie de revenir chez Kiln a un moment … Continuer la lecture de « Vendredi 6 février 2015 »

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Samedi 7 février 2015

Antiquaire, marteau, vase, cadeau, six petits verres bleus pour 1000 yens, une caisse offerte, et toujours à l’esprit ce sketch des Nuls « Hassan Céhef, c’est possible« . Du tissu pour assombrir un peu les matinées de plus en plus matinales, toi qui grimpe (au rideau), B qui peint (le plafond), et toujours à l’esprit cette blague … Continuer la lecture de « Samedi 7 février 2015 »

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Dimanche 8 février 2015

S’appliquer. A refaire un logo, à dessiner des lettres sur un gâteau, à prendre tout le monde en photo, à écrire des hiraganas et à conjuguer ces verbes, qu’ils soient réguliers ou irréguliers, avec le souvenir des anglais (awake, awoke, awoken) ou des espagnols (fui, fuiste, fue, fuimos, fuisteis, fueron).

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Lundi 9 février 2015

Chère C, Imagines-tu qu’aujourd’hui il a encore neigé ? On ne parle plus que de cela, de la météo, de la neige, du froid… Nous attendons le printemps, même si la neige donnait au Daitokuji des airs mystérieux lorsque je le traversai sous le ciel bas et gris ; surtout nous regardions tomber les flocons … Continuer la lecture de « Lundi 9 février 2015 »

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Mardi 10 février 2015

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Mercredi 11 février 2015

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Jeudi 12 février 2015

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Vendredi 13 février 2015

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Samedi 14 février 2015

Cher F, Sais-tu qu’ici aussi on fête la Saint-Valentin ? D’une manière précise (même si j’imagine que certains ne suivent pas la règle) voire un peu particulière, puisque les filles offrent du chocolat aux garçons. Mais pas seulement aux amoureux, non non, aux amis, aux collègues… Je me demande ce que les Japonais ne fêtent … Continuer la lecture de « Samedi 14 février 2015 »

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Dimanche 15 février 2015

Chaque jour il notait ma tenue (ça n’allait jamais vraiment). Nelly Kapriélan ; Le Manteau de Greta Garbo La maison est désossée. Elle livre ses secrets de construction, elle dévoile cet équilibre entre la fragilité et la souplesse, elle montre les fantômes de pièces,  ajoutées dans les règles de l’art et de l’urbanisme japonais (c’est … Continuer la lecture de « Dimanche 15 février 2015 »

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Lundi 16 février 2015

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Mardi 17 février 2015

Alors, tandis que je regarde cet étrange sécateur dont la mâchoire m’évoque celle d’un toucan, je m’étonne de cette minuscule boîte grise scotchée au dos. Pas le temps de la frôler plus d’une seconde qu’une alarme retentit, à peine plus forte que celle de ce réveil-matin emporté (à Poitiers ?) un jour de concours pour … Continuer la lecture de « Mardi 17 février 2015 »

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Mercredi 18 février 2015

Kobé. Située à seulement 1h de train de Kyoto, la ville dont le nom me fait immédiatement et tout le temps penser au tremblement de terre m’était inconnue. Osaka, plus proche et plus grande, suffisait pour voir des gratte-ciels. Kobé, pourtant, nous était vantée par Y pour son dynamisme, sa modernité… La première image de … Continuer la lecture de « Mercredi 18 février 2015 »

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Jeudi 19 février 2015

Il fait un temps à faire des crêpes, non ?

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Vendredi 20 février 2015

Inventaire des paysages de la banlieue nord-ouest, suite. C’est quelque chose de léger en apparence : les collines, les champs. Mais il y a cette architecture, cet urbanisme, ces bâtiments désaffectés, ces établissements scolaires non restaurés, cette femme qui pousse avec difficulté sa brouette au milieu d’une enfilade de maisons tristes, au balcons trop hauts, … Continuer la lecture de « Vendredi 20 février 2015 »

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Samedi 21 février 2015

Inventaire des panoramas de la banlieue nord-ouest, suite. Nous poursuivons notre découverte des alentours montagneux du Kinkakuji, avec leurs chemins escarpés, cette grand-mère ramassant des fougères, ces innombrables sanctuaires, ces immeubles caressant la forêt… et toujours ces distributeurs de boisson, où que l’on aille. Contrairement à ce qu’écrivait ce photographe à leur sujet, pour accompagner … Continuer la lecture de « Samedi 21 février 2015 »

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Dimanche 22 février 2015

Kiki, Ken… Kamélias. (Je crois que je vous ai déjà fait le koup…)

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Lundi 23 février 2015

+ Le film du soir : Le Temps qui reste

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Mardi 24 février 2015

Vous ne vous êtes jamais rencontrés ?, demandes-tu.

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Mercredi 25 février 2015

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Jeudi 26 février 2015

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Vendredi 27 février 2015

Le film du soir : « A nous la liberté« , de René Clair.

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Samedi 28 février 2015

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Dimanche 1er mars 2015

Alors, réalisant que je n’ai pas vérifié le contenu de la boîte aux lettres la veille voire l’avant-veille, je découvre, dans l’immuable enveloppe protectrice traversant les continents sans encombres, la couverture bleutée d’un livre qui ne pourra que me plaire (= La Recherche + Mathieu Riboulet) et l’écriture au stylo permettant le recto-verso que la … Continuer la lecture de « Dimanche 1er mars 2015 »

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Lundi 2 mars 2015

A l’entrée du parc, je tente de déchiffrer ce qui est écrit sur le panneau, en supposant que malgré son aspect vétuste il n’est pas obsolète, et ne tire comme information que le fait que le mardi est un jour spécial, et qu’il est ouvert entre 9h et 16h30. Mais cela ne m’aide pas à … Continuer la lecture de « Lundi 2 mars 2015 »

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Mardi 3 mars 2015

Son collègue, chauve, placé à sa gauche et enfin disponible, vient à sa rescousse. Avec ses rudiments d’anglais, il espère que cela facilitera nos échanges, mais d’une part il trouve vraiment compliqué que deux hommes puissent être mariés et d’autre part son accent lui fait prononcer un « databeuze » que je ne comprends pas. Il répète, … Continuer la lecture de « Mardi 3 mars 2015 »

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Mercredi 4 mars 2015

Alors, en face, derrière la vitrine du magasin de pierres tombales, j’aperçois un Hello Kitty de granit.

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Jeudi 5 mars 2015

Dans un instant, ce jeune homme d’allure orientale, Nasri Sayeg, va se mettre à lire, à notre intention, quelques pages du livre qu’il tient entre les mains, qui est Le Côté de Guermantes de Marcel Proust. Après qu’il m’a longtemps un peu ennuyé, ce volume est devenu l’un de mes préférés dans l’ensemble de l’œuvre. … Continuer la lecture de « Jeudi 5 mars 2015 »

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Vendredi 6 mars 2015

Et c’est ainsi qu’on revit la princesse.

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Samedi 7 mars 2015

Comment dit-on « passer du coq à l’âne » et « tiré par les cheveux » en japonais ?

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Dimanche 8 mars 2015

Alors, les adhérents découvrirent le nouveau site à l’heure où… par curiosité, sourire en coin, l’on découvrit que le rayon porno du loueur de vidéos ne proposait que des films avec des filles japonaises. Ce pourrait être l’occasion de parler de l’intégration des étrangers et des homosexuels dans la société japonaise, mais parlons plutôt du … Continuer la lecture de « Dimanche 8 mars 2015 »

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Lundi 9 mars 2015

Alors, sur le petit chemin sombre qui mène à la Villa, je lève les yeux du bitume en me disant que je préfèrerais ne pas croiser un sanglier. Mais à quelques mètres, c’est un cerf qui me regarde, ses bois immenses éclairés par un réverbère… et me voici soudain dans Princesse Mononoké. Il s’éloigne, mon … Continuer la lecture de « Lundi 9 mars 2015 »

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Mardi 10 mars 2015

Ne croyez pas les images ci-dessous, cette fleur tout droit sortie d’une île tropicale, ce soleil rasant. La fleur est bien au chaud dans la cuisine et cette lumière avait été précédée de bourrasques de neige.  L’homme, quelques secondes plus tôt, soufflait dans ses mains. Se disait-il comme moi, que c’est à croire qu’ils ont … Continuer la lecture de « Mardi 10 mars 2015 »

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Mercredi 11 mars 2015

Quatre ans après, écrire en lettres rouges le mot catastrophe, se rappeler le petit écran de télévision d’un bar de Nogent où j’ai appris la nouvelle, penser aux enfants nés dans l’incertitude. Malgré tout, s’endormir devant le film, comme autrefois, comme souvent, à la différence près que je suis incapable de vous dire le titre … Continuer la lecture de « Mercredi 11 mars 2015 »

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Jeudi 12 mars 2015

Au hasard de cette promenade quotidienne, mon chemin croise celui de Mishima san, Après des phrases en japonais débitées en vain puisque à une vitesse indécente, elle reprend l’usage de cette langue en commun, mais que soudain je ne maîtrise plus, ne laissant sortir de ma bouche quasiment que des mmmm pour acquiescer et exprimer … Continuer la lecture de « Jeudi 12 mars 2015 »

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Vendredi 13 mars 2015

Bord de rivière. J’observe les oiseaux se prendre en chasse pour quelque bouchée enviée, les milans chassant les corbeaux qui eux-mêmes volent après les pigeons qui piquent les miettes des étourneaux. Soudain, la voix de Susan Philipz habille le paysage et remplace avec joliesse les coassements, roucoulements, piaillements et autres onomatopées leur sortant du syrinx … Continuer la lecture de « Vendredi 13 mars 2015 »

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Samedi 14 mars 2015

On se retrouve devant le parking, hésitant pour ma part sur son emplacement précis – c’est-à-dire la rue où il faut tourner depuis Sanjo, mais un flair sorti de je ne sais où, le souvenir vague d’une certaine distance par rapport aux grands axes, et l’avantage des sens uniques qui éliminent quelques possibilités, m’aident à … Continuer la lecture de « Samedi 14 mars 2015 »

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Dimanche 15 mars 2015

Elle doit, elle aussi, se demander ce que deux gaijin viennent faire par ici, ce quartier nord où le touriste étranger est une denrée rare, malgré une certaine proximité avec le sanctuaire de Kamigamo, et c’est un tort pour le touriste étranger qui par son ignorance, son emploi du temps un peu chargé ou le … Continuer la lecture de « Dimanche 15 mars 2015 »

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Lundi 16 mars 2015

Alors, au fil d’une discussion joyeuse avec Rika, découvrant que les deux types de plantes bizarres qui poussent au fond du jardin sont comestibles, les unes revenues lorsqu’elles sont jeunes pour éviter l’amertume, les autres en beignets, j’étoffe le vocabulaire de nos loisirs domestiques – le jardinage, les bouquets de fleur, la cuisine… – tsukushi, … Continuer la lecture de « Lundi 16 mars 2015 »

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Mardi 17 mars 2015

Alors il se produit comme une explosion, celle des fleurs et des températures et l’on ressort le fauteuil sur la terrasse, sans naïvement s’imaginer que ce sera définitif.

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Mercredi 18 mars 2015

J’ai longtemps rêvé aux titres des différents tomes de la Recherche, bien avant que mon père ne m’autorisât à les lire, c’est-à-dire ne jugeât que le temps était venu que j’y comprenne quelque chose. A la lecture Sentiment de tristesse en découvrant ce sanctuaire « abandonné », grimpette dans la montagne, tentative épuisant de revoir Happy together, … Continuer la lecture de « Mercredi 18 mars 2015 »

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Jeudi 19 mars 2015

Les mots de Marcel Proust, Marcel le paysan cévenol, il les mange à la table de sa cuisine. Et surtout il les mange comme il mange ses repars, en mâchant tranquillement et régulièrement, sans parler. La table de la cuisine est filmée de face, couverte d’une seule toile cirée à motifs fleuris. Le sol de … Continuer la lecture de « Jeudi 19 mars 2015 »

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Vendredi 20 mars 2015

Je retourne au sanctuaire « abandonné » découvert avant-hier, outillé de mon grand angle pour mieux capturer ces deux canapés qui ne se laissent pas faire – une lumière très basse dans cette forêt et ce coin de toiture s’échinant à être dans le champ –, mais, ensuite, au lieu de grimper, je vais voir plutôt … Continuer la lecture de « Vendredi 20 mars 2015 »

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Samedi 21 mars 2015

Kyoto n’est pas un port. Le rivage est loin. Il y a pourtant ce bateau, qui chaque 16 août s’enflamme dans la montagne pour ramener les morts vers chez eux. Si l’on aime emprunter les chemins escarpés, on peut (bien vivant) prendre le chemin du bateau. Et de là-haut, regarder la ville. Et chercher sa … Continuer la lecture de « Samedi 21 mars 2015 »

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Mardi 21 avril 2015

Un mois tellement rempli que ce journal est resté vide. Alors en ce 21 avril, lever la tête vers les cerisiers qui nous ont attendus, regarder les pétales s’évanouir… et reprendre. Alors je raconterais cette matinée faite de fils d’or et de soie, radieuse comme les kimonos du sensei. Une fois le rendez-vous passé, une … Continuer la lecture de « Mardi 21 avril 2015 »

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Mercredi 22 avril 2015

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Jeudi 23 avril 2015

F nous avait parlé de son rêve : construire un belvédère au-dessus de sa maison. En arrivant, toc toc, personne. On entre, habitués des lieux, en même temps que – ô tiens, quelle surprise – ce photographe rencontré il y a quelques jours et dont j’aurais aimé voir l’exposition mardi – mais il était trop … Continuer la lecture de « Jeudi 23 avril 2015 »

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Vendredi 24 avril 2015

Tokyo. Encore une fois se laisser aller au hasard, avec pour seul but un lieu et une heure de rendez-vous. J’ai donc 5 heures pour ce trajet Shibuya – Roppongi qui ne nécessite, en ligne droite, que 30 minutes. A un rythme tranquille (surtout parce que je dois arriver frais comme une rose au vernissage … Continuer la lecture de « Vendredi 24 avril 2015 »

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Samedi 25 avril 2015

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Dimanche 26 avril 2015

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Lundi 27 avril 2015

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Mardi 28 avril 2015

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Mercredi 29 avril 2015

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Jeudi 30 avril 2015

Kanazawa. Le nom de la ville m’évoquait – ce n’est pas rien – l’enthousiasme de Bertrand au retour : la beauté malgré le froid. C’était l’hiver ; enneigé. En cette fin avril c’est un printemps estival, et j’ose même me tremper les pieds dans la mer lors d’un arrêt sur la route, mais mon élan … Continuer la lecture de « Jeudi 30 avril 2015 »

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Vendredi 1er mai 2015

Une odeur de tabac froid, légère mais présente, moins insistante que dans ce business hotel de Hiroshima en 2013. Des édredons à fleurs, une distance inédite entre les deux lits, un bruit de circulation léger mais présent. Un étage plus bas, le gardien de l’hôtel, myope comme une taupe, patiente dans son costume bleu digne … Continuer la lecture de « Vendredi 1er mai 2015 »

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Samedi 2 mai 2015

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Dimanche 3 mai 2015

Veste de tailleur verte devant le bâtiment gris, elle sourit curieusement, comme gênée, faisant vaguement les cent pas. Son mari est entré avec elle : nous les avons croisés tandis que nous sortions après nous être renseignés sur les prix de cet hôtel qui n’en est pas un, pas tout à fait un, pas pour … Continuer la lecture de « Dimanche 3 mai 2015 »

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Lundi 4 mai 2015

Sans prévenir, la ville s’est parée de rose azaléen. Ou bien étais-je trop attaché à regarder le vert qui avait éclaté depuis notre retour ? En tout cas, en face de la Villa, c’est abondance (de fleurs, de visiteurs). De quoi rejoindre l’idée de regard floral évoqué par Christine Buci-Glucksmann dans son livre « L’esthétique du … Continuer la lecture de « Lundi 4 mai 2015 »

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Mardi 5 mai 2015

Où il est question de rêverie photographique, de souvenirs, imaginaires, collectés, flous, piochés ici ou là, chez les autres.

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Mercredi 6 mai 2015

J’ai noté le nom de Yusuke Yamatani, numéro 8, tout près de Shijo-Karasuma, afin de débuter par l’un des deux noms japonais du festival Kyotographie, et m’arrête surtout sur une image que par chance il est possible de photographier pour mieux la regarder ensuite et la poser ici, en guise d’illustration, ici où le noir … Continuer la lecture de « Mercredi 6 mai 2015 »

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Jeudi 7 mai 2015

Kyotographie, deuxième. Et comme il est difficile de parler de tout, je citerai simplement le nom de Suntag Noh… et la beauté des tirages de chez Benrido.

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Vendredi 8 mai 2015

Kyotographie / KG+, troisième. J’aimerais en parler, en parler longuement. Du travail de Louis Jammes sur Tchernobyl surtout. De la photo « Playboy Club » d’Elliot Erwitt aussi. Et du plaisir de terminer par la simplicité (encore !) de ces 300 portraits par Hyogo Mugyuda. Et puis, ô bonheur, de L’Amour à la mer, de Guy Gilles.

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Samedi 9 mai 2015

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Dimanche 10 mai 2015 2015

Alors la petite fille, d’apparence sage, s’amuse de nous menacer de son jouet de plastique vert aux pointes rouges, le visage grimaçant dans une sorte de remake improbable de L’Exorciste.  

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Lundi 11 mai 2015

La nuit était tombée lorsque je suis sortie de l’aéroport, le corps un peu déséquilibré, pesant d’une drôle de façon comme s’il ne cessait de glisser vers le bas. J’avais tellement envie de m’allonger, de m’allonger de tout mon long et plus si possible, que seules les surfaces horizontales attiraient mon regard. Avec un peur … Continuer la lecture de « Lundi 11 mai 2015 »

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Mardi 12 mai 2015

De l’été 2012, j’avais le souvenir de ce bar sentant le tabac froid et à l’allure lugubre, dans lequel nous étions entrés et ressortis illico après n’avoir posé qu’un pied sur la moquette rouge sale. Ce que l’envie – voire le besoin – d’un café, ajouté à la pluie qui commençait à tomber, m’a poussé … Continuer la lecture de « Mardi 12 mai 2015 »

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Mercredi 13 mai 2015

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Jeudi 14 mai 2015

Prendre enfin le temps. De toutes les images collectées et des idées que j’ai en tête, je pose enfin ailleurs les idées et les images, un peu pour me mettre la pression, un peu pour voir dans quelque temps ce que ça donne vraiment, un peu pour qu’on me juge. Les images ne sont pas … Continuer la lecture de « Jeudi 14 mai 2015 »

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Vendredi 15 mai 2015

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Samedi 16 mai 2015

Là-haut, là aussi, le paysage a changé : les fougères ont envahi la pente nue. On commence à ressentir l’été, la moiteur, et malgré cette brume éblouissante on regarde l’horizon et cherche encore nos toits. Et le soir, le ciné-club entraîne des éclats de rire inattendus et rafraichissants pendant le Voyage à Tokyo d’Ozu. Un … Continuer la lecture de « Samedi 16 mai 2015 »

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Dimanche 17 mai 2015

Une heure de train, trois quarts d’heure de bus, et c’est l’île d’Awaji, le bord de mer, un air de vacances avec ces palmiers, ce bar, ce bâtiment rose là en face. Le café est léger, le chien rapidement silencieux, je pense à la Californie. Le trajet a été l’occasion de relire les pages du … Continuer la lecture de « Dimanche 17 mai 2015 »

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Lundi 18 mai 2015

Chercher du jus de cranberry, le cochon rose, et les autres « oubliés« .

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Mardi 19 mai 2015

Soleil de fin d’après-midi, lumière chaude. Je suis en train de couper une branche pour rendre l’un des bouquets un peu moins raides, il fait un peu frais une fois arrivé dans les montagnes. Tu m’appelles, tu me proposes que l’on se retrouve, oui je vois où, au bord de la rivière. Alors au bord … Continuer la lecture de « Mardi 19 mai 2015 »

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Mercredi 20 mai 2015

Alors voici Mishima san qui passe, accompagnée. Vieni, vieni!, dit-elle dans son enthousiasme habituel. Et nous voilà à discuter Charlie et voisinage avec une Norvégienne et sa fille. Va falloir songer à réviser mon italien, car j’en perds mon latin…

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Jeudi 21 mai 2015

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Vendredi 22 mai 2015

On pourrait parler du visiteur québécois, de la séance photo-clafoutis, du tee-shirt à fleurs, du vin espagnol. Mais il était question ce jour-là de parler d’ici : notre maison, l’habitat, là où l’on vit. Questionner son « chez-soi » est un exercice intéressant, et me voici donc à parler de ses particularités, de son intelligence, de ses … Continuer la lecture de « Vendredi 22 mai 2015 »

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Samedi 23 mai 2015

Vous pouvez kisu suru la mariée.

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Dimanche 24 mai 2015

Alors, pour la première fois, on sort la table sur la terrasse. Nouveaux convives, nouvelles habitudes peut-être, avant de retrouver le belvédère de F, nouvelle habitude sûrement.

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Lundi 25 mai 2015

C’est la fin du voyage. Les femmes sont devenues domestiques. Les hommes partagent les durs travaux des travailleurs émigrés en Europ : construction des routes, chantiers. Et comme ils ne sont pas « spécialisé », que les salaires son bas et qu’un enfant naït tous les neuf mois, ils vivent à dix, à quinze, dans des baraquements … Continuer la lecture de « Lundi 25 mai 2015 »

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Mardi 26 mai 2015

Apprendre une triste nouvelle lors d’un dîner qu’on ne pourra pas qualifier de frugal et y voir là une vache ironie.

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Mercredi 27 mai 2015

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Jeudi 28 mai 2015

La photographie prise entre ces deux images montrerait 5 collégiens le nez dans leur téléphone portable, assis sur une banquette dans le métro. La similitude de leurs vêtements permettrait éventuellement un sourire et appuierait la question de l’uniforme et des libertés que l’on peut prendre avec l’uniforme. Tous porteraient un pantalon sombre, dont les motifs … Continuer la lecture de « Jeudi 28 mai 2015 »

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Vendredi 29 mai 2015

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Samedi 30 mai 2015

C’est à l’aurore, ou plutôt un peu après, car l’aurore est si tôt qu’elle est presque invisible, que l’on se lève et qu’alors, le guide touristique posé sur la table, tu m’annonces où nous partons. La surprise s’estompe, remplacée par la joie d’aller à Ise – pour s’étonner encore – et au bord de la … Continuer la lecture de « Samedi 30 mai 2015 »

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Dimanche 31mai 2015

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Lundi 1er juin 2015

Tout n’est que mouvements lents, musique et chants, mais j’hésite sur le mot « chant ». Nous n’avons pas lu , avant de venir, ce qui allait se passer sur scène, alors nous ne pouvons qu’être dans une sorte de pure situation, celle du spectateur qui ne sait rien et ne comprend rien ; nous sommes regardeurs, … Continuer la lecture de « Lundi 1er juin 2015 »

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Mardi 2 juin 2015

Il est des endroits du quartier que l’on retient par leurs détails, leur positionnement géographique. Pourtant j’avais oublié que l’on avait remonté ce chemin escarpé ensemble, mon souvenir était personnel, un de ces moments à vélo à chercher les images à faire. Le chemin en question borde la maison de Mishima san et depuis le … Continuer la lecture de « Mardi 2 juin 2015 »

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Mercredi 3 juin 2015

Lorsque j’arrive il est déjà tard, j’ai manqué les présentations, les discours, tout le monde est là, souriant bien sûr, chacun a son exemplaire du livre et tu t’apprêtes à le prendre aussi. Es-tu là depuis longtemps ? Quelques discussions autour de mes activités (réelles ou rêvées) et puis l’on part pour ce dîner tant … Continuer la lecture de « Mercredi 3 juin 2015 »

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Jeudi 4 juin 2015

« On osait pas tout d’abord, rapporte-t-il, regarder longtemps les premières images que [mon père] réalisait. On reculait devant la précision des sujets représentés et l’on croyait que les minuscules figures sur les images pouvaient nous voir ; c’est de cette manière, sidérante, que l’inhabituelle netteté et l’insolite fidélité des premiers daguerréotypes agissaient sur nous » Max … Continuer la lecture de « Jeudi 4 juin 2015 »

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Vendredi 5 juin 2015

Et c’est ainsi que, de fil en aiguille, j’en arrive à écouter 3 fois de suite cette chanson oubliée – même si l’on ne peut pas vraiment oublier Priscilla Folle du désert – parce que, ô surprise, elle est dans ton film que, ô surprise, J conseillait de regarder aux lecteurs de cet article dans … Continuer la lecture de « Vendredi 5 juin 2015 »

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Samedi 6 juin 2015

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Dimanche 7 juin 2015

Le film du soir : 世界の中心で、愛をさけぶ, ce qui veut dire « Au centre du monde, crier son amour ». Tout un programme, n’est-ce-pas ?

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Lundi 8 juin 2015

Il y a, dans ces jours où tu pars si tôt pour prendre le premier train, celui de 6h18, l’avantage de se sentir obligé de se lever tôt pour aller capt(ur)er les rues vides de Kyoto au petit matin. Il est 5h08 quand la première image est prise, Kitayama dori est sans âme apparente, même … Continuer la lecture de « Lundi 8 juin 2015 »

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Mardi 9 juin 2015

Ne pas se préoccuper du temps puisque la saison des pluies s’installe et qu’il va bien falloir s’habituer. Partir équipé comme une éventuelle pluie. Et aller plus loin.

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Mercredi 10 juin 2015

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Jeudi 11 juin 2015

Alors, à la caisse de chez Fresco, l’employée me tend un dé en mousse de peut-être 30cm de côté. Je ne comprends rien à ce qu’elle dit trop vite, mais par ses mouvements de tête et de bras, je devine qu’elle me propose de jeter le dé derrière, dans cette caisse en plastique vert bouteille. … Continuer la lecture de « Jeudi 11 juin 2015 »

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Vendredi 12 juin 2015

Ce n’est que le lendemain qu’on réalisera qu’on avait oublié le fromage dans la quiche. Pas de quoi gâcher la soirée, mais pour notre réputation, c’était un peu sec…    

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Samedi 13 juin 2015

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Dimanche 14 juin 2015

Parfois, pour être un peu plus léger, je n’emporte pas mon appareil photo. Parfois, je le regrette. Sur la terrasse de la Villa, alors qu’on avait installé tréteaux, planches et nappes, certains que la pluie ne viendrait pas nous déranger, c’est le soleil qui est apparu. Là, malin, dans un intervalle nu entre les cimes … Continuer la lecture de « Dimanche 14 juin 2015 »

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Lundi 15 juin 2015

Alors la jeunesse arrive, tas de sacs à dos à gauche de la porte d’entrée, vêtements courts et légers car il fait chaud, aisance malgré une certaine solennité et les voici donc assis par terre. Mais c’est toujours la même question : il fait froid l’hiver ?

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Mardi 16 juin 2015

C’est un peu gras, ce poulet, non ?

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Mercredi 17 juin 2015

Avant de partir, j’hésite. Cravate ou polo ? N’ai-je pas un peu l’air d’un curé ? Cette veste est-elle utile ? Ne fait-il pas, de toute façon, trop chaud ? Une fois sur place j’hésite, comme si je n’étais pas encore habitué, comme si je ne me lassais pas d’être surpris : il faut vraiment … Continuer la lecture de « Mercredi 17 juin 2015 »

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Jeudi 18 juin 2015

Brainstormer avec quelques wagashis et puis filer pour revoir sur grand écran les deux films de Dominique Auvray sur Marguerite Duras. Je pourrais en parler longtemps, peut-être devrais-je en parler longtemps, de ce que produisent sur moi la voix de Duras et certaines phrases, pour lesquelles j’emploie en général le terme de fulgurance, mais je … Continuer la lecture de « Jeudi 18 juin 2015 »

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Vendredi 19 juin 2015

Derrière le comptoir, elle remercie ceux qui valident leur titre de transport – vocabulaire francilien. Soudain la foule. Ses arigato gozaimasu se succèdent, elle répète et répète encore, sans sourciller, sans montrer le moindre agacement sous son sourire et sa voix un peu haut perchée. Je regrette de ne pas avoir de quoi enregistrer, c’est … Continuer la lecture de « Vendredi 19 juin 2015 »

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Samedi 20 juin 2015

L’avantage d’accueillir des amis, outre le plaisir de les voir, est le fait d’aller visiter ces lieux que l’on aime (Genkoan, Daitokuji, Imamiya ou le caviste) ou que l’on ne visite jamais (le pavillon d’or). Et si à ceci s’ajoute un dîner, alors…

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Dimanche 21 juin 2015

Les cordes étaient donc dans la fosse d’orchestre et en provenance du ciel.

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Lundi 22 juin 2015

On pourrait râler, en bon Français, sur le pressing qui ne lave pas, sur le jardinier qui arrache les plus jolies plantes, sur le poisson qu’on recrache. Mais la joie d’avoir su tenir une conversation en japonais pour réserver un restaurant efface tout le reste (même s’il faudra y retourner après avoir appris comment dire … Continuer la lecture de « Lundi 22 juin 2015 »

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Mardi 23 juin 2015

A la VK, l’ambiance est au rangement : trois studios vont changer de résidents. Derniers moments pour eux, de nouveaux à venir pour nous, les mouvements se poursuivent au rythme des mois et des saisons. Sur la table basse, il y a encore ce bouquet d’œillets tandis qu’au sol trottinent quelques cétoines et que G … Continuer la lecture de « Mardi 23 juin 2015 »

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Mercredi 24 juin 2015

Soleil. La fraîcheur du sous-sol pour écouter J.R. parler de perspective et de transformations. La fraîcheur d’une bière, au bord de la Kamo pour n’entendre que le bruit de l’eau.

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Jeudi 25 juin 2015

Ibaraki. Le train local s’arrête un peu partout, dans ces villes entre Kyoto et Osaka, villes oubliées du moindre guide touristique, quelque chose qui pourrait convenir à un exemple de « nulle part ». Il y aurait pourtant un regard à porter sur cette ville étendue, ce territoire construit sans respiration, sans fin. Après les démarches pour … Continuer la lecture de « Jeudi 25 juin 2015 »

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Vendredi 26 juin 2015

J’ai parfois l’impression que la pluie est japonaise. Qu’ici, je l’affronte. Que je m’adapte, peut-être. Qu’elle m’indiffère ? Comme si j’avais oublié les désagréments de la pluie française. En sortant du métro pour rejoindre le musée où tu allais t’exprimer un court instant, la pluie s’abattait. J’avais choisi les bonnes chaussures pour supporter ces cordes, … Continuer la lecture de « Vendredi 26 juin 2015 »

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Samedi 27 juin 2015

Un déjeuner végétalien pour se dire au-revoir, parler des six mois passés, des mois à venir. Dire à un ami écrivain que soi-même on écrit chaque jour est toujours assez étrange, et rassurant concernant l’impact des réseau sociaux sur ce que les autres savent de nous quand ils n’ont pas besoin d’en savoir plus. Je … Continuer la lecture de « Samedi 27 juin 2015 »

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Dimanche 28 juin 2015

Munis du reste de salade de la veille dans une boîte hermétique que par antonomase on appellerait Tupperware, nous voici tout là haut, sur « notre » funagata. On peut se l’approprier : il n’y jamais personne qui vient malgré le panorama, jamais personne sauf une fois, un coureur dont l’énergie nous étonna tant le chemin grimpe, … Continuer la lecture de « Dimanche 28 juin 2015 »

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Lundi 29 juin 2015

« Je sais que c’est beaucoup pour l’être humain, si sujet à s’enkyster à son enveloppe, de s’habituer à l’univers, de penser en fonction de l’ensemble, d’élargir son champ respirable, d’enrichir de réalité l’indispensable réservoir de nos rêves. Pas plus qu’il n’y a  plus aujourd’hui d’économies fermées, de civilisations fermées, il n’y a plus d’imaginations fermées … Continuer la lecture de « Lundi 29 juin 2015 »

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Mardi 30 juin 2015

Ouverture de festival de films. Sans film. Rien ? Non rien, enfin si : une bande-annonce. Alors on échange quelques avis avec ce réalisateur qui découvre enfin le pays, et après le multilinguisme de quelques discours on papote à côté du buffet, ici puis là-bas. Et puis elle arrive : « What are you talking about?« . … Continuer la lecture de « Mardi 30 juin 2015 »

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Mercredi 1er juillet 2015

Sur mon vélo vers le bain public, il tombe quelques gouttes et je pense alors à l’expression « il pleut à moitié ». Une fois au bain, autre humidité, je pense que je pourrais proposer une autre version de ce texte écrit pour Les Lucioles, décrire d’autres corps comme autant de photographies possibles que de corps plongés … Continuer la lecture de « Mercredi 1er juillet 2015 »

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Jeudi 2 juillet 2015

Le temps file. Cinq ans déjà. Sur le mur, projection dandy.

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Vendredi 3 juillet 2015

Ce quartier, vers le nord, dont je fais mon terrain, regorge encore de surprises. Je ne me lasse pas de cette étendue qui tend les bras à la montagne, et bien sûr de cette rue Omiya dont les minuscules commerces et entreprises résument la particularité économique du pays. Je pense alors à cette remarque de … Continuer la lecture de « Vendredi 3 juillet 2015 »

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Samedi 4 juillet 2015

Sa spécialité était de trouver à chaque fois une idée différente pour notre soirée. Une fois, elle m’a emmené manger des brochettes de poulet à Shibuya. Une autre fois, du shabu-shabu à Omotesando. Une autre encore, de la salade de poulpe et du chou coréen, vers la sortie sud de Shinjuku. Tokyo, ville kaléidoscopique, se … Continuer la lecture de « Samedi 4 juillet 2015 »

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Dimanche 5 juillet 2015

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Lundi 6 juillet 2015

Après-midi. Il pleut. Il pleut comme il pleuvait sur le chemin du retour, après être allé acheter des torchons dans ce magasin de Karasuma-Oike qui ouvre à 11h. Il pleut. Abrité sur la terrasse, je tiens mon café d’une main, et de l’autre arrache les mauvaises herbes qui poussent au milieu de la mousse ou … Continuer la lecture de « Lundi 6 juillet 2015 »

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Mardi 7 juillet 2015

Osciller entre tout ce qui fait une journée, une journée un peu différente puisque abîmée par les réactions étranges du clavier faisant craindre le pire – la panne voire l’irréparable fin de l’objet indispensable. Un moment, pourtant, s’arrêter sur Hervé Guibert et son rapport à la photographie, chercher un peu ce que l’on a écrit … Continuer la lecture de « Mardi 7 juillet 2015 »

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Mercredi 8 juillet 2015

Je n’imaginais pas son visage, je n’imaginais pas non plus qu’il puisse être aussi drôle, même si certains de ses écrits cinématographiques – que je n’avais jamais lus – étaient un indice. Et puis, à ta gauche, te souvenais-tu exactement du sien ? Sa présence était due au délicieux hasard des relations personnelles, qui ramènent … Continuer la lecture de « Mercredi 8 juillet 2015 »

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Jeudi 9 juillet 2015

Le film du soir Kita no kanariatachi (« Les canaris du nord » ou cui cui cui dans la neige), agréable voyage dans l’inconnu puisque à Hokkaido, intéressant voyage dans les langues et les cultures puisque les enfants japonais y chante Kalinka, sera coupé au bout d’une heure, fatigués devant ce mélange de mièvrerie et de piétinement … Continuer la lecture de « Jeudi 9 juillet 2015 »

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Vendredi 10 juillet 2015

Lumière ! Au bord de la rivière, je retrouve cette population que, pour l’instant, je ne fais que regarder de loin. Elle rejoint celle que l’on peut observer avec délice à côté de l’Institut dans une cacophonie qui se glisse parfois à travers les fenêtres de la bibliothèque. Sur la berge, les voici donc : … Continuer la lecture de « Vendredi 10 juillet 2015 »

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Samedi 11 juillet 2015

Au fil de la soirée, celle qui attendait simplement N (que l’on n’attendait pas) se transforma en une espèce de personnage à la Hitchock, le film se terminant par son départ sans savoir si elle connaissait vraiment N. Elle était d’une impassibilité étrange au milieu de ce groupe attablé et parlant français. On osait parfois … Continuer la lecture de « Samedi 11 juillet 2015 »

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Dimanche 12 juillet 2015

Un an. Un an japonais. Un an sans fromages ? Pourtant, voici un chèvre galicien sur la table du déjeuner et deux suisses (apporté par un troisième, oserait-on dire) sur celle du soir (et sous les hurlements d’un mythique King-Kong contre Godzilla).

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Lundi 13 juillet 2015

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Mardi 14 juillet 2015

Alors les enfants entonnent l’hymne national japonais et le public majoritairement local en fait autant. Je réalise que je ne l’ai jamais entendu, ou plus probablement je n’y ai jamais prêté attention et surtout que, à mon grand étonnement, je n’ai jamais eu la curiosité de le connaître. J’apprendrai plus tard qu’il est l’hymne le … Continuer la lecture de « Mardi 14 juillet 2015 »

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Mercredi 15 juillet 2015

L’homme fait la circulation. Au milieu de la foule, plus importante que jamais peut-être à cause des prévisions météorologiques qui prévoient un typhon le lendemain et des trombes d’eau le surlendemain, il agite sur bâton lumineux qui éclaire de rouge à un rythme presque régulier son visage marqué par le temps. Je pense alors à … Continuer la lecture de « Mercredi 15 juillet 2015 »

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Jeudi 16 juillet 2015

Au milieu de notre conversation, moi installé, patient, ne voyant sans lunettes que mon visage flou, satisfait d’avoir trouvé ce salon de coiffure à seulement 2340 yens la coupe pour hommes, un salon un peu branché, pas loin de la maison ce qui est assez pratique un jour comme aujourd’hui alors que la pluie menace, … Continuer la lecture de « Jeudi 16 juillet 2015 »

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Vendredi 17 juillet 2015

Le bruit de la pluie sur le toit avait été, la première fois, source d’étonnement. On en parlait parfois avec un sourire. Au bout d’une journée comme celle-ci, où des trombes d’eau sont tombées sans cesse, on rêve de silence mais on monte un peu le volume pour écouter, peut-être trop, jusqu’à la noyade, Where … Continuer la lecture de « Vendredi 17 juillet 2015 »

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Samedi 18 juillet 2015

Le chapitre intitulé « Sans paroles » dans L’Empire des signes est devenu, au fil du temps, un grand sujet de désaccord entre l’auteur et moi, voire toux ceux – permettez-moi de généraliser – qui se confrontent à une langue étrangère encore incompréhensible après des mois de vie dans le pays. « La masse bruissante d’une langue inconnue … Continuer la lecture de « Samedi 18 juillet 2015 »

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Dimanche 19 juillet 2015

Alors, puisque invités à la « yukata party », nous voilà en yukata partis, version occidental qui ne sait pas le porter, qui n’a pas les sous-yukata adaptés et qui, faute de grive, s’évente avec un éventail publicitaire. Mais voici, oh zut, qu’il faut faire le plein. Lirait-on dans les regards brillants du jeune personnel de la … Continuer la lecture de « Dimanche 19 juillet 2015 »

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Lundi 20 juillet 2015

Ils arrivent alors un peu plus tard, une histoire de valise, mais, quoi que jet-lagués, pas sous les yeux. On vient d’apprendre les mots « crème solaire » et « chenille », puisque c’est l’été et que la saison présente quelques inconvénients.  

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Mardi 21 juillet 2015

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Mercredi 22 juillet 2015

Björk chante dans une compil aux airs rétro, 20 ans déjà. Elle raconte qu’elle part se promener avant que l’autre se réveille et qu’elle ramasse des petites choses et les jette dans le ravin. Tu viens de me dire que je devrais me lever tôt, comme toi, qu’ainsi nous irions nous promener lorsque tout le … Continuer la lecture de « Mercredi 22 juillet 2015 »

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Jeudi 23 juillet 2015

Matin, banlieue ouest, université. Après une rencontre où les objets fragiles passent de main en main, nous voici à l’atelier. Poussière, machine… J’ai 15 ans, un bleu de travail, il y a les odeurs de graisses, la fébrilité car il faut être précis, le dégraissant rose et la promiscuité de cette espèce de cage faisant … Continuer la lecture de « Jeudi 23 juillet 2015 »

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Vendredi 24 juillet 2015

Je ne lisais plus Têtu depuis des années, 10 ans peut-être… mais c’est un symbole de certaines années de ma vie qui disparait. L’époque où Internet n’existait pas encore… et surtout l’époque où acheter ce journal, fébrilement, n’était pas un geste anodin. Il fallait le prendre au milieu des revues pornos, là où généralement il … Continuer la lecture de « Vendredi 24 juillet 2015 »

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Samedi 25 juillet 2015

Le lieu est un ailleurs, le bout du bout, un port. Au loin, entre la répétition et la représentation, l’horizon en contre-jour se dévoile un peu, ici on sourit des palmiers qui bordent un bâtiment aux allures d’abandon mais la grille est ouverte. Le spectacle est à mille lieues de la brutalité apparente de ce … Continuer la lecture de « Samedi 25 juillet 2015 »

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Dimanche 26 juillet 2015

C’est un de ces cafés typiques, qui ne laissent rien entrevoir de la rue, d’ailleurs je ne te croyais pas, ce n’étiat pas un café, à mon premier coup d’œil. Je pousse la porte, odeur de café délicieuse, tabourets au bar. On demande deux cafés, deux « hotto kohi » comme on dit ici dans un de … Continuer la lecture de « Dimanche 26 juillet 2015 »

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Lundi 27 juillet 2015

La voici donc qui toque à la porte et, souriante, me tend les cadeaux qu’elle n’avait pas apportés la dernière fois ne sachant pas que j’étais là : deux barres chocolatées en provenance de Belgique et du thé acheté à Stockholm. Berlin, Londres, Paris, Venise sont évoquées dans notre conversation plutôt courte, j’en oublie. De … Continuer la lecture de « Lundi 27 juillet 2015 »

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Mardi 28 juillet 2015

Le film du soir : Dernier Caprice (小早川家の秋), d’Ozu.

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Mercredi 29 juillet 2015

Alors cette fois-ci je vais un peu plus loin. Après la rivière, là où l’on peut descendre pour se tremper les pieds, oui, là, je prends le pont et poursuit la route, la batterie du vélo à 40% seulement. Je n’étais jamais revenu seul dans ce recoin de Kyoto, comme si la montagne était infranchissable … Continuer la lecture de « Mercredi 29 juillet 2015 »

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Jeudi 30 juillet 2015

Le ticket du péage de l’hieizan-way pour monter au mont Hiei précise l’heure d’arrivée (15:29), l’heure de retour (17:24) et le prix à l’image du lieu, c’est à dire élevé (1,160 yens)… le prix à payer pour photographier des biches poseuses et l’horizon duveteux. En petit, en bas, la formule de remerciement. Légèrement froissé, il … Continuer la lecture de « Jeudi 30 juillet 2015 »

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Vendredi 31 juillet 2015

Alors, tandis que l’on quitte la VK, c’est la lune qui s’élève, rond parfait, doré, clin d’œil grand ouvert à la visite (touristique / amicale) du jour.

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Samedi 1er août 2015

La chaleur s’est installée, on ne parle que d’elle, elle assèche, accable, atterre, fatigue et les corps suent ce qu’ils peuvent encore suer. Pourtant, nous voici partis. D’abord Imamiya, la surprise d’un petit marché aux puces chaque 1er du mois et les mochis grillés. Puis, de l’autre côté de la ville, Chion-in, où la climatisation … Continuer la lecture de « Samedi 1er août 2015 »

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Dimanche 2 août 2015

Son nom, sur sa carte de visite, est une exclamation. Il évoque un acteur de kung-fu ou une star d’autre chose, grimpant des marches avec une certaine classe gâchée par cette trop apparente perfection et ce sourire un peu trop publicitaire. D’une extravagante assurance, presque impétueux, il nous parle de cet artiste dont j’ai oublié … Continuer la lecture de « Dimanche 2 août 2015 »

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Lundi 3 août 2015

J’ai été quelqu’un de gai, tu sais, malgré ce qui nous est arrivé. Gaie à notre façon, pour se venger d’être triste et rire quand même. Les gens aimaient ça de moi. Mais je change. Ce n’est pas de l’amertume, je ne suis pas amère. C’est comme si je n’étais déjà plus là. J’écoute la … Continuer la lecture de « Lundi 3 août 2015 »

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Mardi 4 août 2015

Parc impérial. Le ciel à l’ouest est barré d’un trait. Un gardien, vêtement bleu de rigueur, droit, raide. Deux jeunes occidentaux sur un banc, l’un des deux regardant son téléphone, l’autre tout et rien. Une femme au chemisier jaune promenant son chien. Quelques cyclistes prudents sur le gravier. C’est l’heure où les locaux sortent enfin, … Continuer la lecture de « Mardi 4 août 2015 »

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Mercredi 5 août 2015

Tu espérais me rapporter cette spécialité qu’on aime tant, le moelleux cachant la saveur sucrée de la mandarine. Bien sûr je l’espérais aussi. Mais tu ne rapportes, magasin fermé, déçu et désolé, qu’un léger goût de yuzu et quelques fruits couleur de papillon et de nuage…

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Jeudi 6 août 2015

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Vendredi 7 août 2015

Il nous surplombe au-dessus des escaliers, fait la circulation dans la gare, dirigeant d’une voix ferme le flux continu sortant et sortant encore des trains. A côté de lui, ignorant le volume sonore sortant et sortant encore du mégaphone, elle trifouille son téléphone. Les positions sont parfaites, l’angle de vue aussi, mais je ne peux … Continuer la lecture de « Vendredi 7 août 2015 »

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Samedi 8 août 2015

Sur le carnet, pas de mot. Pas d’image. Un samedi pourtant.

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Dimanche 9 août 2015

Il propose Kurama. Pourquoi pas. Mais c’est finalement dans un autre bain qu’on se retrouve, plus proche, plus adapté aux températures du jour. Curieusement l’eau froide est peu fréquentée, le Japonais préférant l’eau chaude. Mais pourquoi ? Pourquoi pas…

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Lundi 10 août 2015

Il y a derrière moi, lors du déjeuner, une caisse de disque vinyles d’autrefois. Il y a devant nous tant de Kurosawa à voir.

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Mardi 11 août 2015

« Oh la la c’est vraiment dur le turrón…. C’est comme le fromage en Mongolie ! »

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Mercredi 12 août 2015

Alors, proposition graphique, je pose sur mes ancêtres des couleurs, avant de poser un visage sur ce prénom et cette rencontre.

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Jeudi 13 août 2015

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Vendredi 14 août 2015

Depuis combien de temps suis-je ici ? Des jours, des semaines, des mois. Peu m’importe. Dans cette ville le temps s’écoule sans forme ni contour, les jours se mêlent jusqu’à se confondre, fluides et désarmés. Olivier Adam, Kyoto Limited Express Je choisis ce livre dans la bibliothèque en prévision de nos vacances. Je ne sais pas … Continuer la lecture de « Vendredi 14 août 2015 »

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Samedi 15 août 2015

Je suis prodigieuse. C’est écrit en caractères majuscules et argentés (des paillettes peut-être ?) sur un morceau de tissu bleu, format de brassard, une bande grise (argentée peut-être) sur un côté. Ce pourrait être un porte-monnaie de grande taille, quelque chose comme 12 centimètres sur 8. L’objet est à terre, je l’aperçois tandis que nous cherchons … Continuer la lecture de « Samedi 15 août 2015 »

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Dimanche 16 août 2015

Et nous voici ensemble, parce que nous réunit cette house, comme un an plus tôt, pour voir le feu au loin dès 20h précises, feu dirigeant les gens d’autrefois vers leur céleste demeure. L’on boit, mange et rit, tel à un banquet astérixien mais où ne furent probablement que peu évoqués nos ancêtres les gaulois. … Continuer la lecture de « Dimanche 16 août 2015 »

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Du lundi 17 au samedi 22 août 2015

Au bout d’un nombre trop important de minutes et de kilomètres, un choc : j’ai oublié mon appareil photo. Il faut des heures pour se faire à l’idée, pour digérer cette idiotie. Un acte manqué ? Il n’y aurait pas forcément eu beaucoup d’images à faire, mais vous me connaissez, il y aurait eu beaucoup d’images faites. … Continuer la lecture de « Du lundi 17 au samedi 22 août 2015 »

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Mardi 18 août 2015

Mais la ville, un jour, de fond en comble fut bouleversée par l’arrivée inopinée qu’on annonçait à son de trompes dans nos murs de « quelqu’un », de quelqu’un, d’un jeune homme de vingt-cinq ans au plus, beau comme le jour, beau comme les dieux, beau comme on n’avait jamais rien vu d’aussi beau (la rumeur s’en … Continuer la lecture de « Mardi 18 août 2015 »

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Mercredi 19 août 2015

On le sait désormais : ce n’est pas qu’Internet est sans scrupule, c’est que créant de l’irréversible, il est sans remords possibles.   Tout ça m’emmerde, pour le dire crument, parce que ça m’est rentré dans le corps directement hier, à la République, et que quand je ne suis pas au bord des larmes je … Continuer la lecture de « Mercredi 19 août 2015 »

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Jeudi 20 août 2015

Alors on ferme les livres et l’on va au musée. Shoji Ueda, poésie familiale et photographique sur dunes de sables. Puis au bain public, le même qu’hier, plonger dans l’eau, plonger dans l’autre et ses tout autres habitudes : les trois enfants jouent, ce n’est pas moi au même âge.

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Vendredi 21 août 2015

Il y a dans la moquette des hôtels quelque chose de triste, comme un mauvais goût poussiéreux. Celui du matin, pour un café, malheureusement sans la mer ou un autre horizon derrière les baies. Celui du soir, pour le o furo, malheureusement sans âme, sans amusement, sans coucher de soleil. En plus il pleut. Et … Continuer la lecture de « Vendredi 21 août 2015 »

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Samedi 22 août 2015

Cette chambre arrondie avec de grandes baies qui s’ouvrent sur un parc, où repose ma grand-mère, dans une vieille bâtisse où ma mère me dit que je suis née – dans cette même chambre. Le parc, autour – où elle est assise, sur un banc – et nous autour. Par terre, sur un rebord, ou … Continuer la lecture de « Samedi 22 août 2015 »

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Dimanche 23 août 2015

Soudain de la musique, là-bas, pas très loin, en bas de la côte peut-être ; j’imagine des lumières, des sourires, des enfants, des danses, j’imagine que cela accompagne parfaitement le sujet de la conversation téléphonique, j’imagine mais ne verrai pas, pourtant cela pourrait faire quelques images de plus, mais il y en a déjà tant. … Continuer la lecture de « Dimanche 23 août 2015 »

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Lundi 24 août 2015

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Mardi 25 août 2014

J’attends alors que la pluie cesse, ou à défaut qu’elle ne soit plus que gouttelettes. Au bain, comme si la pluie y était pour quelque chose, la zone habituellement habitée de quelques deux roues est étrangement vide, et une femme me conseille plutôt de me garer là, à l’intérieur, un peu plus à l’abri. Une … Continuer la lecture de « Mardi 25 août 2014 »

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Mercredi 26 août 2015

Voici qu’alors à peine assis mais déjà plongé dans le petit cahier de japonais, le bus tourne à droite, chemin inapproprié et pour cause, ce n’était pas le bon bus, dans lequel j’étais monté par un mélange de bêtise et d’inadvertance et pourtant avec l’improbable certitude que l’un ou l’autre c’était pareil.

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Jeudi 27 août 2015

Le cabanon est une structure légère presque invisible, toiture métallique largement teintée de rouille. Posé sur l’herbe d’un vert pluvieux, il abrite un long tuyau jaune enroulé et un récupérateur d’eau de la même couleur, assorti également à la zone podo-tactile à droite. Un seau bleu ciel et un panneau de signalisation d’un bleu plus … Continuer la lecture de « Jeudi 27 août 2015 »

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Vendredi 28 août 2015

Alors au détour d’une recherche, je m’enfonce dans des dossiers recopiés à la hâte il y a 14 mois. Des gigas et des gigas encore sur cet ordinateur croulant sous les images et les images, souvenirs de 2011, 12, 13, des rues à Prague, des murs à Nogent, de la brume dans la Somme, des … Continuer la lecture de « Vendredi 28 août 2015 »

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Samedi 29 août 2015

Dans leur maison, transformée en mini marché aux puces, la pénombre est de rigueur, mais l’adjectif sombre ne sied qu’à la lumière, car les rires sont nombreux. A l’étage, une lueur inconnue m’interpelle, là-bas, en face, au faîte du mont Hiei. On s’interroge, bien sûr, incendie ou quoi, jusqu’à ce que tout s’éteigne et que, … Continuer la lecture de « Samedi 29 août 2015 »

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Dimanche 30 août 2015

La maison avait été l’objet d’une description lors d’un déjeuner puis sur trois pages. Dans la lueur du soir qui, décidément, est le sujet du moment, — la lumière ! la lumière ! —, on visite cet endroit rempli d’histoires et — disent-ils, ils les ont entendus, c’est certain — de fantômes. On reviendra sûrement … Continuer la lecture de « Dimanche 30 août 2015 »

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Lundi 31 août 2015

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Mardi 1er septembre 2015

Alors, faisant tournoyer son parapluie, il réalise que Serge Lama jorette.

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Mercredi 2 septembre 2015

Dès qu’un endroit n’est pas très propre on se dit que « ce n’est pas très japonais, ça ». Ce n’est pas très japonais, là, sous et sur ce banc. Pourtant je m’y assieds ; plus loin ce n’est pas mieux. De l’autre côté de la rivière, un son de shamisen, derrière moi le fleuriste où, quel … Continuer la lecture de « Mercredi 2 septembre 2015 »

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Jeudi 3 septembre 2015

Alors, décidant d’économiser environ 200 yens, j’achetai un passe métro pour la journée répondant au nom poétique de 京阪市地下鉄1dayフリーチケット, incluant donc pas moins de trois « alphabets » sur les 4 avec lesquels la langue japonaise jongle au quotidien, sans qu’on sache pourquoi a eu l’idée de coller ce « 1day » en anglais entre les kanjis (métro de … Continuer la lecture de « Jeudi 3 septembre 2015 »

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Vendredi 4 septembre 2015

L’étonnante absence de rapaces à Demachiyanagi mais des libellules, telles toutes celles qui s’agitent au-dessus du champ en face de la maison pour faire concurrence aux oiseaux. Le visage rieur qui nous avait accompagné à Teshima et les éclats de rire du déjeuner. Les ouvrages compulsés à la bibliothèque de l’Institut français pour chercher la … Continuer la lecture de « Vendredi 4 septembre 2015 »

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Samedi 5 septembre 2015

Le film du soir : ゆれる

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Dimanche 6 septembre 2015

Alors, au lieu de « devenir autonome », je lis « devenir automne ». La pluie aurait cet effet là, aussi, de nous rendre poète malgré nous ? Bref… Vous reprendrez bien un petit cake ?

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Lundi 7 septembre 2015

Il reste encore des expériences à faire au Japon, comme celle d’aller chez le dentiste, mais je ne sais pas, alors, que le rendez-vous suivant sera encore plus intéressant. Le reste de la journée fournira un autre lot d’inhabitudes : transformer la chambre en bureau et le sous-sol en chambre, déjeuner entre amis et aller … Continuer la lecture de « Lundi 7 septembre 2015 »

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Mardi 8 septembre 2015

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Mercredi 9 septembre 2015

Correspondance. Le typhon a annulé quelques express, et ce n’est pas à Owase que l’on change de train, mais à Matsusaka, plus tôt, plus au nord, plus loin de la mer. Le boulevard qui fait face à la gare est bordé d’arcades vieillissantes, de façades décrépites, d’abandon, de l’absence totale de renouveau sauf cette petite … Continuer la lecture de « Mercredi 9 septembre 2015 »

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Jeudi 10 septembre 2015

Je vous ai invité parce que je trouve que vous devez avoir vu cela, même si vous vous ennuyez. Junishirô Tanizaki ; Le goût des orties.

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Vendredi 11 septembre 2015

Ton anniversaire, ce jour, raison principale de notre venue ici, ce port, cette baie et derrière le Pacifique. Ciel bleu, légère brume là-bas. Grincement du ponton, chant des rapaces qui commence dans un trait et finit en modulation, onomatopées des corbeaux, bruissement des branchages lorsque les singes s’y promènent, cri d’un héron cendré ou d’une … Continuer la lecture de « Vendredi 11 septembre 2015 »

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Samedi 12 septembre 2015

Quand la ville arrive, bien que ses paysages me captivent, je plonge dans le livre à la couverture blanche, comme si ce n’était pas le jour pour autre chose que les montagnes et la mer, des dentelles de rochers, ce Pacifique plus bleu que tout, l’horizon net baigné d’un soleil franc, les toits aux éblouissantes … Continuer la lecture de « Samedi 12 septembre 2015 »

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Dimanche 13 septembre 2015

On sonne. Quand j’ouvre la porte, l’homme devient figé, bouche bée, aucun son ne sort de sa bouche face à mon visage souriant, frisant de plus en plus l’éclat de rire au fur et à mesure que la scène, semblant durer une éternité, se prolonge. Son « you speak english ? » finalement bafouillé ne sert alors … Continuer la lecture de « Dimanche 13 septembre 2015 »

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Lundi 14 septembre 2015

Je regarde ses yeux, à quelques centimètres des miens, proximité inédite, presque troublante. Elle regarde mes dents, débitant au fur et à mesure de son avancée dans l’exploration de mes gencives des numéros en japonais et en anglais, cette langue indo-européenne semblant fournir, par sa prononciation à la japonaise (ouane, tou, souri, foh, faïvu, sikousou…) … Continuer la lecture de « Lundi 14 septembre 2015 »

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Mardi 15 septembre 2015

Et c’est donc en voyant une sauterelle au mimétisme presque parfait agrippée à une tige, que l’état rogné des fleurs fut expliqué.

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Mercredi 16 septembre 2015

Tout d’abord ce n’est rien, un mouvement insignifiant, quelque chose comme une fêlure sur l’ivoire d’un mur, une craquelure sur un os. Je ne sais pas comment je m’en aperçois, une babiole peut-être qui bouge, les bibelots qui s’ébrouent près de la baie vitrée, quelques points de poussière dans la lumière de l’air. Silencieusement, subtilement, … Continuer la lecture de « Mercredi 16 septembre 2015 »

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Jeudi 17 septembre 2015

Comment on dit « Pomme C – Pomme V » en japonais ?

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Vendredi 18 septembre 2015

Alors, entre mes mains, l’improbable : une cruche datant d’environ 1800 ans. Je m’inquiète que mes doigts en soient pas encore tachés de la viande mangée plus tôt, et prends toutes les précautions possibles pour ne pas faire tomber l’objet ; vous me connaissez… La suite est moins ancienne (plusieurs siècles cependant) : masques de … Continuer la lecture de « Vendredi 18 septembre 2015 »

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Samedi 19 septembre 2015

« Ouais ben tout l’monde fait pas Guernica« , dis-tu. Je souris. (Et Théodore Duret, Hiroshima, l’horreur décrite qui démontre qu’une petite légende vaut parfois mieux qu’un étrange dessin, la tristesse d’un musée vide et d’un restaurant de musée d’art contemporain au mobilier ringard et donc hors-sujet, les retrouvailles, les images belles ou drôles de Judith Cahen, … Continuer la lecture de « Samedi 19 septembre 2015 »

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Dimanche 20 septembre 2015

Nous sommes, de nos ancêtres, les fantômes de chair. Ils se servent de nos corps vivants pour hanter ce monde. Et nous voici, éperdus de tous ces morceaux dont nous sommes faits, et auxquels il convient de donner une apparence unique, cohérent et entière. Nous promenons nos corps constitués des bouts des uns et des … Continuer la lecture de « Dimanche 20 septembre 2015 »

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Lundi 21 septembre 2015

C’est lundi, c’est Nitori.

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Mardi 22 septembre 2015

Et l’on apprit qu’elle ne s’appelait pas Marylin.

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Mercredi 23 septembre 2015

Ôhara. Nous revoici là, bar désuet, toucher du velours et odeur poussière, mais la femme n’a plus les cheveux violets. Le souvenir date probablement de juillet 2012, mais je ne creuse que dans mes souvenirs et pas dans les pages de ce journal. Alors d’autres lieux reviennent, ce petit restaurant au nord de Kibune, loin, … Continuer la lecture de « Mercredi 23 septembre 2015 »

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Jeudi 24 septembre 2015

Et le champ d’en face est redevenu terre ; un peu plus tard, humide.  

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Vendredi 25 septembre 2015

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Samedi 26 septembre 2015

Lors du dîner dans ce restaurant à l’ambiance curieusement parisienne qui fera grincer certaines dents, dont les miennes, étant donnée l’attitude (… remplacer par l’adjectif de votre choix …) des serveurs, lors du dîner, donc, la voici, Japonaise plus française que certains d’entre nous, qui raconte son pays, c’est à dire un certain de côté … Continuer la lecture de « Samedi 26 septembre 2015 »

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Dimanche 27 septembre 2015

Le parfum offert hier par J, une fois sur moi, m’évoque immédiatement celui qui le portait. Il me poursuit toute la journée, accompagné d’un sentiment nostalgique et triste : c’est comme si j’entendais son rire par-dessus la musique, comme s’il était là, assis dans un fauteuil Voltaire, deux doses de Ricard dans un peu d’eau … Continuer la lecture de « Dimanche 27 septembre 2015 »

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Lundi 28 septembre 2015

« I’m wondering if they can fit the building…because they are a big group… » Soleil. La terrasse parisienne serait bondée, on s’y battrait pour une place, même au bord d’un boulevard bruyant. La terrasse kyotoïte, en bordure de rivière, vision sporadiquement troublée par une voiture roulant lentement, est vide. Il n’y a qu’une table et deux … Continuer la lecture de « Lundi 28 septembre 2015 »

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Mardi 29 septembre 2015

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Mercredi 30 septembre 2015

Après l’exercice bimestriel de japonais (1h15 chez le coiffeur, rien que ça), je file vers les étagères de l’Institut, desquelles j’extrais quelques ouvrages desquels j’extrais quelques notes, deux haïkus et le sentiment que le temps va manquer pour tout lire, tout retenir, tout apprivoiser ; une vie ne suffit pas. Enfin d’autres étagères, de bois … Continuer la lecture de « Mercredi 30 septembre 2015 »

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Jeudi 1er octobre 2015

Je ne m’attendais pas, en lisant le discours de Kenzaburo Oé lorsqu’il reçut le prix Nobel de littérature, à découvrir que l’une de ses références était le conte de Nils Holgersson. J’ai 10 ans, le dessin-animé tiré du conte passe à la télévision chaque samedi après-midi et c’est sur le matelas épais et l’édredon fleuri de … Continuer la lecture de « Jeudi 1er octobre 2015 »

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Vendredi 2 octobre 2015

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Samedi 3 octobre 2015

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Dimanche 4 octobre 2015

Vous pourrez m’envoyer les photos ?

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Lundi 5 octobre 2015

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Mardi 6 octobre 2015

Chantal Akerman était comme une cousine, lointaine, rarement rencontrée, dont on nous aurait dit si souvent du bien, rien que du bien. Je n’avais pas souvent rencontré le cinéma de Chantal Akerman, une fois avec ennui, une fois avec plaisir, mais elle était de la famille, la tienne de cœur , donc la mienne par … Continuer la lecture de « Mardi 6 octobre 2015 »

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Mercredi 7 octobre 2015

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Jeudi 8 octobre 2015

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Vendredi 9 octobre 2015

La soirée s’achève, la semaine presque également, et l’on nous embarque vers une surprise, un ailleurs, une grotte, un aquarium, un musée sérieux et farfelu : des coquillages, des poissons, Jules Verne n’est pas loin. C’est un bar, un bar avec alcool, sinon une glace ; alors je prends une glace.  

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Samedi 10 octobre 2015

« Je ne suis pas un homme pastel ». Je lui dis cela alors qu’elle me conseille d’acheter un vêtement dont les couleurs ne me correspondent pas. Je lui dis que tiens, ce sera la titre de mon autobiographie.

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Dimanche 11 octobre 2015

Il y a en entrant dans la maison une odeur que je n’identifie pas tout de suite. Je m’étonne que la porte arrière soit ouverte, je m’étonne de tout ce qu’il y a sur la table, je me demande qui a bien pu passer et laisser là ces surprises, surtout en regardant les étiquettes qui … Continuer la lecture de « Dimanche 11 octobre 2015 »

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Lundi 12 octobre 2015

« Et vous savez pourquoi ils nous ont fait venir ici ? »

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Mardi 13 octobre 2015

Aix Rien. Gustave Flaubert ; Notes d’un voyage en Provence et en Italie

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Mercredi 14 octobre 2015

C’est l’histoire d’une rencontre, celle avec les Bescher. C’était avant 2001, avant les carnets, avant les traces écrites de ce journal, avant les traces des anciens journaux surtout, ceux qu’on ne lit plus, ceux qu’on ne peut plus lire parce que c’est mieux ainsi, même si certains referont surface, ceux d’après 2004 par exemple, ceux … Continuer la lecture de « Mercredi 14 octobre 2015 »

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Jeudi 15 octobre 2015

Sur la table basse, le bonheur de voir des livres. Depuis quelques jours il y avait Flaubert, Riboulet, les lettres manuscrites en marque-pages, en signal, celui de l’amitié. Il y avait aussi depuis trop longtemps maintenant celui, virtuel, toujours en attente, ce prénom en PDF. Et voici que ce soir il y en a d’autres, … Continuer la lecture de « Jeudi 15 octobre 2015 »

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Vendredi 16 octobre 2015

La centrale se situe à peu près à dix mètres au-dessus du niveau de la mer. La vague fera plus de treize mètres. Les premiers plans montrent que le site originaire se trouvait trente mètres plus haut, mais on a raboté la falaise pratiquement jusqu’au niveau de la mer pour économiser les frais de pompage … Continuer la lecture de « Vendredi 16 octobre 2015 »

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Samedi 17 octobre 2015

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Dimanche 18 octobre 2015

– Don’t you think she’s fluent in japanese? – … She can communicate, yes.

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Lundi 19 octobre 2015

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Mardi 20 octobre 2015

Ils sont arrivés hier, discrètement, à l’heure du dîner. Me voici, ce matin, passant la tête puis toquant sur l’armature de la moustiquaire, bruit léger. A sourit et se précipite sur ses chaussettes pour les enfiler, apparemment gêné (qu’elles soient ainsi par terre ou que je voie ses pieds ?) et engage la conversation sur … Continuer la lecture de « Mardi 20 octobre 2015 »

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Mercredi 21 octobre 2015

Au crayon, dans la marge de la page 169 : « très important ». Je m’étonne encore que certains, sans vergogne, griffonnent, mais cette fois cela m’alerte, et j’ajoute un autre post-it jaune pour plus tard relire et mieux comprendre le japon et ses attitudes / habitudes (habittitudes ?).

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Jeudi 22 octobre 2015

J’aurais pu fermer les yeux. C’est une spécificité de la vision. L’ouïe ne la possède pas. Les tympans n’ont pas de couvercle. Mais la rétine a un organe qui fait fonction de couvercle, en l’espèce les paupières. C’était donc facile. Et pourtant, je n’ai pas pu. Hideo Furukawa ; Ô chevaux, la lumière est pourtant … Continuer la lecture de « Jeudi 22 octobre 2015 »

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Vendredi 23 octobre 2015

« Il couine pas Jean-Baptiste »

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Samedi 24 octobre 2015

Alors on prit cette route jamais empruntée…

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Dimanche 25 octobre 2015

Voir l’hiver approcher à cause des soirs frisquets alors que c’est tout simplement l’automne ; rallumer le hibachi.

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Lundi 26 octobre 2015

Le film du soir : Cemetery of Splendour.

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Mardi 27 octobre 2015

La scène est triste: de l’autre côté de la grande vitrine qui ne cache rien, deux femmes pleurent. Soudain le vétérinaire secoue la patte du chat, comme ça, vous voyez ? Comme un jouet, comme un truc mou, flasque, pas comme une patte de chat qui vient de mourir. Alors je ris. Devant l’absurde et … Continuer la lecture de « Mardi 27 octobre 2015 »

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Mercredi 28 octobre 2015

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Jeudi 29 octobre 2015

Cinéma : An, de Naomi Kawase.

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Vendredi 30 octobre 2015

Elles descendent du bus nord-8, en attendent en autre, et en patientant se pincent la joue, comme l’on se tiendrait le menton en jouant à « je te tiens… ». Le nord-1 arrive et elles repartent, sans que je sache si, à leur petit jeu, le but est de ne pas rire.

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Samedi 31 octobre 2015

Le bar est spacieux (donc pas très kyotoïte), agréable (donc très kyotoïte) et de l’autre coté de la vitrine, là, juste à côté de toi, il y a une part de gâteau immense en carton. A l’intérieur, on note surtout la tête de panda en peluche accrochée au mur, telle un trophée. A l’extérieur, je … Continuer la lecture de « Samedi 31 octobre 2015 »

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Dimanche 1er novembre 2015

C’est alors qu’il réalise, tandis qu’ils sont assis l’un à côté de l’autre depuis un long moment et que leur conversation vient de prendre la couleur du thé vert, qu’elle est celle avec qui il correspondait, et qu’il espérait rencontrer.

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Lundi 2 novembre 2015

« Que l’acteur soit bon ou mauvais, faire le cheval c’est ingrat. » in « Histoires d’herbes flottantes » d’Ozu

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Mardi 3 novembre 2015

Mais tu es sûr que l’on va pouvoir emporter ces deux grosses boîtes sur le scooter ? 

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Mercredi 4 novembre 2015

Je vais parfois à Kyoto. Tant d’autobus ça m’étonne encore. Chez moi, tout le monde a une voiture, je ne savais pas déchiffrer un plan de métro, je n’avais jamais utilisé de transport public (pour quelqu’un comme moi, issu de la classe moyenne, c’était bon pour les pauvres). Il m’a fallu un an pour m’y … Continuer la lecture de « Mercredi 4 novembre 2015 »

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Jeudi 5 novembre 2015

C’est vers 6h30 que le ciel du nord se teinte de rose au-dessus des montagnes, sans que l’on sache d’où elle vient cette teinte, si ce n’est peut-être d’une pointe de jalousie face au sud-ouest doré. C’est à 6h38 qu’une autre émotion teinte l’atmosphère : ce joueur de violoncelle, là-bas. Chut !

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Vendredi 6 novembre 2015

Il est comme toujours réservé, peut-être pétrifié pas son anglais chaotique qui m’oblige – et c’est tant mieux – à lui répondre en un japonais autant chaotique. Face à mes questions – Que faire de ces grandes planches ? que faire de ces vêtements en parfait état ? – il n’a pas de réponse, et … Continuer la lecture de « Vendredi 6 novembre 2015 »

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Samedi 7 novembre 2015

Et j’ai digéré la serveuse. Vincent Eggerickx, Mémoires d’un atome

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Dimanche 8 novembre 2015

Il y avait, dans ces étagères ayant récemment subi une bascule de 90°, un numéro d’ArtPress sur la photographie plutôt planqué, à peine feuilleté. Il attendait sûrement d’être réellement utile, et à dix jours de l’accrochage, il le fut – dans un fauteuil vert de chez Zen – , et m’éclaira un peu plus sur … Continuer la lecture de « Dimanche 8 novembre 2015 »

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Lundi 9 novembre 2015

Ce dernier jour avant de retrouver la France, j’erre dans les trop grands magasins, les rayons et les étages en quête de papèterie ou de produits pour restaurer mes chaussures. Comme si je l’avais oubliée, je prends en pleine figure l’absurdité de ce monde ultra-consumériste, dont je suis moi-même acteur et prisonnier, avec tout son … Continuer la lecture de « Lundi 9 novembre 2015 »

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Mardi 10 novembre 2015

Pourquoi t’as acheté du steak haché ? … Ah ouais, tu vas lui faire la cuisine à la meuf de 30 balais ! Retrouver les rayons du supermarché, baigner de nouveau dans une foule parlant une langue qu’on comprend et éclater de rire au rayon frais.

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Mercredi 11 novembre 2015

J’avais oublié que les gens fumaient des cigarettes électroniques. Oui oui, ça m’a surpris un court instant. Et puis, comme hier, plongeant dans les conversations alentours, cette fois à une terrasse, trois chemises neuves dans un sac, j’écoute. Ils ne se connaissent pas. Il dit qu’il aime le cinéma. Et la musique. D’ailleurs il aimerait … Continuer la lecture de « Mercredi 11 novembre 2015 »

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Jeudi 12 novembre 2015

Chercher ses tickets de métro devant les portillons, regarder l’heure et cette fichue machine, faire comme le type qui me passe devant et se glisser dans le portillon, s’asseoir et voir là-bas quatre ou cinq contrôleurs monter dans le métro, détester les cadres de la RATP qui décident d’envoyer des équipes de contrôleurs à 6h30 … Continuer la lecture de « Jeudi 12 novembre 2015 »

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Vendredi 13 novembre 2015

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Samedi 14 novembre 2015

Je suis réveillé par un sommeil troublé, car rien n’est léger depuis hier soir, pas même le sommeil. Je suis réveillé par la peur du nombre que je vais lire, par les larmes. Je suis réveillé, moi ; d’autres non.

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Dimanche 15 novembre 2015

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Lundi 23 novembre 2015

Poussière. C’est un tunnel de poussière blanche qu’il faut franchir pour quitter l’appartement ; ne pas se retourner. Ne pas retourner poussière ? De l’autre côté, il y a un sauveur, des fleurs à la main qui nous accueille tandis que je toussote et m’époussette. J’aime la métaphore, l’idée du bout du tunnel après une … Continuer la lecture de « Lundi 23 novembre 2015 »

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Mardi 24 novembre 2015

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Mercredi 25 novembre 2015

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Jeudi 26 novembre 2015

Au revoir, rendez-vous en avril. Au revoir, merci, j’ai dans la valise une bouteille de pineau, 3 jours de souvenirs supplémentaires et des images du cimetière, encore. Bonsoir Paris, te voici bien changée, triste et plutôt inquiétante en ce premier soir.

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Jeudi 3 décembre 2015

« Vous travaillez dans la mode, monsieur » ? me demande-t-elle avec sa pointe d’accent japonais, en ramassant mon plateau de petit-déjeuner, immuable petit-déjeuner, le même à chaque trajet Paris-Osaka. Elle trouve mon écharpe parfaitement assortie à mon pull ; il faut dire que j’ai remis cette paire de lunettes du même coloris. J’ai fini mon thé, … Continuer la lecture de « Jeudi 3 décembre 2015 »

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Vendredi 4 décembre 2015

Il faut croire que j’ai déjà perdu l’habitude des horaires de bus. Alors tu viens à ma rencontre, moi me dirigeant d’un pas hâtif vers la rivière, guettant les deux roues entre deux réverbères puisque il fait déjà nuit, faisant signe à celui-ci avec mon téléphone, mais ce n’est pas toi. Au restaurant on évoque … Continuer la lecture de « Vendredi 4 décembre 2015 »

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Samedi 5 décembre 2015

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Dimanche 6 décembre 2015

Le japonais l’emporte parfois machinalement sur l’anglais entre nos invités, alors on essaye d’attraper des mots, des verbes, des constructions, exercice linguistique dominical qui permet de se rassurer – puisque l’on comprend parfois, un peu – et de s’agacer – puisque l’on ne comprend pas, souvent, beaucoup.

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Lundi 7 décembre 2015

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Mardi 8 décembre 2015

C’est toujours agréable d’aller à pied jusqu’au métro. 25 minutes de marche, plutôt qu’une dizaine en bus. C’est lorsque l’on arrive au métro, et que l’on se rend compte qu’on n’a pas le moindre moyen de paiement sur soi, que c’est moins agréable. Alors la suite du parcours, le long de la rivière tandis que … Continuer la lecture de « Mardi 8 décembre 2015 »

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Mercredi 9 décembre 2015

Alors ils toquent à la porte, me demandent d’entrer, regardent les taches par terre, puis le plafond. Je leur dis qu’elles sont là depuis le début, leur demande s’il y a un problème, ils grommellent… Je dis « maybe ?« . Et ils ressortent. Ils regardent celles qui sont sur la terrasse et mon air surpris. Et … Continuer la lecture de « Mercredi 9 décembre 2015 »

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Jeudi 10 décembre 2015

α, @KCUA, YDS, consonne, voyelle, consonne, consonne, voyelle…

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Vendredi 11 décembre 2015

Ne jamais prendre son temps dans la salle-de-bain-bureau-chambre-dressing séparée du reste de l’habitation par une porte quand il y a quelque chose sur le feu. Sauf si on aime les plats brûlés. Le film du soir : « 恋人たち« . ええと… T’as tout compris toi ?

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Samedi 12 décembre 2015

Et puis, cette série qui, globalement jouait sur une certaine idée de la bonne humeur au milieu et autour d’un couple en crise, prit un nouveau visage, terriblement grimaçant. F*ck.

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Dimanche 13 décembre 2015

Mince, j’ai oublié de prendre les carottes en photos !

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Lundi 14 décembre 2015

S’éloigner, puisque la clémence du temps le permet. L’idée d’aller plus loin est toujours un peu freinée, bêtement, par les quelques taches habituelles ou pas, qui attendent à la maison, mais qu’importe. Regard sur un plan de la ville, chercher ce qui reste accessible avant de partir au hasard, imaginer ce que l’on peut contourner … Continuer la lecture de « Lundi 14 décembre 2015 »

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Mardi 15 décembre 2015

Je pourrais faire un copier-coller du journal d’hier, puis remplacer sud par nord, ouest par est. Au-nord de Kamigamo, c’est pourtant si près, il y a une de ces zones que j’aime tant, zone frontière entre la ville et la montagne, zone inconnue qui s’étend, et il faudra aller plus loin, là-bas.

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Mercredi 16 décembre

Le documentaire du jour, 犬に名前をつける日, nous entraîne du coté de Fukushima, où certains animaux, chats, chiens, vaches, errent bien tristement. Mais comment on dit « Ouaf Ouaf ! » en japonais ?  

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Jeudi 17 décembre 2015

Tu vois, j’ai dit que j’irais plus loin… Mais le ciel s’est assombri.

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Vendredi 18 décembre 2015

Devant le théâtre de kabuki, c’est un autre genre de spectacle que celui qui se déroule en général à l’intérieur : deux grosses mascottes – un peu ridicules ou amusantes, c’est selon -, et des (personnes déguisées en ??) policiers qui distribuent des mouchoirs. Michel, avec qui nous avons rendez-vous, interrogent les policiers – puisque … Continuer la lecture de « Vendredi 18 décembre 2015 »

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Samedi 19 décembre 2015

« Quand nous mourons dans l’opacité africaine, sur des rafiots birmans croisant en mer de Chine ou dans l’enfer glacé de Madagan, nous ne mourons pas, hommes, comme des chiens, nous sommes des chiens et comme tels nous mourons. Mais quand nous mourons là où l’esprit occidental a placé son centre de gravité et dicte son … Continuer la lecture de « Samedi 19 décembre 2015 »

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Dimanche 20 décembre 2015

Oh bien sûr on pourrait sourire pour la robe. Mais après tout, c’est Noël. Et puis on ne rit pas en écoutant Listz ou Ravel. De toute façon on ne rit pas du tout aujourd’hui après la triste nouvelle du matin, qui se teinte presque de conditionnel, comme si l’incompréhension et le peu d’informations précises … Continuer la lecture de « Dimanche 20 décembre 2015 »

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Lundi 21 décembre 2015

Errer. Le verbe me convient. Habituellement ailleurs. Mais cette période de Noël m’entraîne plus que d’habitude et plus que de raison dans les boutiques, petits et grands magasins (藤井大丸 is my atarashii paradise), et jusque dans les cabines d’essayage, en vain malgré le bleu et le confort de ce blouson, en vain malgré la joliesse … Continuer la lecture de « Lundi 21 décembre 2015 »

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Mardi 22 décembre 2015

Avant qu’elle ne me pose une question à laquelle je ne saurai pas s’il faut répondre par oui ou par autre chose, je lui dis que c’est un cadeau. Alors elle sort une jolie pochette dans une sorte de matière un peu duveteuse et je lui que oui c’est parfait. Hai, kekkô desu… qui veut … Continuer la lecture de « Mardi 22 décembre 2015 »

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Mercredi 23 décembre 2015

Lorsque D m’a envoyé l’info de l’expo, j’ai pensé que c’était des photographies faites par un garçon. En arrivant dans le petit lieu, troisième étage, dehors la pluie, ce sont des dessins à l’encre, quelques-uns seulement, alors on fait vite le tour et déjà sur le palier, elle nous suit, nous demande d’où l’on vient … Continuer la lecture de « Mercredi 23 décembre 2015 »

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Jeudi 24 décembre 2015

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Vendredi 25 décembre 2015

En haut, oui là-haut, dominant la ville, il fait chaud. Mais soudain la pluie. Sur les bords de la rivière, après une descente rapide et glissante, on trouve un café « parfait », un peu kitsch, douillet, température  élevée évidemment, velours rouges, jazz, décoration à l’européenne, bibelots et lampes des siècles précédents, un vase derrière toi (et … Continuer la lecture de « Vendredi 25 décembre 2015 »

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Samedi 26 décembre 2015

Et se retrouver témoin de scènes de dortoirs ou de vestiaires, la jeunesse plus ou moins pubère se comparant les aisselles (entre autres parties du corps, entre autres gestes, entre autres détails qui pourraient s’étendre, mais fermons la parenthèse), dans des éclats de rire, des étonnements, des questionnements ou de franches provocations. Autour, quelques moues.

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Dimanche 27 décembre 2015

Règle numéro 35 pour se sentir un peu plus japonais : se garer en double-file.

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Lundi 28 décembre 2015

A l’aller, vers l’aéroport, c’est très simple : il suffit de ne rien comprendre aux indications pour louper l’entrée de l’autoroute et prendre la suivante, plus loin, là-bas. Au retour, c’est également très simple : il suffit d’une seconde d’inattention ou d’une évidence pour le copilote et c’est le drame : les embouteillages d’une nationale … Continuer la lecture de « Lundi 28 décembre 2015 »

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Mardi 29 décembre 2015

Tandis que la foule des touristes se rue sur les artères commerçantes et les temples conseillés par tous les guides et accessibles par quelques moyens de transport sur ou sous terre, nous retrouvons le Manshuin, havre de paix, après un autre lieu étrangement désert, la ほりかわクリニクoù le docteur Pascher s’était fait rassurant, comme s’il copiait … Continuer la lecture de « Mardi 29 décembre 2015 »

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Mercredi 30 décembre 2015

Tu te souviens ? C’était ici. Il y a toujours cette sinusoïde arc-en-ciel. Et tout là haut, il n’y avait personne.

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Jeudi 31 décembre 2015

« Oh, even when I eat noodles, I have a french accent. »

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Vendredi 1er janvier 2016

Kamigamo d’abord puis funagata bien sûr. Commencer l’année en regardant l’horizon, bien sûr. Commencer l’année en allant au bain, bain sûr. Regarder les corps et le sien dans le miroir, moins sûr.

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Samedi 2 janvier 2016

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Dimanche 3 janvier 2016

Les particularités japonaises – c’est à dire surtout l’absence de réglementation – en matière d’urbanisme offrent au regard du promeneur 2015 2016 une terrifiante multitude de maisons de plastique poussant comme des champignons. Mais, pendant des décennies, elles ont aussi laissé construire des bidules géants faisant office de lieu d’habitation, hôtel… ou clinique dentaire. C’est donc vers l’un … Continuer la lecture de « Dimanche 3 janvier 2016 »

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Lundi 4 janvier 2016

Alors on récapitule ça nous fait donc un Américain, un Ecossais, une Coréenne, deux Japonais puis deux autres, nous, et un Danois dont on copiera bien vite la recette des linguine au citron.  

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Mardi 5 janvier 2016

13h, je pensais que l’on se retrouverait en bas, et c’est finalement sa collègue, par le hasard probable d’une fin de déjeuner, qui passe devant moi, me sourit de manière aussi radieuse que d’habitude et m’invite à monter, tandis que H san, qui l’accompagne, me demande, rigolard, si j’ai bien dormi, puisque il était l’un … Continuer la lecture de « Mardi 5 janvier 2016 »

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Mercredi 6 janvier 2016

Résolution n°1 effectuée. Il n’y a pas de résolution n°2 de toute façon.  

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Jeudi 7 janvier 2015

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Vendredi 8 janvier 2016

Je lui tends ma carte et lui dis que c’est la première fois. はじめてです。Il me montre où sont les vestiaires, bien sûr il faut se déchausser, là-bas les douches, ici les casiers, attention à ne pas oublier le numéro, vous voyez pour la clé il faut faire faire comme ça. Quand j’ai fini de me … Continuer la lecture de « Vendredi 8 janvier 2016 »

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Samedi 9 janvier 2016

Autrefois, à une époque où ma présence en ligne était un bric-à-brac, on pouvait y lire mes réponses au questionnaire de Proust ou de Sophie Calle, laquelle demandait quelle tache ménagère nous rebutait le plus. En ce deuxième samedi de l’année, je trouvais une réponse supplémentaire : le nettoyage du rideau de douche qui a … Continuer la lecture de « Samedi 9 janvier 2016 »

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Dimanche 10 janvier 2016

Non, on ne rit pas d’un sexagénaire qui porte un caleçon long avec des Spiderman dessus.

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Lundi 11 janvier 2016

Il porte une cravate très large, très très large, vert foncé à motifs blancs, et le nœud est tout aussi large. Il est assis en compagnie de trois amis – à leur âge on pourrait même dire camarades – et leurs activités personnelles sur téléphone mobile sont entrecoupées de quelques rires charmants. La frange caresse … Continuer la lecture de « Lundi 11 janvier 2016 »

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Mardi 12 janvier 2016

Le film du soir (parce que notre voisine est une actrice et qu’il faut se tenir un peu au courant) : ラヂオの時間, comédie à l’américaine un poil boursoufflée dont 45 minutes nous suffisent (et pourtant pour une fois il y avait les sous-titres anglais).

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Mercredi 13 janvier 2016

12h25. Bruit de tracteur, parfois un hurlement de chien, comme la veille. Il va déposer son sac poubelle rempli de canettes de bière, qui ne sera ramassé que le lendemain, contrairement aux directives et aux bonnes pratiques qui prévoient un dépôt le matin même. Il est, comme chaque matin d’hiver, vêtu de cette doudoune vert … Continuer la lecture de « Mercredi 13 janvier 2016 »

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Jeudi 14 janvier 2016

Tout se passe bien jusqu’à ce qu’elle me montre une photo d’un fauteuil double. Je comprends bien qu’on doit être s’y mettre à deux, enfin c’est évident, mais que veut-elle que je lui dise ? Est-ce que ça veut dire qu’il y a aussi des fauteuils non-double ? Elle veut juste un « oui oui » ? … Continuer la lecture de « Jeudi 14 janvier 2016 »

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Vendredi 15 janvier 2016

Le film du soir (parce que la voisine etc.) : heu… c’était quoi déjà ?

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Samedi 16 janvier 2016

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Dimanche 17 janvier 2016

Puisque S nous racontait, hier, comment la fiction s’était transformé en réalité pour K (vous savez, la voisine, etc.), nous voilà partis, chez le loueur de DVD, T jaune sur fond bleu, à demander cette série télévisée – nan mais une série télé japonaise, vous imaginez ? -, série dont le nom à l’anglaise suscita … Continuer la lecture de « Dimanche 17 janvier 2016 »

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Lundi 18 janvier 2016

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Mardi 19 janvier 2016

Lui : 会いたかった。 会いたかった です。 Elle (très troublée) : … Nous : Hein ? Quoi ? Qu’est-ce-qu’il a dit ? Reviens en arrière !

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Mercredi 20 janvier 2016

Comme chaque matin, elle passe en courant. Mais ce matin il n’y a pas le bruit des talons qui claquent (batabata) sur le bitume, il y a le son feutré de ses bottes fourrées sur la neige. Et plus tard le silence de la montagne. + Le film du soir : Life, ou l’histoire des … Continuer la lecture de « Mercredi 20 janvier 2016 »

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Jeudi 21 janvier 2016

Ils sont arrivés tôt et ont recouvert d’un film plastique opaque la grille qui donne sur la petite terrasse, exposée au nord, et dont l’usage est de deux ordres – y étendre le linge et permettre une séparation visuelle avec la pièce qui faisant jusqu’en juillet office de chambre -, un film plastique opaque empêchant … Continuer la lecture de « Jeudi 21 janvier 2016 »

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Vendredi 22 janvier 2016

La sueur apparait d’abord sur son crane, là où les cheveux sont ras, au-dessus des oreilles. Quelques minutes plus tard, l’effet des piments est bien plus visible, et il s’éponge sans s’émouvoir, prenant du plaisir à manger ce bol de ramen dans cet agréable petit restaurant, bon et bien situé et donc à noter sur … Continuer la lecture de « Vendredi 22 janvier 2016 »

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Samedi 23 janvier 2016

Nous avions vu les répétitions, il y a presque un an. Nous voici au même endroit pour découvrir ce « Still » et ses moments majestueux après un premier tableau toujours opaque, l’explication se trouvant sûrement dans l’immuable Q&A qui suivait ; allons plutôt au bord du lac.

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Dimanche 24 janvier 2016

Il y a des films de référence, qui, un jour, enfin, dépassent leur aura et quittent l’irréel pour être enfin vus. La Ballade de Narayama fait partie de ces films de référence, entre autres parce que Slow Life y faisait référence et surtout que les spectateurs, eux-mêmes, y faisaient référence. Et voici donc le film, … Continuer la lecture de « Dimanche 24 janvier 2016 »

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Lundi 25 janvier 2016

Je vous ai parlé des cours de danse hawaïenne ?

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Mardi 26 janvier 2016

Le film du soir : Sugihara Chiune, puisque vous ignoriez sans doute, vous aussi, qu’un diplomate japonais avait sauvé des milliers de Juifs durant la 2ème guerre, et que de surcroît nous étions capables de rester là, confortablement installés dans ces mêmes fauteuils rouges décrits il y a quelques jours, pour regarder ce genre de … Continuer la lecture de « Mardi 26 janvier 2016 »

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Mercredi 27 janvier 2016

Je vous ai parlé des cours de danse de salon ?

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Jeudi 28 janvier 2016

Ils sont 6, sales, pelés, pastels. Au milieu, un bac à sable, et au milieu de ce bac un éléphant, autre style, mais bien connu de ma photothèque, la trompe en arc de cercle fièrement plantée dans le bac. Ils sont les frères de ces trois animaux dont l’image trône sur mon profil Facebook depuis … Continuer la lecture de « Jeudi 28 janvier 2016 »

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Vendredi 29 janvier 2016

« Y avait personne pour faire des photos ? » Évidemment, on ressent quelques manques quand on vit ici. Le fromage, c’est la première réponse. Et puis il y a les éponges, parce qu’ici, le synthétique atteint une espèce de paroxysme dont Wikipédia vous parlerait en terme de faible pouvoir d’absorption. Certes, nos visiteurs auront remarqué l’éponge … Continuer la lecture de « Vendredi 29 janvier 2016 »

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Samedi 30 janvier 2016

La voici, heureuse, pour cinq mois je crois, rendez-vous devant la mairie, un verre chez Japonica, point un peu central d’une rue inévitable. Dans son sac, un Sauvignon rouge joliment emballé : « J’ai trouvé que c’était mieux que du papier cadeau. » Le film du soir : Iya monogatari : oku no hito. Où comment être … Continuer la lecture de « Samedi 30 janvier 2016 »

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Dimanche 31 janvier 2016

Le café est à l’étage, il y a de la place à la table le long de la baie vitrée ; il est déjà tard, le last order approche mais nous venons juste pour un café puisque l’on a pique-niqué, là-bas, un peu plus au nord, sur ce coin de rivière rocailleux où les berges … Continuer la lecture de « Dimanche 31 janvier 2016 »

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Lundi 1er février 2016

Et les voici enfin, avec leur attirail et les échelles, grimpant, frottant, ça pousse et ça mousse, donnant aux vitres inatteignables un brillant tant attendu.

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Mardi 2 février 2016

Est-ce que quelqu’un peut me dire pourquoi j’ai écrit « Atarashii kare o tsurete kitaitte » sur mon carnet ? Parce que bon… a priori ça ne veut rien dire.

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Mercredi 3 février 2016

Le film du soir : 俳優 亀岡拓次, littérallement « Actor Kameoka Takuji ».

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Jeudi 4 février 2016

Les Beatles, dont je n’ai pas écouté les chansons depuis une vingtaine d’années, s’immiscent parfois dans d’incontrôlables fredonnements. Ce fut le cas entre 11h50 et 14h20, le temps que le postier, qui m’avait demandé une certaine somme que je n’avais pas sur moi, revienne et puisse encaisser la somme en question, quémandée par le service … Continuer la lecture de « Jeudi 4 février 2016 »

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Vendredi 5 février 2016

Alors les voici épinglées sur le mur gris clair, un gris qu’on qualifiera de souris ou de tourterelle peut-être. Il peut paraître triste de sceller ainsi leur sort, définitivement objets épinglés ou épinglables, mais tel était leur chemin depuis le début, la solution technique bordelaise leur ayant donné un peu de répit. C’est de tout … Continuer la lecture de « Vendredi 5 février 2016 »

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Samedi 6 février 2016

Lorsqu’on ouvre son cœur à un endroit, à un paysage, sans se laisser influencer par les idées préconçues,  se crée un lien particulier : soudain, le paysage commence à  vous parler. Yuko Hasegawa, préface de La Route du Tokaido de Thierry Girard.

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Dimanche 7 février 2016

Depuis l’Europe, les shungas, les estampes érotiques japonaises, semblent être des « objets » presque communs. Mais il n’en est rien et y consacrer une exposition au Japon est un événement (lire à ce sujet l’article de Philippe Pons dans Le Monde). Nous arrêtant devant le musée, un « Oh tiens si on allait voir ça aujourd’hui ! » … Continuer la lecture de « Dimanche 7 février 2016 »

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Lundi 8 février 2016

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Mardi 9 février 2016

Et soudain, c’est tout le Japon dans un tofu.

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Mercredi 10 février 2016

Tu crois qu’il a compris qu’on voulait un gratin ?  

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Jeudi 11 février 2016

« It’s crazy how, by eating berries, they can create this » (K, devant du fil de soie) Le film du soir : 味園ユニバース

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Vendredi 12 février 2016

Je me promets toujours d’aller du côté de ces recoins un peu à part, loin de mon horizon montagneux, ces bouts de ville qui ne sont que ville, même si les avenues de Kyoto pointent toujours du doigt un morceau de vert. C’est le cas ce vendredi, accompagné de D, qui à la sortie de … Continuer la lecture de « Vendredi 12 février 2016 »

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Samedi 13 février 2016

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Dimanche 14 février 2016

Je n’étais jamais descendu là, au bord de la rivière, car l’endroit est inaccessible en vélo, mais bien sûr j’avais vu dans notre quartier, ici ou là, la pauvreté qu’on cache, ces immeubles en particulier… Tu t’étonnes. Nous n’en avions donc jamais parlé ? Et donc ici, plus bas, tandis que l’on chemine, tu prononces … Continuer la lecture de « Dimanche 14 février 2016 »

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Lundi 15 février 2016

Le matin était froid. Il faisait clair dès trois heures. Les hommes se levaient, les mains transies croisées contre la poitrine, le dos voûté. L’intendant passait tour à tour dans le dortoir des ouvriers, puis dans celui des pêcheurs, des marins, et même des machinistes. Il tirait tout le monde du lit, y compris ceux … Continuer la lecture de « Lundi 15 février 2016 »

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Mardi 16 février 2016

C’est la veille, pendant la préparation du dîner, au moment du découpage des carottes peut-être, que  la chanson, pourtant entendue plusieurs fois, s’agrippa à mon oreille ; un coup d’œil sur le titre. Ce mardi, la voici en boucle, 4 minutes et 42 secondes, sans rien pouvoir faire, comme Alfonsina emportée par les vagues.

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Mercredi 17 février 2016

Alors, tandis que je profite de l’eau chaude, semble-t-il efficace contre les courbatures, entourés de retraités silencieux, je me fais la même remarque qu’à chaque fois, sur le volume sonore de la musique dans cet endroit, un peu excessif tout de même, non ? La même musique que dans la salle et, vraisemblablement, que dans … Continuer la lecture de « Mercredi 17 février 2016 »

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Jeudi 18 février 2016

Takeda. Terminus. Le film du soir : まほろ駅前狂騒曲

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Vendredi 19 février 2016

Les visages occidentaux sont rares à la salle de sport. A vrai dire, nous sommes deux dont l’emploi du temps coïncide – et le gabarit aussi. En voici un nouveau, version armoire à glace (sans le brillant du miroir), tirant sur les poids lorsque j’entre et que je l’aperçois là-bas, tirant encore dessus lorsque je … Continuer la lecture de « Vendredi 19 février 2016 »

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Samedi 20 février 2015

C’est alors que l’on se souvient vaguement de son film, que j’avais vu d’un oeil et toi des deux, dans cet avion de juillet 2012. Évidemment on est un peu gênés, puisque elle est là. Le film du soir (qui n’a rien à voir) : 蛇イチゴ

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Dimanche 21 février 2016

La rue Omiya, arpentée tant et tant de fois entre l’avenue Kitaoji et son extrémité nord, réserve encore quelques surprises. C’est ainsi que, derrière ce primeur où je ne m’étais jamais arrêté, se cache en fait ce que l’on pourrait décrire comme un mini-marché avec un volailler (et sa femme) et trois autres étals obscurs, … Continuer la lecture de « Dimanche 21 février 2016 »

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Lundi 22 février 2016

Elle porte un tee-shirt dont les motifs, des coquillages colorés fluos, tranchent avec le reste de ses vêtements noirs, mais dont certains reflets rappellent le nacré de ses lunettes, d’un modèle assez courant pour son âge avec quelques fioritures dans les branches. Elle vient pour la première fois, et montre un certain enthousiasme, peut-être dû … Continuer la lecture de « Lundi 22 février 2016 »

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Mardi 23 février 2016

« J’aime bien éternuer… bizarrement »

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Mercredi 24 février 2016

Nous ne nous étions jamais rencontrés. Il faisait partie des noms qui revenait de temps en temps, dans les paroles de Yukiko, surtout, qui d’ailleurs est là, elle aussi bien sûr, pour ce déjeuner où il est en retard, parce que c’est loin, Shugakuin, oui c’est loin à vélo.

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Jeudi 25 février 2016

Alors on pourrait raconter à nouveau l’ambiance du bain public, plutôt exceptionnelle ce jeudi en raison de la présence de deux yakuzas – puisque à chaque fois que deux hommes sont très très tatoués on dit que ce sont des yakuzas parce qu’il y a peu de chance que ça n’en soit pas -, deux … Continuer la lecture de « Jeudi 25 février 2016 »

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Vendredi 26 février 2016

8h10. Train Thunderbird (サンダーバードー). Les bords du lac Biwa, un soleil éblouissant s’y reflétant, des pins, des campagnes et des villages, le charme d’une passerelle puis la tristesse d’un immeuble, la gare d’Ono où l’on aimera sûrement s’arrêter un jour, champs, rizières, quadrillage et tous ces paysages marronnasses de février, herbes sèches, et puis des … Continuer la lecture de « Vendredi 26 février 2016 »

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Samedi 27 février 2016

On mange le 3ème chou à la crème et je te dis que c’est tout droit, tout droit jusqu’à la mer. Derrière les dunes et les herbes sèches s’étend la mer du Japon ; au loin, comme à chaque fois, on imagine les Corées et la Russie. Et après les dunes et la mer, il … Continuer la lecture de « Samedi 27 février 2016 »

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Dimanche 28 février 2016

Il faudrait parler des petites dames qui attendent, là, pour vendre leurs légumes, leurs crabes ou leur laque, au marché de Wajima. Elles patientent, depuis des années, elles patientent encore ce matin, et tu leur achètes, bien sûr, des carottes plutôt qu’un crustacé ou un bol. Où est donc cette jeunesse qui, en France, anime … Continuer la lecture de « Dimanche 28 février 2016 »

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Lundi 29 février 2016

C’était juste un aller-retour rapide, jusqu’à la boulangerie, pour aller chercher le pain. Mais finalement je suis allé en face, voir si elle n’avait pas des carottes, puis un peu plus loin, et puis, finalement, dans la vallée, voir si par hasard… Un peu plus loin j’ai laissé mon vélo trop lourd, et je suis … Continuer la lecture de « Lundi 29 février 2016 »

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Mardi 1er mars 2016

Mais tu ne mets pas des blancs en neige ?

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Mercredi 2 mars 2016

Le pain que je jette, là, devant la maison, généralement au pied du mur en parpaings, fait le bonheur des oiseaux, petits (moineaux) et grands (corbeaux), et ces moments passés ici pourraient s’appeler « Et je regardais les oiseaux« , même si, bientôt, les insectes s’imposeront dans mon exercice quotidien de contemplation. L’ambiance printanière laisse pourtant imaginer … Continuer la lecture de « Mercredi 2 mars 2016 »

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Jeudi 3 mars 2016

Le parapluie étaient avec les autres, avec les oubliés, oubliés depuis quand ?, trois jours pour le mien. Yokatta !, dit-elle joyeusement, tranchant enfin avec le visage presque grave qu’elle avait à l’entrée.

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Vendredi 4 mars 2016

Vous reprendrez bien un peu de thé dans un bol « 15ème du nom » ?

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Samedi 5 mars 2016

Je t’attends. Il sort du restaurant d’en face, pour accompagner les clients qui partent. Voix posée, haute pour ne pas dire féminine, articulée, bienveillante. Kimono vert clair, pour ne pas dire féminin. Gestes attentionnés, postures délicates, il m’évoque les attitudes marquées des acteurs de Kabuki. Il/elle fait partie de ces personnes dont l’ambiguïté de genre, … Continuer la lecture de « Samedi 5 mars 2016 »

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Dimanche 6 mars 2016

Et soudain, dans l’ambiance feutrée d’un thé offert par un céramiste de renom, Beat it de Mickael Jackson s’échappe des hauts-parleurs, puisque de l’autre côté de la rivière la fête bat son plein pour faire la plus longue brochette de dango au thé vert – 800m – et entrer dans le Guiness. Beat iiiit ! … Continuer la lecture de « Dimanche 6 mars 2016 »

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Lundi 7 mars 2016

« Your good times are just beginning » : le slogan, pour ce qui semble être une chaîne de restaurants, est sur une affiche, dans le métro. Parmi les photographies qui illustrent le support publicitaire, l’une d’elle montre des panneaux indicateurs parisiens dans le 16ème arrondissement (Porte de la Muette, etc.), et je regarde fixement l’ensemble pour … Continuer la lecture de « Lundi 7 mars 2016 »

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Mardi 8 mars 2016

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Mercredi 9 mars 2016

Alors il montre la photo des pages intérieures du catalogue, avec d’autres images bien sûr, on le savait ; sans les images que, lui et moi, je crois, aurions aimées voir. Alors j’en profite, je lui envoie un mail, il me répond, il me dit qu’il viendra, que l’on se verra, et que les aires … Continuer la lecture de « Mercredi 9 mars 2016 »

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Jeudi 10 mars 2016

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Vendredi 11 mars 2016

Dehors, sur le petit chemin qui descend dans la vallée, ça sent le ponzû. Alors au retour j’entre, juste derrière cet homme, en costume, parlant fort, posant des questions, demandant si c’est le seul magasin, parlant vite, disant « Osaka », alors elle va dans l’arrière-boutique – c’est à dire les chais, immenses, abritant d’immenses cuves en … Continuer la lecture de « Vendredi 11 mars 2016 »

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Samedi 12 mars 2016

Il y avait aussi M. et Mme… Elle, blonde solassière, vive, piquante, pétillante. Lui, un homme réservé. C’est toujours la même histoire : le chaud épouse le froid, on se marie pour compenser. On croit s’aimer, on se rectifie. Roger Rudigoz ; A tout prix  

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Dimanche 13 mars 2016

Un café en bord de rivière, un aspirateur sur lequel il suffit d’appuyer sur le bouton rouge, des graines semées, un déjeuner avec Y, une vidange, une exposition de céramique à YDS, une promenade dans le parc impérial, un dîner chez S avec DG. Et l’écriture, ça en est où ?

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Lundi 14 mars 2016

Regarder son carnet une semaine plus tard, et se demander si la journée du 14 mars se résume à l’achat d’un produit à déboucher les tuyaux.

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Mardi 15 mars 2016

Et alors, au bain :  

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Mercredi 16 mars 2016

Soulagé, parce que la commande en langue japonaise s’est correctement déroulée malgré l’invraisemblable découverte que le B4 japonais est plus grand que le B4 international et soulagé parce que voilà, c’est fait, il n’y a plus qu’à attendre la livraison, on part fêter ça, ce petit bar dont tu te souviens. Ton vin est madérisé … Continuer la lecture de « Mercredi 16 mars 2016 »

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Jeudi 17 mars 2016

Tokyo est multicolore. Du vingt-cinquième étage de la tour du quartier de Bunkyô, je regarde la ville, et je le note. Pour ne pas oublier la veille, je note aussi, sur la page précédente, les mots print, bar, anchois, risotto et IFJK. Quelques secondes plus tard, alors qu’elle aussi regarde la ville mais en discutant … Continuer la lecture de « Jeudi 17 mars 2016 »

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Vendredi 18 mars 2016

Tokyo est une surprise permanente. Dans le carnet, j’écris « un tumulte architectonique », histoire de résumer cela en une formule et de me méprendre sur la définition de l’adjectif . Tumulte architectural, donc. Tumulte qui, soudain, par comparaison, transforme presque Kyoto en ennui. Bref, Tokyo est une surprise qui commence, en ce vendredi, par le musée … Continuer la lecture de « Vendredi 18 mars 2016 »

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Samedi 19 mars 2016

Un rayon de soleil les frappe, l’un sourit. Chemises blanches, pantalons gris anthracite, ils sont Tokyo, ou, sans restriction géographique, une image du Japon : salary-men buvant un café devant une supérette. Seules leurs chaussures, que je ne remarquerai que sur la photographie, le lendemain, ne correspondent pas au stéréotype. Ils terminent presque ces trois … Continuer la lecture de « Samedi 19 mars 2016 »

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Dimanche 20 mars 2016

Et sortir exaspéré du pressing. Pas pour une tache mal lavée ou un col mal repassé. Non. Juste parce que l’on n’a rien compris.  

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Lundi 21 mars 2016

Avaler en vitesse un thé. Marcher jusque là-bas, hésitant sur le parcours, Y comme moi, parce l’orthogonalité kyotoïte nous trouble toujours un peu. Avaler un petit quelque chose, devant le théâtre, en souriant aux premiers bourgeons des cerisiers, là, sous le soleil. Entrer dans le théâtre, voir, repartir, ne rien vouloir en dire. Découvrir que … Continuer la lecture de « Lundi 21 mars 2016 »

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Mardi 22 mars 2016

Il me raconte qu’il déménage demain, et que pendant qu’il fait ses cartons, il regarde les Jeux olympiques de Londres en replay. La gymnastique masculine, plus précisément. Et il sourit.

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Mercredi 23 mars 2016

Tu me dis, vas voir, c’est vraiment bien, c’est Galerie sud. Et c’était vraiment bien.

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Jeudi 24 mars 2016

Et le voilà, enfin, le colis et ses 150 exemplaires, m’attendant chez D. J-30. Il reste l’autre partie de l’exposition à finaliser, et cette journée ensoleillée et ses éblouissants contre-jour permettent de clarifier moultes hésitations taraudant mon esprit toujours rempli de doutes dans ces périodes pré-exposition.

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Vendredi 25 mars 2016

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Samedi 26 mars 2016

Partir / revenir. Tout dépend du point de vue.

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Dimanche 27 mars 2016

Alors, dans le train et ces long laps de temps qui séparent les gares et les correspondances, je prends enfin le temps de lire la presse pour n’en extraire étonnamment qu’une seule phrase (« Ce qu’il appartient à la Constitution d’une République sociale de prononcer, c’est l’abolition de la propriété lucrative – non pas bien sûr … Continuer la lecture de « Dimanche 27 mars 2016 »

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Lundi 28 mars 2016

Il y a l’homme dont la tristesse dans le regard est sûrement aussi grande que la misère dans laquelle il vit, et, impuissant, on tend une pièce et l’on rejoint le reste du monde : la légèreté des camarades de L, le château de Rochechouart, la risible médiocrité d’un magasin de porcelaine et l’énigme des … Continuer la lecture de « Lundi 28 mars 2016 »

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Mardi 29 mars 2016

Bibliothèque où je t’attends – et où je finirai vraiment par me demander où tu es passé. Je passe de Chéreau à Rudi Baur, de Bruno Quinquet à quelques griffonnages jusqu’à ce qu’une phrase me happe. « J’ai une amie qui a ramené une chèvre à Paris. Elle l’a mise dans la cour de son immeuble, … Continuer la lecture de « Mardi 29 mars 2016 »

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Mercredi 30 mars 2016

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Jeudi 31 mars 2016

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Vendredi 1er avril 2016

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Samedi 2 avril 2016

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Dimanche 3 avril 2016

L’homme revient dans le wagon, furieux. Voilà dix bonnes minutes qu’on attend de savoir à qui sont ces sacs au-dessus de nos têtes, déposés par un individu décrit comme grand et métis par un jeune homme bien embarrassé lors de sa discussion aux services de sécurité, puis enfoncé dans son siège, le visage passant du … Continuer la lecture de « Dimanche 3 avril 2016 »

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Lundi 4 avril 2016

Aller plus loin.

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Mardi 5 avril 2016

Cognac. La ville presque une inconnue malgré tant d’arrêts à la gare, tant de passage sur la rocade à une autre époque ; à peine ai-je le souvenir d’une promenade, adolescent, en famille sûrement. L’immense drapeau d’une grande marque de cognac flottait-il déjà alors sur la ville ? L’adolescent est loin, vous souriez bien sûr, … Continuer la lecture de « Mardi 5 avril 2016 »

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Mercredi 6 avril 2016

Elle a la gouaille et le look d’une patronne de boîte de nuit : cuir, talons hauts et années d’excès. « Je pourrais avoir un café au lait et un croissant ?« , demande-t-elle au patron du café de la gare d’Angoulême, aussi peu aimable avec sa clientèle qu’avec ses employés. Comme moi, elle attend, femme fatale … Continuer la lecture de « Mercredi 6 avril 2016 »

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Jeudi 7 avril 2016

Retrouver Paris. Apercevoir la place de la République. Retrouver ma coiffeuse, son efficacité et ses « non mais c’est quoi ces cheveux là chéri ?« . Revoir trois visages de l’an dernier. Retrouver les rendez-vous presque improvisés et un peu de Japon dans des serviettes éponges. Avoir l’envie d’une chemise. Te retrouver au café Beaubourg. Découvrir Paul … Continuer la lecture de « Jeudi 7 avril 2016 »

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Vendredi 8 avril 2016

Soudain, le cerveau sous l’effet conjugué de plusieurs plaisirs (amicaux, gustatifs et linguistiques), semble produire une substance plus ou moins (il)licite.

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Samedi 9 avril 2016

(Ajouter ici un extrait la page 78 de Mémoire de fille d’Annie Ernaux) – Et on va où ? – À Bourron-Marlotte.

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Dimanche 10 avril 2016

Quelle croyance, sinon celle de connaissance ? Et quel désir – qui dépasse celui de comprendre – dans cet acharnement  à trouver, parmi les milliers de noms, de verbes et d’adjectifs, ceux qui donneront la certitude – l’illusion – d’avoir atteint le plus haut degré possible de réalité ? Sinon l’espérance qu’il y a au … Continuer la lecture de « Dimanche 10 avril 2016 »

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Lundi 11 avril 2016

Elle allume sa cigarette difficilement, car les allumettes sont un peu humides. La fumée part de l’autre côté, cela m’évite de lui faire remarquer que cela me dérange, de toute façon je n’aurais sûrement rien dit, elle s’en fout, et les centimètres qui nous séparent empestent de sa suffisance et de son égoïsme dont je … Continuer la lecture de « Lundi 11 avril 2016 »

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Mardi 12 avril 2016

Café parisien, fin de matinée entre un café avec ami et un déjeuner avec d’autres. Six lycéens. Terminale ? Jouent aux cartes. – De toute façon il faut que ce soit MLP, qu’elle balaye un peu tout ça – Tu déconnes là ? (visage rieur) – Non non, de toute façon elle pas pas pire … Continuer la lecture de « Mardi 12 avril 2016 »

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Mercredi 13 avril 2016

C’est l’absence de sens de ce que l’on vit au moment où on le vit qui multiplie les possibilités d’écriture. Annie Ernaux ; Mémoire de fille

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Jeudi 14 avril 2016

Ne pas voir GVS, sauf sur une dédicace, à la hâte. Voir A, C, A, Q, L, C…

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Vendredi 15 avril 2016

Pralus. L’une des vendeuses parle de Tahiti avec un type immense, la chevelure bouclée et blonde – vous avez dit surfeur ? Soudain, trois ou quatre mots en japonais, et, heureux d’entendre cette langue, je pousse une sorte de petite rire un peu bête, en tout cas surprenant, pour eux comme pour moi. Ils se … Continuer la lecture de « Vendredi 15 avril 2016 »

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Samedi 16 avril 2016

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Dimanche 17 avril 2016

Revenir. 戻る. Nous sommes accueillis à la sortie de l’avion par une moiteur d’été, des douaniers qui n’insistent pas et un chauffeur de taxi luttant contre le vent puis à la maison par les signes colorés des amies passées par là et par une végétation luxuriante, le printemps ayant verdi la terrasse et la ville … Continuer la lecture de « Dimanche 17 avril 2016 »

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Lundi 18 avril 2016

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Mardi 19 avril 2016

Pourquoi serait-il impossible de se couper le doigt en tranchant des rondelles de banane avec des ciseaux ?

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Mercredi 20 avril 2016

Composition + accrochage = stress + agacement.

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Jeudi 21 avril 2016

Sur les murs, des aires de jeux, celles d’ici, mais pas mes images, ne confondez pas. Je regarde le travail avec attention, interrogation, comparaison et la persuasion que la difficulté photographique du sujet, à cause de la confusion qui règnent dans ces espaces, est un fichu défi, auquel je m’accroche et dont j’ai déjà, peut-être, … Continuer la lecture de « Jeudi 21 avril 2016 »

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Vendredi 22 avril 2016

… ou comment sortir exaspéré d’une expo, avec le sentiment désagréable que le spectateur est oublié et parce que des photographies sur le thème de l’exil mérite un autre traitement. … ou comment te voir sortir heureux d’une autre.

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Samedi 23 avril 2016

La joie et le soulagement d’hier, qui avaient effacés le stress et l’agacement, sont remplacés par des doutes, mais tu me rassureras sur ce que je vois et qui m’obsède, sur ça, là, de traviole. De toute façon, c’est ainsi, c’est ouvert, entrez, dozo haitte kudasai, willkommen, bienvenue, welcooooome.

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Dimanche 24 avril 2016

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Lundi 25 avril 2016

Et regarder passer la jeunesse, indifférente et sportive.

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Mardi 26 avril 2016

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Samedi 30 avril 2016

Les jours passent. Les visiteurs aussi. Dix-neuf, ce samedi : une femme qui ne dit rien, bouche masquée ; K,M&T, déjà là, dans l’une des images ; un homme âgé qui postillonne en me saluant ; deux Américaines dont l’une me sauve en traduisant l’incompréhensible question d’un homme qui entre et demande si c’est gratuit … Continuer la lecture de « Samedi 30 avril 2016 »

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Dimanche 1er mai 2016

Parce qu’un jour ou l’autre, il faudra dire さよなら.

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Lundi 2 mai 2016

« Qu’est-ce-que c’est dur de parler avec un enfant. »

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Mardi 3 mai 2016

T’as voulu voir Morimura et on a vu Morimura. J’ai voulu voir Ikko Tanaka et j’ai vu Ikko Tanaka (et qu’est-ce que j’aime Ikko Tanaka).

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Mercredi 4 mai 2016

L’exposition est un exercice de japonais qui permet, parfois, de faire revenir à la surface de la mémoire des expressions oubliées, comme « par hasard », que l’on exprimera selon l’humeur, par « gûzen ni » ou « tama tama ». Mais ce n’est pas tama tama que H débarqua, puisque il l’avait promis.  

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Jeudi 5 mai 2016

Les petites filles ont l’air de s’ennuyer. Peut-être sont-elles plutôt concentrées, ou un peu inquiètes, ne sachant comment se comporter. Les jeunes hommes ont l’air de s’ennuyer. Que faire en attendant ? L’un bataille avec ses vêtements d’un autre temps. Un autre me regarde, parce que je le regarde, parce que son attitude est photogénique, … Continuer la lecture de « Jeudi 5 mai 2016 »

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Vendredi 6 mai 2016

Alors cherchant au fond de son sac, il s’écria : « Oh, ma crème dessert. »

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Samedi 7 mai 2016

« When i look at this picture, sadness comes to my heart. »

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Dimanche 8 mai 2016

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Lundi 9 mai 2016

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Mardi 10 mai 2016

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Mercredi 11 mai 2016

Il me suit de peu dans le vestiaire ; lui aussi a fini sa séance. Peut-être a-t-il plus forcé que moi. Sur son tee-shirt : « De tout cœu avec vous« . Le R a disparu, une faute de français comme il y en a tant d’autres ici, sur les boulangeries ou les accessoires de mode ; … Continuer la lecture de « Mercredi 11 mai 2016 »

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Jeudi 12 mai 2016

Et puis des photos, enfin je veux dire d’autres, pas celles-ci. Celle d’un photographe chinois, qui donnent envie de faire des portraits, des gens quoi, des gens, du vivant, de l’humain, des gens qui pleurent, des gens qui chantent, des gens qui rient, qui dorment, qui mangent ! Et Les photos d’Alix, qui donnent envie … Continuer la lecture de « Jeudi 12 mai 2016 »

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Vendredi 13 mai 2106

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Samedi 14 mai 2016

Depuis dimanche, j’ai un nouveau téléphone. De marque Huawei, il est mon nouveau lien avec le Japon, après deux ans de téléphone à « pre-paid card ». Depuis dimanche je me sens un peu plus Japonais, du moins un peu plus local : je peux envoyer des sms à mes amis, vous voyez, ça change la vie. … Continuer la lecture de « Samedi 14 mai 2016 »

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Dimanche 15 mai 2016

Nos chemins s’étaient croisés professionnellement et artistiquement, et le voici à Kyoto, jeune retraité dont l’horizon est dégagé. Il nous attend devant le musée, accompagné, occasion de découvrir l’exposition sur le zen ou de revoir le sanjusangendo, puis d’aller déjeuner, là-bas, après que le chauffeur de taxi (au féminin et moins de 60 ans, double … Continuer la lecture de « Dimanche 15 mai 2016 »

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Lundi 16 mai 2016

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Mardi 17 mai 2016

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Mercredi 18 mai 2016

Alors, puisque l’été approche, puisque la chaleur s’immisce, acheter (enfin) l’indispensable éventail, joli motif, que l’on glissera dans son sac. Et puisque le short utilisé depuis presque 12 ans est en état de mort élastique, acheter (enfin) son remplaçant.

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Jeudi 19 mai 2016

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Vendredi 20 mai 2016

Puisque le festival se termine, je pédale d’une exposition à l’autre pour passer de jolies surprises à d’inévitables sentiments d’indifférence, en passant éventuellement par quelques agacements… Avec moi, au milieu du parcours, marchant plutôt que pédalant, ce jeune garçon qui se disait lui-même bizarre dans nos échanges via le réseau social bleu foncé. Il se … Continuer la lecture de « Vendredi 20 mai 2016 »

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Samedi 21 mai 2016

Être sonné. Familier. Être fortement ébranlé sous l’effet d’un choc, d’une émotion. Exemple : Le public a été complètement sonné par le solo de percussions.

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Dimanche 22 mai 2016

Ben… T’as pas pris ton maillot ?

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Lundi 23 mai 2016

Soudain, parmi cette belle journée, joliment accompagné, soudain parce que le calme, la beauté du temple et les beautés qui précédaient, soudain l’émotion. (En attendant une vidéo qui, de toute façon, n’illustrera pas correctement l’émotion en question, je vous mets un dessin…)

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Mardi 24 mai 2016

Alors elle s’étonne, s’assied, et nous apprend comment on dit « C’est confortable. » Comment dit-on, au fait ?

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Mercredi 25 mai 2016

Alors, on pousse la porte de ce restaurant qui n’indique rien d’autre de compréhensible à l’extérieur que sa formule du midi. Et l’on s’émerveille pour « notre » formule du soir.

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Jeudi 26 mai 2016

Sur le carnet, j’ai noté « Azalées ». Comme s’il était possible de les oublier ? Non, du moins pas tout de suite. Mais surtout parce que je me disais que je pourrais en dire quelque chose, parler des taches roses qui ont envahi la ville, les soubassement ouest de la house, les devantures de banques, ici, … Continuer la lecture de « Jeudi 26 mai 2016 »

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Vendredi 27 mai 2016

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Samedi 28 mai 2016

Alors il nous raconte comment son père tentait d’entretenir des relations avec lui et ses frères, via des pratiques sportives, lorsqu’ils étaient enfants : bosses, dents cassées et méthode frisant la noyade en piscine… et nos fous rires.  

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Dimanche 29 mai 2016

Tu m’as dit, hier, où nous partirions. Nagano. Un nouvel ailleurs, un ailleurs inconnu. Dans le train, via Nagoya, ville pour laquelle notre indifférence est inégalable, je passe des kanjis aux paysages. Et Nagano, enfin. Du taxi, voir la ville, d’abord sans charme, et puis le quartier de l’hôtel, tout près du temple, si près … Continuer la lecture de « Dimanche 29 mai 2016 »

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Lundi 30 mai 2016

42 ans, un de plus. L’an dernier tu m’avais offert la mer. Cette année, c’est la montagne, vers laquelle Nagano n’était qu’une étape. La montagne, la route qui se glisse dans les vallées, les petits villages, des fleurs, tant de fleurs, la glace au soba, la forêt et les sanctuaires, des marches et encore des … Continuer la lecture de « Lundi 30 mai 2016 »

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Mardi 31 mai 2016

  C’est à la sortie d’un tunnel qu’elle nous attendent, là, à l’horizon, chaîne enneigée. Oh bien sûr on n’y grimpe pas, pas plus qu’on ne peut aller en haut des pistes, car à Hakuba c’est la saison des voyages scolaires, vous comprenez – et l’on n’a pas vraiment l’air d’un groupe scolaire. Alors on … Continuer la lecture de « Mardi 31 mai 2016 »

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Mercredi 1er juin 2016

Le problème des déchets radioactifs est lui aussi insoluble. Des quantités monstrueuses de terre raclée, d’arbres coupés, sans compter les débris du tsunami contaminés, sont entreposés dans la zone interdite, et en dehors, à perte de vue, dans des milliers de sacs poubelles en vinyle noir, sont certains se dégradent déjà. En septembre 2015, les … Continuer la lecture de « Mercredi 1er juin 2016 »

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Jeudi 2 juin 2016

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Vendredi 3 juin 2016

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Samedi 4 juin 2016

Le paysage a disparu. Là-haut, là-haut où un employé ne voulait pas nous laisser monter en raison de la faiblesse apparente de notre destrier motorisé alors qu’on avait déjà gravi la route, là-haut ils ont supprimé les scories d’une société de loisirs qui rêvait de neige. En cherchant la définition de scorie, parce que je … Continuer la lecture de « Samedi 4 juin 2016 »

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Dimanche 5 juin 2016

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Lundi 6 juin 2016

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Mardi 7 juin 2016

Ah ! Te revoilà !

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Mercredi 8 juin 2016

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Jeudi 9 juin 2016

Les Français de souche touchent-ils du bois pour le rester ?  

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Vendredi 10 juin 2016

N’ai pas écrit les jours précédent. Besoin de temps ? Besoin de se rappeler qu’il faut écrire ? qu’il faut s’extirper des autres vagues, du travail par exemple, de l’apprentissage du japonais bien sûr ? Hier il n’a pas plu ; aujourd’hui, les yeux sont secs dans la maison-lumière que viennent voir de temps en … Continuer la lecture de « Vendredi 10 juin 2016 »

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Samedi 11 juin 2016

La voiture jaune s’arrête. Un couple en descend. C’est monsieur qui conduit, habillé de couleurs rosâtres. Elle, loin des demi-teintes de monsieur, porte une robe Mondrian, carrés blancs lumineux sous le soleil de juin, carré jaune parfaitement assorti à la voiture qui évoque elle aussi les années 60 — une Simca 1000 ? Ils jettent … Continuer la lecture de « Samedi 11 juin 2016 »

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Dimanche 12 juin 2016

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Lundi 13 juin 2016

Alors le fait divers – un de plus – aperçu hier avant de se coucher devient autre chose, une attaque sanglante contre une minorité qui aimerait bien y croire, à l’universalisme. Ici je cherche les mots, ils sont nombreux, ils se bousculent, et les voici remplacés par un peu de beauté, celle de Guimard et … Continuer la lecture de « Lundi 13 juin 2016 »

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Mardi 14 juin 2016

Tu pourrais faire du jardinage en même temps que du japonais… Du jardiponais… L’homme dans la petite boutique, un pas de porte, me dit qu’il va vérifier le prix. Il fait partie de ces commerçants où l’on va de temps en temps, et qui en France ont disparu depuis longtemps : il vend du charbon … Continuer la lecture de « Mardi 14 juin 2016 »

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Mercredi 15 juin 2016

Pero, demandai-je alors inquiet en osant un peu d’espagnol, los 300 estudiantes van a comer ? (ding dong, alerte cerveau) … venir ? … Ou comment se mélanger les pinceaux linguistiques…

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Jeudi 16 juin 2016

– C’est quoi qui fait ce bruit ? – L’essuie-glace du livreur de pizza.

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Vendredi 17 juin 2016

Le bus les ramène de l’école primaire. Vêtements clairs, cartable marron, chapeau de paille pour les filles. Je les filme ; des scènes courtes. Quelques photos aussi, même si, vous l’avez constaté les jours précédents, les couleurs ne sont pas très belles : le petit objet téléphonique est sans conteste si pratique que j’en renie … Continuer la lecture de « Vendredi 17 juin 2016 »

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Samedi 18 juin 2016

Non ! On n’ouvre pas les huîtres avec un marteau !

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Dimanche 19 juin 2016

Il pleut. L’oiseau est mort. Il a heurté l’une des vitres, laissant une trace de plumes là-haut et rappelant celui, de la même espèce, photographié le 26 juin de l’an dernier. Rappelant aussi cette phrase d’Audiberti dans la nouvelle Le Vivier, citée dans ce journal le 18 janvier 2005 — journal disparu me direz-vous, alors la … Continuer la lecture de « Dimanche 19 juin 2016 »

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Lundi 20 juin 2016

Bientôt 17h. Je viens de tourner dans le quartier pour chercher une façade photogénique, un coin de rue typique ou atypique, des géométries, le visage de ce coin de ville. Alors parce qu’il y a ce soleil et ces enfants qui jouent, je reste là, dans ce parc, à les regarder. Il y a deux … Continuer la lecture de « Lundi 20 juin 2016 »

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Mardi 21 juin 2016

Un bruit étrange. Je sors. Le bruit de la pluie. Pourtant il ne pleut pas. Le son vient d’en face, des maisons là-bas, derrière le champ en jachères. Il pleut là-bas. Et puis voilà, ça s’abat, violemment, quelques minutes. Énormes gouttes bruyantes sur le toit, le nôtre cette fois. Je me dis que j’ai bien … Continuer la lecture de « Mardi 21 juin 2016 »

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Mercredi 22 juin 2016

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Jeudi 23 juin 2016

L’oiseau est figé, droit sur ses pattes, par terre. Il n’est pas mort, ce qui serait surprenant vue la position ; tu me dis qu’il cligne des yeux. Je m’approche, il se laisse attraper. Peut-être sonné par un choc dans la vitre. Quelle autre explication ? Il s’envole, s’agrippe au crépis de la maison d’à-côté, … Continuer la lecture de « Jeudi 23 juin 2016 »

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Vendredi 24 juin 2016

Les particularités des corps nus dans les bains publics ont déjà fait l’objet d’un petit texte publié, de rares témoignages dans ce journal, de sourires, d’étonnement, de questions ou de remarques ici ou là. Sans conteste (et sans équivoque), cela pourrait faire l’objet d’une chronique régulière, tant le corps humain, quand on l’observe à tous … Continuer la lecture de « Vendredi 24 juin 2016 »

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Samedi 25 juin 2016

Ils s’appellent Adéiscas, Adelfin, Adhémar, Alysime, Amynthe, Arsive, etc. Elles s’appellent Zaïda, Zélia (comme mon arrière-grand-mère), Zélida, Zélisca, Zénobie, Zéphirine, Zercile, Zulima, etc. Ils sont nos ancêtres aux prénoms improbables, d’une poésie aux consonances parfois pharmaceutiques ou exotiques… et font le ravissement des généalogistes, et le mien en ce samedi matin.

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Dimanche 26 juin 2016

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Lundi 27 juin 2016

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Mardi 28 juin 2016

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Mercredi 29 juin 2016

Règle numéro 32 : toujours s’assurer que c’est un nid d’oiseau avant de toucher une chose grisâtre dans des branchages.

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Jeudi 30 juin 2016

Après l’agacement vertigineux de la séance précédente chez le coiffeur, il s’agissait d’en trouver un autre. J’ai donc choisi le salon pour son nom, « tête », et pour son côté un peu chic entraînant un prix plutôt choc. Ce petit exercice de conversation, avec un employé (heureusement ou malheureusement ?) pas très bavard et semblant ignorer … Continuer la lecture de « Jeudi 30 juin 2016 »

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Vendredi 1er juillet 2016

Désespérer (en voyant le montage de l’interview), demander (qu’elle ne soit pas diffusée), déjeuner (avec A), dépenser (pour un pantalon, et pourtant il fait trop chaud), déplorer (l’obligation d’acheter une montre à 500 yens pour l’examen de dimanche), découvrir (que la petite musique stridente pour la Gion matsuri est de retour dans les rues), de-nouvelles-têtes-rencontrer.

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Samedi 2 juillet 2016

Mais tu es sûr qu’on n’a jamais vu ce danseur ?

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Dimanche 3 juillet 2016

Crayon HB, gomme, salle 410, 12h15, elle déballe le paquet rose pâle qui contient les documents d’examen. Au coin supérieur gauche de la si petite table (coudes dans le vide), mon numéro 260240239. Quinze minutes à attendre. Le stress retombe un peu, mais pourquoi stresser ? Et de quel stress parle-t-on ? Celui généré par … Continuer la lecture de « Dimanche 3 juillet 2016 »

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Lundi 4 juillet 2016

Physiquement il est impeccable, ce que Tausk, chacun tenant de sa mère, est moins. Jean Echenoz ; Envoyée spéciale Vers le sud. Route, montagnes, paysages homogènes, parfois une plaine forcément habitée et cultivée — pas de vide ici, il faut combler le rien, rendre utile le moindre lopin, le petit jardin — aires d’autoroute. C’est aussi ça … Continuer la lecture de « Lundi 4 juillet 2016 »

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Mardi 5 juillet 2016

Nuit trop chaude, et au réveil, température déjà élevée. La confiture est décevante mais le bain du matin dans cette eau limpide fait oublier tout ça. Un peu plus loin, une centre commercial immense, et toujours le vert des rizières, le ciel bleu, les herbes brûlées, strates colorées troublées par l’envie d’un café ; cette … Continuer la lecture de « Mardi 5 juillet 2016 »

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Mercredi 6 juillet 2016

Partir dans l’autre sens et longer la côte. Aller de surprise en surprise, encore. Beauté des paysages, immensité d’une plage où quelques surfeurs vont et viennent, petit café, traces d’autrefois, herbes envahissantes, rouilles, délabrement, bizarrerie architecturale, roches ondulant sous le vent, aquarium autrefois futuriste où l’on regarde danser les poissons, absence de restaurant ou de … Continuer la lecture de « Mercredi 6 juillet 2016 »

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Jeudi 7 juillet 2016

Évidemment, la désertification rurale évoquée dans ce séjour à Shikoku n’est pas totalement inéluctable. Ainsi, étape est faite à Kamiyama où un projet né il y a 5 ans fait vivre un village via restructurations architecturales, espaces de co-working, « hôtel » très joliment dessiné, restaurant français avec produits uniquement locaux, etc. On y croise un jeune … Continuer la lecture de « Jeudi 7 juillet 2016 »

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Vendredi 8 juillet 2016

Une version instrumentale de Copacabana virevolte dans les rayons du Seven/Eleven. En passant avec mes 3 kilos de sucre à la caisse, la femme me dit un truc avec le verbe « fabriquer » donc je souris et confirme : c’est pour faire de la confiture. Je ne précise pas les fruits (abricots et agrumes) car j’ignore … Continuer la lecture de « Vendredi 8 juillet 2016 »

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Samedi 9 juillet 2016

… Au fait, je vous ai parlé du ciel étoilé dans le ciel de Nuno ? …

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Dimanche 10 juillet 2016

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Lundi 11 juillet 2016

Comment inventons-nous nos vies à partir d’un petit nombre de possibles, et comment nos vies sont-elles inventées pour nous par ceux qui ont le pouvoir ? Allan Sekula ; in Défaire le modernisme

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Mardi 12 juillet 2016

Les taches professionnelles de ce mardi ne nécessitent pas une attention profonde – euphémisme. Alors ce mardi j’écoute la radio, non, pas la radio locale, oh je sais il le faudrait, mais la radio française, logo violacé me permettant de passer de Duras à Proust via l’élasticité du cerveau. Bien sûr par moment je ne … Continuer la lecture de « Mardi 12 juillet 2016 »

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Mercredi 13 article 2016

Allongé sur le canapé, tu lis les douze pages que je t’ai envoyées. Évidemment je suis un peu fébrile. Tu me parles de l’écriture, tu dis qu’elle est belle, que ce n’est ni sec ni, ni quoi, ni l’opposé quoi… tu dis surtout qu’il faut poursuivre.

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Jeudi 14 juillet 2016

« Tu as vu comme il a plu cet après-midi ?« . Non je n’ai pas vu car il n’a pas plus à la maison ; dommage, ça aurait peut-être évité que C fasse du jardinage désherbage version Attila… Mais peut-être sont-ce les plantes qui ont fui… Il n’a pas plu, mais je regardais, au loin, le … Continuer la lecture de « Jeudi 14 juillet 2016 »

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Vendredi 15 juillet 2016

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Samedi 16 juillet 2016

La reconnaître, même si elle se cache sous son grand chapeau.

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Dimanche 17 juillet 2016

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Lundi 18 juillet 2016

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Mardi 19 juillet 2016

Non mais ce concerto pour piano de Beethoven, là, pffff… Hashtags pense-bête : #Prokofiev #RoméoEtJuliette #Saint-Saëns #SymphonieNuméro3

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Mercredi 20 juillet 2016

Alors, en arrivant chez le dentiste, l’odeur dans les escaliers. Une odeur comme du sable, me rappelant, je crois, les vacances à Seignosse ; mais j’ai un doute. Évidemment, un étage plus haut, une fois la porte passée, ça sent plutôt les ennuis couronnés.

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Jeudi 21 juillet 2016

Enfin, tout ce temps qu’on roule, beauté du monde orange des villes dans la nuit mal défaite, la masse si pesante de toutes choses de ciment autour de ceux qui y vivent, et dont le train indique la trace sans qu’eux-mêmes se montrent (une fenêtre ouvert sur une pièce vide). François Bon ; Paysage fer … Continuer la lecture de « Jeudi 21 juillet 2016 »

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Vendredi 22 juillet 2016

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Samedi 23 juillet 2016

On évoquait récemment la désertification rurale et les initiatives prises ici ou là pour contrer le phénomène et son inéluctabilité. Nous voilà donc invités à 1h30 de route de Kyoto – une route chauffée par le moteur du van -, à Sasayama, pour découvrir un coin de campagne, s’attabler joyeusement et questionner sérieusement la possibilité … Continuer la lecture de « Samedi 23 juillet 2016 »

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Dimanche 24 juillet 2016

Please push an interphone to turn into maiko. La rue est étonnamment vide et calme. Le quartier est pourtant touristique et « typique », mais il faut croire que la foule s’est ruée tout près d’ici, au sanctuaire, pour la matsuri. Qu’importe : du moment qu’Ellis a quelques pokemons à chasser…

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Lundi 25 juillet 2016

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Mardi 26 juillet 2016

La série du soir : « Dias Police »… Parce que l’on est enfin retourné chez le loueur de DVD (et qu’on n’a toujours pas compris ce que nous a dit le type qui parle beaucoup trop vite mais dont le cerveau fonctionne trop lentement pour ralentir le débit de ses paroles.)

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Mercredi 27 juillet 2016

Au moment de partir de chez lui, il nous tend une enveloppe de chez Daimaru. Nous sommes venus nous recueillir devant les cendres de sa femme, et la coutume veut que, pour cela, l’on nous remercie. On nous remercie de nous être déplacés pour cet hommage, coutume respectable, bien sûr, mais tellement étrange pour nous … Continuer la lecture de « Mercredi 27 juillet 2016 »

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Jeudi 28 juillet 2016

Le film du soir (que l’on avait déjà vu mais que l’on avait oublié) : « Au milieu du monde, je crierai mon amour. »

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Vendredi 29 juillet 2016

Certes, ce n’est pas agréable le dentiste, mais au moins j’ai appris le verbe tsumaru. (Et donc maintenant, ça ne devrait plus tsumaru). (Bon je pensais plutôt faire un parallèle entre notre passage à Shimogamo et le film « Andréa » de Natacha Nisic, mais je vous laisse avec cette histoire de dentiste)

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Samedi 30 juillet 2016

Habiter au nord de la ville, c’est échapper à la fournaise du centre-ville, et s’échapper facilement vers la fraîcheur de la campagne. Notre destination préférée, Ohara, dont le nom se retrouve souvent ici, conjugue un marché, un petit restaurant, un panorama, quelques temples et plusieurs lieux pour pique-niquer ou se baigner… Alors nous y voilà … Continuer la lecture de « Samedi 30 juillet 2016 »

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Dimanche 31 juillet 2016

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Lundi 1er août 2016

Être à Kyoto, venir à Kyoto, c’est une évidence, une habitude, une nécessité pour un bon nombre de nos amis. Parfois, même, en France, ils sont nos voisins. Ils étaient nos voisins, devrais-je dire, tellement l’idée de vivre ici est ancrée – j’allais écrire encrée – pour moi. Pourtant le présent d’une géographie française subsiste. … Continuer la lecture de « Lundi 1er août 2016 »

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Mardi 2 août 2016

Café Bibliotik. Brownie, grammaire et ginger ale en attendant (toi / lui / le rendez-vous). La musique est des années 80, souvenirs d’années de collégien avec ces chansons de Sting qui tournaient en 33 tours et je me demande si le garçon là-bas ne pourrait pas être celui que l’on doit rencontrer. Mais non, me … Continuer la lecture de « Mardi 2 août 2016 »

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Mercredi 3 août 2016

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Jeudi 4 août 2016

Instrumental de How deep is your love, et si je pouvais en sourire je sourirais, mais le dentiste préfère que je garde la bouche grande ouverte parce que c’est plutôt « How deep is your dental problem« . C’est donc la mâchoire engourdie que je passe un court moment au sport pour filer ensuite, suffisamment dé(sen)gourdi(e), à … Continuer la lecture de « Jeudi 4 août 2016 »

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Vendredi 5 août 2016

Là-bas, derrière moi, des cris d’enfants en rouge et blanc, stade de base-ball. Ici, le parc d’un quartier pris au hasard sur la loop-line d’Osaka, où je grignote vite fait quelques sushis en me demandant pourquoi je n’ai pas fait une petite pause dans la fraîcheur climatisée d’un boui-boui quelconque. Osaka. Destination plutôt rare, surtout … Continuer la lecture de « Vendredi 5 août 2016 »

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Samedi 6 août 2016

Hier, nous discutions avec S, au hasard de sujets virevoltant comme virevoltent les discussions lors des soirées à la VK, nous discutions de folklore, ou plutôt nous discutions de la présence de traditions « ancestrales » ici au Japon, et de notre regard sur cela, notre regard personnel se posant plutôt sur le spectateur du-dit folklore que … Continuer la lecture de « Samedi 6 août 2016 »

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Dimanche 7 août 2016

Donc : – mini-clafoutis aux courgettes ; – soupe de tomates froide ; – soufflé aux asperges ; – calamars à l’armoricaine ; – tarte tatin.

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Lundi 8 août 2016

Avoir rendez-vous avec J à 16h, à l’heure où la chaleur est un peu moins forte, notion et impression très relative… Et puis ce bus qui n’avance pas sur Shijo, sensation d’agacement curieusement parisienne, et arriver à 16h20, la chaleur pas vraiment moins forte.

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Mardi 9 août 2016

Le film du matin parce que le soir la chaleur vous assomme : « Moi, moine » (évidemment traduit en français, ça so-sonne pas très bien).  

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Mercredi 10 août 2016

Elle avait demandé à J ce qu’il pensait de Joël Collado, et pourquoi Laure Adler portait des lunettes de soleil le jour où…  Elle avait aussi parlé de sa vision de ce pays, ce Japon qui, pour nous, passe à travers de nombreux filtres, dont celui de la langue, même si nos lectures et nos … Continuer la lecture de « Mercredi 10 août 2016 »

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Jeudi 11 août 2016

Tiens, c’est férié…

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Vendredi 12 août 2016

Dans sa chemise hawaïenne, il n’a évidemment pas l’aspect habituel des salary-men. Mais l’agence de voyage offre de la liberté aussi à ses employés, qui nagent de surcroît dans une ambiance musicale de circonstance. Cela n’empêche pas, pour autant, un peu de stress, surtout lorsque nous lui demandons un ticket dont il ignore tout.

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Samedi 13 août 2016

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Dimanche 14 août 2016

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Lundi 15 août 2016

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Mardi 16 août 2016

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Mercredi 17 août 2016

Les jours passés sont muets, accumulés, comme les images. Les jours à venir seront muets, bercés par le tatam-tatoum (ou le dosdeskaden) des petits trains locaux dont les lignes frôlent la mer. また らいしゅう!

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Jeudi 25 août 2016

21h03. Le train entre en gare de Kyoto. Un train de sénateur, comme dirait La Fontaine, après le départ de Yonago à 11h37 et 6 changements. Il faudrait raconter les 8 jours précédents, Hamasaka, Matsue, Izumo, Hagi, Yonago, décrits dans un carnet bariolé, le tout entrecoupé des paysages aperçus, doucement, au petit rythme des petits … Continuer la lecture de « Jeudi 25 août 2016 »

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Vendredi 26 août 2016

Regarder la quantité d’images. Procrastiner.

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Samedi 27 août 2016

– On a cuisiné quoi, la dernière fois qu’ils sont venus ? – Heu… la même chose je crois. Mais ils ont beaucoup aimé.

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Dimanche 28 août 2016

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Lundi 29 août 2016

9h15. Elle court. Le bruit de ses talons apparaît avant sa silhouette à travers les vitres et cette grille légère qui nous sépare de la rie. Puis elle change de rythme. Moi aussi, reprenant celui des jours de travail.

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Mardi 30 août 2016

Elle est en train de déposer deux sacs poubelles jaunes – c’est mardi. J’apporte le mien. Un bonjour, un excusez-moi, et elle passe au temps qu’il fait – beau – et à mon niveau de japonais – bon, d’après elle. La conversation qui suit est relativement courte – le peu de temps que je passe par jour … Continuer la lecture de « Mardi 30 août 2016 »

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Mercredi 31 août 2016

– Tu as vu les films Alien ? – Heu… j’crois pas… c’est celui qui dit « Maison maison » ? Mais c’est Godzilla que nous étions allés voir, 『シン・ゴジラ』oui oui oui, ben non sans sous-titres, et sans rien comprendre, si ce n’est que pendant les réunions de crise au Japon ça beaucoup et très vite. Et … Continuer la lecture de « Mercredi 31 août 2016 »

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Jeudi 1er septembre 2016

Café Hashimoto. 4 clients. La grande table centrale est vide, il faut venir plus tôt pour écouter les hommes parler entre eux en lisant le journal. À côté de moi, deux femmes discutent. La soixantaine, vêtements noirs, mais l’une a des chaussettes en guipure blanche sous ses chaussures en vinyl et l’autre enfilera avant de … Continuer la lecture de « Jeudi 1er septembre 2016 »

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Vendredi 2 septembre 2016

Il y a alors la photogénie d’une vieille dame aux vêtements couleurs pastels penchée dans le camaïeu brun de la jachère sèche d’en face. Entre elle et moi, toujours cette grille, quelques branches, et la furtivité de la scène.

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Samedi 3 septembre 2016

Il est là-bas ; elle, initiale A, voudrait une photo avec lui, on en rit, « yes i am a fan », elle me demande si je… Lui, c’est la star, vue sur scène parmi 6 autres corps, corps sans tête, corps autres, corps déformés, corps-membres, glissant dans un magnifique environnement noir et blanc, entre ténèbres et … Continuer la lecture de « Samedi 3 septembre 2016 »

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Dimanche 4 septembre 2016

– T’as jamais fait des mots croisés toi… – Non, je déteste. Parce qu’O a pensé à nous, en nous envoyant ce lien, rappelant qu’Internet regorge de trésors, nous voilà écoutant ce que Faulkner pense du Japon, là, dehors, sous les douces – quoi que sonores – stridulations des grillons qui, petit à petit ont … Continuer la lecture de « Dimanche 4 septembre 2016 »

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Lundi 5 septembre 2016

Un homme tousse. Je regarde vers la rue. Homme âgé, petit, rond, casquette noire de base-ball sur la tête, chemise blanche, pantalon crème. Il tient son parapluie comme un club de golf, à l’envers, et fait de grands gestes, comme parfois le font les hommes d’un certain âge, mais plutôt secs, devant leur maison, pour … Continuer la lecture de « Lundi 5 septembre 2016 »

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Mardi 6 septembre 2016

Passer trois heures avec Chantal Akerman. Et une heure chez Koolhass mais c’était moins émouvant. Litote.

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Mercredi 7 septembre 2016

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Jeudi 8 septembre 2016

Tu es loin, cette distance vaguement habituelle entre Kyoto et la capitale. Les nuages et la pluie, aussi, se sont éloignés, me permettant d’enfourcher mon vélo pour aller à Kawaramachi – Marutamachi, dans ce petit magasin de chemises, où je suis sûr de te faire plaisir utilement, même si les doutes s’immiscent toujours lorsqu’il s’agit … Continuer la lecture de « Jeudi 8 septembre 2016 »

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Vendredi 9 septembre 2016

Et c’est à 15h40 que la musique, venant probablement du lycée de Takagamine, se fait entendre. Un instrumental de « The Locomotion » aux basses (poum poum poum) imposantes, air qui trotte (ou se locomotionne ?) ensuite un moment dans la tête, surgissant par exemple dans les transports en commun ou assis sur cette moquette marron qu’il … Continuer la lecture de « Vendredi 9 septembre 2016 »

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Samedi 10 septembre 2016

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Dimanche 11 septembre 2016

On pourrait ajouter ci-dessous la gamme colorée et appétissante d’un restaurant d’Ohara, où nous célébrions cette date, la tienne, un peu en retard (15 minutes à peine, un peu optimiste que j’étais sur le temps pour rejoindre le village depuis la maison du samourai où j’avais donc oui pour un thé, l’amitié passant alors, dans … Continuer la lecture de « Dimanche 11 septembre 2016 »

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Lundi 12 septembre 2016

Le réveil a retenti, mais la paresse et le sommeil l’ont emporté. Jusqu’à ce que le téléphone sonne. Hein ? Déjà ?

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Mardi 13 septembre 2016

Sortir les poubelles à 8h19 n’a rien d’agréable, ni de réellement désagréable. Ce serait même plutôt une activité neutre ; mais ici, cela permet de jeter un œil à gauche, vers les montagnes juste là, et à droite, où ce matin le mont Hiei dépasse des nuages. Mais bien sûr, entre lui et moi, il … Continuer la lecture de « Mardi 13 septembre 2016 »

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Mercredi 14 septembre 2016

Mais… vous allez laisser ça comme ça ?

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Jeudi 15 septembre 2016

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Vendredi 16 septembre 2016

C. est arrivée un peu plus en retard que moi au lieu de rendez-vous : ayant pédalé très vite, j’avais limité les dégâts, et m’étais donc mis à l’ombre, surveillant le point prévu en sueur. Nous avons déjeuné, sur cette portion un peu ingrate de Marutamachi, dans un petit restaurant charmant et vide – l’horaire … Continuer la lecture de « Vendredi 16 septembre 2016 »

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Samedi 17 septembre 2016

« Non mais c’est fou, les gens à Paris, ils ont tous des fêtes d’anniversaire. » La radio – à savoir France Culture – m’accompagne chaque jour en pointillés – de longs pointillés -, depuis deux ou trois semaines, en raison de tâches professionnelles le permettant, et sûrement en raison d’une envie furieuse : écouter les gens … Continuer la lecture de « Samedi 17 septembre 2016 »

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Dimanche 18 septembre 2016

Je crois qu’il pleut vraiment.

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Lundi 19 septembre 2016

Sur la table basse, les lectures à venir, Faye, Del Amo, signes visibles de ton retour. Sur la table du déjeuner, des fromages, signes gustatifs de ton retour. Dans l’armoire, la valise, quelques vêtements rangés et l’odeur résistante du fromage, signe odorant de ton retour et de l’insuffisante protection d’un sac plastique.  

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Mardi 20 septembre 2016

Alors, soudain, la pluie s’arrête. Et le vent. Je pars, pour un court instant seulement, d’une part pour prendre l’air, d’autre part parce que les vases sont moribonds, le contenu du frigo imparfait, le tofu tentant, ton retour attendu. Alors il ne faut pas oublier de regarder le ciel, sur lequel on a tant maugréé … Continuer la lecture de « Mardi 20 septembre 2016 »

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Mercredi 21 septembre 2016

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Jeudi 22 septembre 2016

Elle veut savoir où on achète les plantes, comment, pourquoi… Je bafouille, mon anglais se prend les pieds dans les racines… que dire ? Les interviewes ont pourtant tendance à m’amuser mais l’alignement des pots sur la terrasse ne me semble être un sujet très passionnant malgré l’intérêt que j’y porte quand il s’agit de les … Continuer la lecture de « Jeudi 22 septembre 2016 »

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Vendredi 23 septembre 2016

S’octroyer une pause musicale pour partir aux antipodes, en se disant qu’il faudra y aller puisque l’on y pense depuis longtemps et en se disant qu’il faudra en savoir un peu plus sur ces 2000 réfugiés partis au Chili grâce à Pablo Neruda et dont l’histoire, au hasard d’une interrogation (parce qu’il va bien falloir … Continuer la lecture de « Vendredi 23 septembre 2016 »

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Samedi 24 septembre 2016

Et on aura revu Y, à Hiroshima. Et vu le travail de Justine, beau, si beau.

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Dimanche 25 septembre 2016

Où il serait question d’objets, aux puces ou chez Perriand.

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Lundi 26 septembre 2016

Au matin, la lumière est belle, elle offre au mur de la cuisine des ombres semblant inédites. Et puis j’allume l’ordinateur, Internet, Facebook… et la lumière, à la lecture d’une bien triste nouvelle, s’éteint.

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Mardi 27 septembre 2016

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Jeudi 29 septembre 2016

Arcades sur Sanjo. Musique de Un homme et une femme, sans les voix, sans les chabadabada. Je viens de laisser M et P après un déjeuner épatant — retourner dans ce restaurant — et un café charmant — retourner dans ce café —, et viens d’acheter quelques cartes, graphisme délicat et simple. Soudain de dos, … Continuer la lecture de « Jeudi 29 septembre 2016 »

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Vendredi 30 septembre 2016

La présence d’amis permet toujours d’aller ailleurs, là où l’on ne va jamais, ou si peu. Après un passage à la VK, le petit sanctuaire là-haut est une destination inévitable : plongé au milieu de la forêt, il offre, peut-être plus que d’autres lieux, le sentiment profond de la frontière entre la ville, qu’on touchait … Continuer la lecture de « Vendredi 30 septembre 2016 »

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Samedi 1er octobre 2016

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Dimanche 2 octobre 2016

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Lundi 3 octobre 2016

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Mardi 4 octobre 2016

Osaka. Un emploi du temps enfin allégé me permet de revenir dans la cité bouillonnante pour récupérer mon objectif 50mm, joliment réparé. C’est cependant au 35mm que je regarde la ville, du moins une petite portion entre les deux gares d’Osaka et de Shin-Osaka. Entre les deux, le Yodo, fleuve imposant ici son embouchure et … Continuer la lecture de « Mardi 4 octobre 2016 »

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Mercredi 5 octobre 2016

Et, au milieu d’une journée de travail (à faire et refaire ce que les hackers défont), un petit bijou (mais c’est mercredi, maman n’est pas joignable). http://arteradio.com/son/616550/c_est_maman

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Jeudi 6 octobre 2016

Voici que je retrouve, en ce jeudi, l’usage du 50mm récupéré mardi. Il faut aller réserver un restaurant, et mon aisance linguistique, fragile, me pousse à me rendre sur place. Fermé : le petit panneau l’indique, la porte qui ne glisse pas le signale également, il est pourtant 13h30, tant pis. Je remonte, sur mon … Continuer la lecture de « Jeudi 6 octobre 2016 »

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Vendredi 7 octobre 2016

Après avoir visité cette jolie maison, nouvelle maison, tatamis noirs et bois clairs, petits détails et grandes idées, on évoque les constructions, poussant comme des champignons, comme celle qu’il y a en face du petit restaurant qui a été sa cantine cette semaine et où le propriétaire l’a donc saluée comme il se doit en … Continuer la lecture de « Vendredi 7 octobre 2016 »

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Samedi 8 octobre 2016

Ils repartent, déjà, et puis la journée passe, en attendant la pluie, qui ne viendra que le soir, après la promenade. La vie au Japon, c’est parfois lutter contre l’humidité, râler contre la moisissure qui s’est glissée ici ou là, s’agacer de l’odeur tenace. La vie ici, c’est aller faire un tour, s’arrêter là, sur … Continuer la lecture de « Samedi 8 octobre 2016 »

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Dimanche 9 octobre 2016

Poum. Deux oiseaux tombent face à moi, ils viennent de heurter la baie. Deux, batifolant sûrement. Je me précipite. L’un des deux meurt après quelques derniers mouvements de patte. Le deuxième gigote un peu plus, et si toute mon attention ne sert à rien après un tel choc, le voici qui reprend ses esprits, et … Continuer la lecture de « Dimanche 9 octobre 2016 »

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Lundi 10 octobre 2016

Non, je suis désolé, mais on ne voit pas la mer. Parce que l’on ne peut pas voir la mer d’ici.

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Mardi 11 octobre 2016

Kurama. Après la montée vers le (si beau) temple – et sa crypte, que j’ai failli manquer – et après le petit resto : le bain. Au bain, il est souvent question de la pudeur, celle des gens pas habitués, ou de l’absence de pudeur qui surprendrait par exemple l’adolescent français que j’ai été… Voici … Continuer la lecture de « Mardi 11 octobre 2016 »

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Mercredi 12 octobre 2016

C’est dans l’un de ces pseudo cafés français, répondant au nom de « Délifrance », qu’on les retrouve par hasard, après quelques sms n’ayant pas précisément défini le lieu de rendez-vous près de la gare. Ils reviennent de quelques coins du Japon, ici où là, et puis ils repartiront. Mais reviendront. Eux aussi. Parce que… parce que.

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Jeudi 13 octobre 2016

Ohara, bord de rivière. Il gare sa camionnette, sort un peu de matériel dont sa tondeuse, qu’il démarre. Et il part balayer. Alors il n’y a plus que ça, le bruit. Le bruit inutile, surtout. Mais ça ne le gêne pas lui. Il fallait bien qu’il l’allume, il va s’en servir. Tôt ou tard.

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Vendredi 14 octobre 2016

La soirée d’hier avait déjà germano-nippone, avec discours en langue locale, accent d’origine et mixité culinaire. Et nous revoilà, pour un film cette fois, où l’anglais s’immisce aussi, langue universelle ; un film où l’on retiendra surtout les rapports humains, la rencontre et bien sûr la triste réalité des habitants de la région de Fukushima. … Continuer la lecture de « Vendredi 14 octobre 2016 »

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Samedi 15 octobre 2016

La lumière est très basse. Deux bougies. On vient de manger un délicieux gâteau (un wagashi… un kinton pour être précis), de boire un macha servi dans des bols incroyables. Auparavant, voyez-vous il y avait eu un long moment de méditation zazen, une première pour moi… surtout avec un bon gros rhume qui fait renifler… … Continuer la lecture de « Samedi 15 octobre 2016 »

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Dimanche 16 octobre 2016

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Lundi 17 octobre 2016

Dans les hauts parleurs : http://arteradio.com/son/61657945/de_guerre_en_fils_1

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Mardi 18 octobre 2016

Ils sont venus dans le quartier, alors nous voilà, eux et moi, pédalant jusque « là-haut », Takagamine, et son petit restaurant de soba… fermé. Au temple Genkoan, la faim commence donc à se faire sentir, et, c’est « en bas » que l’on déjeune, délicieuse simplicité, où l’on parle par exemple de l’Afrique et des lever de soleil … Continuer la lecture de « Mardi 18 octobre 2016 »

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Mercredi 19 octobre 2016

Midi trente. Je t’attends. Pointe de Demachiyanagi, lumière belle. Sur les bords de la rivière, le jaune et de rouge ont commencé à s’immiscer dans les arbres. La petite fille joue, des personnes âgées se retrouvent, un couple d’étudiants vient déjeuner et puis elle lit, sa tête à lui sur ses cuisses. Avant moi, sur … Continuer la lecture de « Mercredi 19 octobre 2016 »

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Jeudi 20 octobre 2016

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Vendredi 21 octobre 2016

Il arrive en pull multicolore au milieu de la foule neutre (des gris, des gris, des gris, un beige ici, des noirs bien sûr, du bleu marine saupoudré, et moi-même peu éclatant dans ce gilet bordeaux). Le pull est très ample, bien plus que les coupes ajustées des hôtes, même si, dans les rayons de … Continuer la lecture de « Vendredi 21 octobre 2016 »

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Samedi 22 octobre 2016

Alors on loue une voiture et on part vers là-bas, sud-est du lac, Shigaraki, Iga… parce que l’on t’y attend, parce que l’on aime ce coin, parce que l’on aime retrouver la campagne, voir un autre horizon et ces autres gens, prendre des routes bordées d’arbres à kaki ; le ciel est gris. Au Miho … Continuer la lecture de « Samedi 22 octobre 2016 »

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Dimanche 23 octobre 2016

Having parted with the evening glow I meet with night. But the angrier red clouds go nowhere and just hide in darkness. I don’t say goodnight to the stars for they always hide in daylight The baby I once was yet remains in the center of my growth rings. No one ever, I think, vanishes. … Continuer la lecture de « Dimanche 23 octobre 2016 »

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Lundi 24 octobre 2016

Temple Manshuin. Elles posent ; la mère et la fille, probablement. C’est le père, probablement, qui prend la photo. La lumière est magnifique, mais avec ce jardin dans le dos, on peut imaginer un contre-jour. À mes pieds, la moquette rouge est frappée par le soleil, et les boiseries ont pris cette teinte rouge elles … Continuer la lecture de « Lundi 24 octobre 2016 »

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Mardi 25 octobre 2016

Scène 1. Matin. Marché aux puces. Je m’accroupis, regarde des tasses, juste comme ça… Le vendeur se lève, me dit que c’est époque Meiji et que ce sont des vues du Mont Fuji. Et il s’approche, prend une tasse, me redit que c’est Fuji san, et pointe du doigt non pas une, mais deux montagnes… … Continuer la lecture de « Mardi 25 octobre 2016 »

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Mercredi 26 octobre 2016

Les histoires comme celles-ci sont pareilles au Nil, elles n’ont pas un commencement. Elles en ont une myriade. Et toutes ces sources engendrent des rus qui se jettent, l’un après l’autre, dans le cours principal du récit – le grand fleuve. Prenons une de ces sources. Nous sommes à la mi-décembre 1977, la nuit tombe … Continuer la lecture de « Mercredi 26 octobre 2016 »

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Jeudi 27 octobre 2016

J’avais appelé la veille pour prendre rendez-vous. La voix était rapide, l’anglais bancal, les propos presque incohérents, mes réponses n’avaient pas le temps d’être prononcées mais le tout était plutôt folklorique et j’avais plutôt ri en raccrochant, quoi qu’un peu inquiet tout de même, mais pour une consultation dermatologique je ne risquais pas grand chose… M’y … Continuer la lecture de « Jeudi 27 octobre 2016 »

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Vendredi 28 octobre 2016

Le film du soir : そこのみにて光輝く (dont on dira le plus grand bien quand on en parlera).

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Samedi 29 octobre 2016

Ils partiront demain, les voilà donc à déjeuner, duo inséparable… jusque dans les chaussettes à l’envers… mais dont la différence se fera sur le goût pour les trottoirs. Non pas ceux des villes, mais ceux des tartes. Le film du soir : オカンの嫁入り, dont on dira moins de bien…

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Dimanche 30 octobre 2016

Les dessins sont sages, animaliers, amusants ici ou là ; bestiaire aquarellé où les hasards de la matière proposent des pelages inédits. L’auteur, revu récemment au hasard d’une soirée, est un visage croisé de temps en temps avec qui les conversations tournent court, une référence de ta résidence ici il y a cinq ans, et … Continuer la lecture de « Dimanche 30 octobre 2016 »

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Lundi 31 octobre 2016

Ils sont de passage, eux que je pense n’avoir jamais vus et que tu as eu la bonne idée d’inviter à dîner. Bien sûr, la conversation s’immisce à un moment donné sur les lieux à voir, et sur Nara, qu’ils ont prévu d’aller visiter. Nara, l’ancienne capitale, ne fait pas partie de notre to-see-list (malgré … Continuer la lecture de « Lundi 31 octobre 2016 »

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Mardi 1er novembre 2016

Écrire. L’ouvrage est en attente depuis des années, souvenez-vous de la chambre en Bretagne où il avait vu le jour, entrecoupé de la lecture de La Recherche et de bains de mer un peu frais. L’ouvrage progresse depuis quand une idée est notée, qu’un souvenir revient. Rien que sporadique. Rien que quelques pages. Depuis hier, … Continuer la lecture de « Mardi 1er novembre 2016 »

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Mercredi 2 novembre 2016

Retrouver les tonnes poussées-tirées-cumulées à la salle de sport. Retrouver Kurodani pour y enregistrer les prières du soir (mais il faudra recommencer). Découvrir qu’il y a un deuxième rayon pour apprendre le japonais à la librairie de Bal. Découvrir enfin Forum et y goûter une bière légère et locale. Choisir un restaurant de ramen après … Continuer la lecture de « Mercredi 2 novembre 2016 »

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Jeudi 3 novembre 2016

Une idéologie du clivage et de l’aspiration petite-bourgeoise à un statut supérieur conduit le travailleur intellectuel à considérer les classes laborieuses  avec arrogance, cynisme, mépris, et une forme de peur. Les artistes, en dépit de leur romantisme et de leur propension à l’encanaillement, n’échappent pas à cette règle. Alan Sekula, Défaire le Modernisme Le jour … Continuer la lecture de « Jeudi 3 novembre 2016 »

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Vendredi 4 novembre 2016

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Samedi 5 novembre 2016

Elle porte une blouse marron clair, aux rayures plus foncées et son teint hâlé contredit plutôt l’image habituelle des patients dans les hôpitaux. De la petite cafétéria où les autres patientes font surtout un passage (lent) à la machine à glace pour remplir leur sac, le Mont Hiei domine l’horizon. En contrebas, la rivière bordée … Continuer la lecture de « Samedi 5 novembre 2016 »

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Dimanche 6 novembre 2016

Avoir une invitée péruvienne à déjeuner = comprendre qu’on est totalement ignare en géographie = se dire qu’il va falloir y mettre les pieds, un jour, de l’autre côté. Le film du soir (plutôt joli, sachant prendre son temps) : 群青

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Lundi 7 novembre 2016

C’est au cinéma que l’on va voir le film du soir. Dans la salle, moyenne d’âge 17 ans, comme sur l’écran.

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Mardi 8 novembre 2016

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Mercredi 9 novembre 2016

Décalage horaire américano-nippon oblige, la journée passe l’œil rivé sur les courbes de chance que Clinton ou Trump soit élu(e). Il est tôt lorsque la ligne bleue démocrate commence à chuter, j’entame alors le repassage de quelques vêtements, et cette déclivité transforme alors un intérêt pour ces élections en une obsession, une immense tristesse voire … Continuer la lecture de « Mercredi 9 novembre 2016 »

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Du 10 au 27 novembre 2016

Revoir Ivry, Paris, Chaniers, Saintes, Bordeaux, Rome et Limoges. Regarder alors les quelques images faites, quelques couleurs d’automne seulement dans la campagne saintongeaise, puis les ocres romains et les visages effacés des statues.

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Mardi 29 novembre 2016

Le premier bonheur du jour, comme chantait Françoise Hardy, n’est pas un rayon de soleil (qui s’enroule sur ta main, etc.) mais les lignes colorées au-dessus de la terre, là-bas vers le nord, tandis que l’on survole la nuit. Le deuxième bonheur, c’est la visite d’un hôtel ouvrant ses portes le 1er décembre. Pourquoi bonheur … Continuer la lecture de « Mardi 29 novembre 2016 »

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Mercredi 30 novembre 2016

Bords de la rivière, entre Kitayama et Kitaoji, détour sans pareil pour aller à la salle de sport. Je compare les couleurs avec celles d’il y a trois semaines, le ciel s’est un peu éteint et le marron l’emporte désormais. Soudain au loin, un immanquable kimono aux motifs et couleurs d’automne ; elle pose à … Continuer la lecture de « Mercredi 30 novembre 2016 »

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Jeudi 1er décembre 2016

Aveuglé par cette impression de m’être arraché à un mal qui jusque-là m’avait semblé incurable, j’oubliai quelque temps la résistance du corps. Je n’avais pas envisagé qu’il ne suffisait par de vouloir changer, de mentir sur soi, pour que le mensonge devienne vérité. Édouard Louis ; En finir avec Eddy Bellegueule

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Vendredi 2 décembre 2016

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Samedi 3 décembre 2016

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Dimanche 4 décembre 2016

Il est toujours vertigineux de voir à quel point les corps photographiés du passé, peut-être plus que ceux en action et en situation devant nous, se présentent immédiatement au regard comme des corps sociaux, des corps de classe. Et de constater à quel point également la photographie comme « souvenir », en ramenant un individu – moi, … Continuer la lecture de « Dimanche 4 décembre 2016 »

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Lundi 5 décembre 2016

Au milieu des vidéos de vacances, de ceci ou de cela, vidéos qui prennent trop de place et qu’il faut effacer, il y a soudain celle qu’on avait oubliée, prise vite fait dans l’unique but d’en faire un pense-bête, sur laquelle on distingue rien, mais où une voix, étrangement nasillarde, peut-être enrhumée, vraisemblablement déformée par … Continuer la lecture de « Lundi 5 décembre 2016 »

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Mardi 6 décembre 2016

Alors que la calligraphie que je pratiquais autrefois n’était que décorative, celle qui vient d’entrer dans ma vie, et qui illustrera certains mardis soirs, est bien autre chose que de la calligraphie. Il n’est finalement pas question de savoir tracer correctement, il est plutôt question de comprendre l’essence même de cette pratique : l’origine des … Continuer la lecture de « Mardi 6 décembre 2016 »

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Mercredi 7 décembre 2016

Il s’agit alors de sourire. Non pas moi, mais C, dans mon viseur. La lumière décline joliment, presque trop fortement puisque presque à l’horizon, éblouissante. L’arrière-plan est de moins en moins rouge puisque passent les jours et tombent les feuilles, mais l’on trouve quelques recoins colorés. Il s’agit alors d’arriver à la faire sourire, dire … Continuer la lecture de « Mercredi 7 décembre 2016 »

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Jeudi 8 décembre 2016

Nous attendons, donc nous discutons. Elle a le même discours que la plupart des Japonais qui ont, pendant plusieurs années, quitté leur pays. On lui fait parfois remarquer sa façon de parler, sa franchise, son comportement : elle n’est plus comme eux et elle oscille donc entre indifférence et agacement. Elle me parle de son … Continuer la lecture de « Jeudi 8 décembre 2016 »

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Vendredi 9 décembre 2016

Les chansons de Noël ont envahi rues et magasins depuis un certain temps déjà. Sous les arcades de Sanjo, alors que je crois aller à ta rencontre mais que tu t’es garé ailleurs, une reprise de Last Christmas par une voix féminine me fait sourire. Elle ne sera pas la seule, durant toute cette saison, … Continuer la lecture de « Vendredi 9 décembre 2016 »

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Samedi 10 décembre 2012

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Dimanche 11 décembre 2016

Elles rient. Dans mon dos. Nous venons de passer devant elles, car nous marchons plus vite, et elles éclatent de rire. Non pas qu’elles se moquent, mais de mon sac à dos dépassent 20 cm d’une brassée de fanes de carotte, panache vert. Un peu plus tôt nous avions souri : une femme, qu’on nommera … Continuer la lecture de « Dimanche 11 décembre 2016 »

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Lundi 12 décembre 2016

Le film du soir : Borobudur

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Mardi 13 décembre 2016

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Mercredi 14 décembre 2016

Odeur de thé fumé, je n’ai pas le temps de décrypter le menu que J arrive déjà avec la minute d’avance qu’il lui plaît de respecter. En t’attendant, nous parlons surtout de mes projets et de mes activités actuelles, ce CV, ces envies, ces interrogations, ce retour. Et puis te voilà, et rapidement, avant que … Continuer la lecture de « Mercredi 14 décembre 2016 »

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Jeudi 15 décembre 2016

Au milieu des rayonnages, tu avais choisi, par hasard, une série qui nous accompagne à un petit rythme depuis ce week-end : 僕の歩く道. Le personnage principal, un autiste âgé d’une trentaine d’années, a le niveau intellectuel d’un enfant (de 10 ans, nous précise Internet), et est sujet à de multiples craintes et tics. Le plaisir à … Continuer la lecture de « Jeudi 15 décembre 2016 »

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Vendredi 16 décembre 2016

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Samedi 17 décembre 2016

Où il sera question de wagashi, de fantômes, de silence. Et de camps de concentration.

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Dimanche 18 décembre 2016

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Lundi 19 décembre 2016

Il est vêtu d’un survêtement en matière synthétique brillant sous les néons du supermarché. Je tends l’oreille pour savoir ce qu’il dit à la caissière et poursuivre mon apprentissage empirique de la langue et de ses usages. Contrairement à la plupart des personnes, il répond à la caissière qui lui pose les deux habituelles questions … Continuer la lecture de « Lundi 19 décembre 2016 »

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Mardi 20 décembre 2016

L’idée d’exposer à Kyoto avant de revenir en France traine toujours, mais si l’envie est là, la mise en place est plus compliquée car il faut trouver un lieu. Me voilà parti pour en visiter un, potentiel m’a-t-on dit, mais il n’en est rien, car les travaux à venir ou en cours ne permettent pas … Continuer la lecture de « Mardi 20 décembre 2016 »

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Mercredi 21 décembre 2016

Je fais face à un rayonnage de petits gâteaux appétissants, au milieu desquels mes yeux fixent des « yakiimo » m’évoquant la série que l’on regarde actuellement. Ton appel déplace mon regard et les choses à faire dans les minutes qui vont suivre : nous devons nous retrouver là, au coin de Teramachi et de Oike, dans … Continuer la lecture de « Mercredi 21 décembre 2016 »

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Jeudi 22 décembre 2016

Acheter des carottes ailleurs qu’au supermarché est un acte simple, il suffit de demander, là-bas, chez Higuchi san, agriculteur-star vendant aussi sur son pas de porte, un pas de porte qui se prolonge en une ruelle boueuse au bout de laquelle l’on s’affaire à trier, nettoyer, ficeler, emballer des tas de légumes. En vouloir un … Continuer la lecture de « Jeudi 22 décembre 2016 »

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Vendredi 23 décembre 2016

Et c’est ainsi que je retournai au même endroit, acheter des carottes avec les fanes.

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Samedi 24 décembre 2016

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Dimanche 25 décembre 2016

Soudain, me reviennent en mémoire les photos prises ce même jour, il y a cinq ans, au même endroit : les puces. C’était la même lumière, mais les passant et les vendeurs étaient bien plus emmitouflés et j’étais encore (mais ne le suis-je pas toujours ?) dans l’excitation de la découverte de ce grand inconnu qu’est … Continuer la lecture de « Dimanche 25 décembre 2016 »

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Lundi 26 décembre 2016

Alors l’on pleure la mort d’une pop-star, punaisée à l’époque de son duo sur le mur de la chambre de mes sœurs, et accompagnant en solo quelques semestres de lycée avec l’un de ses albums, écouté en boucle ; c’était l’époque des cassettes achetées ou offertes avec parcimonie ; c’était avant la découverte enthousiasmante d’autres … Continuer la lecture de « Lundi 26 décembre 2016 »

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Mardi 27 décembre 2016

C’est à Nisshiki, le marché de Kyoto, que se fait notre sortie du jour, histoire de humer, goûter, regarder, car tout cela vaut bien un paysage. Au milieu de la foule de touristes, quelques locaux bien sûr, surtout chez le fleuriste où les envies se font fortes et se terminent pour nous dans d’élégants et … Continuer la lecture de « Mardi 27 décembre 2016 »

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Mercredi 28 décembre 2016

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Jeudi 29 décembre 2016

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Vendredi 30 décembre 2016

Elle cogne à la fenêtre, forcément souriante, et me tend – après que j’ai ouvert – trois branches ponctuées de petites boules de pâte de riz, provenant de chez Mitate. Elle apporte également du fil, moitié blanc, moitié rouge, pour lier les branches, en faisant bien attention d’utiliser les deux couleurs. La petitesse des branches, … Continuer la lecture de « Vendredi 30 décembre 2016 »

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Samedi 31 décembre 2016

La photographie montrerait l’ambiance embuée d’un onsen. Une nappe de lumière proviendrait du plafond, tel un signe divin, et l’on mettrait un certain temps à voir qu’il y a là un escalier en colimaçon perçant le plafond, sans savoir qu’il mène à une terrasse ouverte avec quatre petites baignoires remplies d’eau à environ 46 degrés. … Continuer la lecture de « Samedi 31 décembre 2016 »

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Dimanche 1er janvier 2017

L’une des (nombreuses) coutumes locales, pour le nouvel an, est de faire la queue. Hier soir, pour sonner un coup de cloches dans un temple. Aujourd’hui, pour une prière au sanctuaire, l’achat d’omikuji, d’autres prières encore. Pour l’une comme pour l’autre, nous restons spectateurs (ou auditeurs), n’étant acteurs que pour le premier bain de l’année … Continuer la lecture de « Dimanche 1er janvier 2017 »

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Lundi 2 janvier 2017

La fiche Wikipédia sur le Nouvel an japonais précise qu’à cette période, les petits garçons jouent au cerf-volant et les petites filles aux raquettes. Cette généralisation semblant provenir d’un livre d’images français des années 50, a sa réponse toute empirique et personnelle lorsque nous allons sur les bords de la rivière, après avoir acheté un … Continuer la lecture de « Lundi 2 janvier 2017 »

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Mardi 3 janvier 2017

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Mercredi 4 janvier 2017

Shimogamo. La foule est là pour un improbable match de « foot » typique de l’époque Heian, il y a un millier d’années environ. C’est une forêt de bras, avec au bout un appareil photo ou un téléphone portable, qui est le spectacle principal pour moi, toujours autant interrogatif sur cette présence de l’Histoire frisant le folklore, … Continuer la lecture de « Mercredi 4 janvier 2017 »

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Jeudi 5 janvier 2017

Dans la tentative d’explorer le Japon dans ses recoins sociologiques, les séries télévisées nous apportent quelques éléments. La série avec un autiste pour personnage principal, commentée récemment ici-même, a eu deux séries « parallèles » (sans aucun lien scénaristique) avec quelques acteurs en commun et surtout le même acteur principal (de surcroît star d’un boys-band local fêtant … Continuer la lecture de « Jeudi 5 janvier 2017 »

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Vendredi 6 janvier 2017

M’éloignant de la caisse du loueur de DVD, me voici cherchant ma clé de vélo, dont le tintement de la clochette qui y est accroché facilite en général sa recherche. À l’air interrogatif de la vendeuse qui me voit secouer mon sac et mon blouson, je réponds simplement « clé de vélo ». Elle se rue alors … Continuer la lecture de « Vendredi 6 janvier 2017 »

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Samedi 7 janvier 2017

– Ah oui la 9ème symphonie, c’est un vrai phénomène ici, on ne sait pas pourquoi hein… Et puis alors ils la jouent toujours en hiver, pourtant elle n’a rien à voir avec l’hiver… – C’est comme les fraises quoi… Plus tard, loin des fraises, au Kyoto Art Center, après que l’on a admiré l’éclatement … Continuer la lecture de « Samedi 7 janvier 2017 »

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Dimanche 8 janvier 2017

« Et donc toi tu écris ? » Le film du soir : かもめ食堂, léger comme peuvent l’être les films japonais dont le sujet parle d’un lieu de restauration, saupoudré d’une bonne dose de Kaurismaki. Délicieux.  

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Lundi 9 janvier 2017

La petite fille a bien grandi depuis la dernière fois, et Madoka nous avait prévenus qu’elle parlait dorénavant beaucoup. Mais la petite fille, timide, n’a pas dit un mot durant le déjeuner. Moi, quelques-uns à ma portée, plus tard, après la pluie, entre le dessert et l’arc-en-ciel. J’ai alors pointé alors du doigt un chat, … Continuer la lecture de « Lundi 9 janvier 2017 »

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Mardi 10 janvier 2017

Un par un ils s’interrogèrent sur cette chose que je venais d’apporter, et qui devint donc le kanji du jour. Et le prof aima beaucoup mon navet.

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Mercredi 11 janvier 2017

À peine assis, dans ce café où je pense lire, deux voix s’élèvent. L’une dans un anglais impeccable digne de la Reine Elizabeth mais au lieu d’un improbable bibi mauve, l’homme porte un pansement sur l’œil gauche. L’autre voix est plus hésitante, le garçon est Japonais et tend une somme d’argent ; vous avez compris … Continuer la lecture de « Mercredi 11 janvier 2017 »

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Jeudi 12 janvier 2017

Mitate. J’hésite, compare les prix et les possibilités de composition. Le petit garçon sort de l’arrière-boutique avec dans les bras, accrochée par une sangle passant derrière le cou, une boîte comme celle qu’avaient autrefois les ouvreuses de cinéma. La boîte contient 24 boules de papier froissé, toutes de teintes différentes et claires, et un cône, … Continuer la lecture de « Jeudi 12 janvier 2017 »

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Vendredi 13 janvier 2017

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Samedi 14 janvier 2017

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Dimanche 15 janvier 2017

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Lundi 16 janvier 2017

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Mardi 17 janvier 2017

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Mercredi 18 janvier 2017

Regarder l’horizon et Hieizan encore un peu blanchi. Regarder derrière, voir les mots s’accumuler dans le carnet. Revenir ici bientôt les écrire. Ici ou ailleurs. Peut-être. Sur le tas de neige quelques plumes d’un oiseau au minimum assommé. Sur le livre, du français, si dur à prononcer pour elle.

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Jeudi 19 janvier 2017

Soudain, au contact des mains sur mon cou, je pense à Jean Rochefort dans Le Mari de la coiffeuse. Il s’agit de ne pas rire, il me serait impossible d’expliquer pourquoi. Quoi que, peut-être, en réfléchissant, en prenant mon temps. Savoir expliquer. Justement… Expliquer ce que l’on fait, comment on le fait. Ne pas savoir, … Continuer la lecture de « Jeudi 19 janvier 2017 »

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Vendredi 20 janvier 2017

Ils sont assis à ma gauche. Entre eux, 1 pizza, 1 assiette de riz, 2 plats de spaghettis, 1 gratin, 1 steak et son accompagnement, 5 ailes de poulets frites. Ils sont pourtant seulement deux, insolents de leur jeunesse affamée. Le film du soir : Little Forest, espèce de docu-fiction culinaire rigoureux et délicat dont … Continuer la lecture de « Vendredi 20 janvier 2017 »

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Samedi 21 janvier 2017

Ouvrir un livre au hasard. Lire un paragraphe au hasard. Rire. L’emprunter. Regarder des photos d’intérieurs de cuisines. Trouver cela vraiment bien, ne serait-ce que pour la sincérité qui se dégage du texte qui les accompagne. Pouvoir en parler avec l’auteur.

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Dimanche 22 janvier 2017

Nous étions venus par curiosité, promenade dominicale et cycliste pour découvrir ce petit marché proposant principalement de l’artisanat dont on partira avec un petit couteau en bois et deux énormes yuzus. Soudain, elle nous fait la surprise d’être là, au milieu des stands. et derrière le sien (huile essentielle de lavande de Provence ou thé … Continuer la lecture de « Dimanche 22 janvier 2017 »

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Lundi 23 janvier 2017

Moralité : ne plus choisir de série avec des infirmières hystériques et des yakuzas surexcités qui émettent des sortes de borborygmes à la place d’un japonais articulé et châtié.

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Mardi 24 janvier 2017

Alors elle me demande mon parcours, et s’étonne des détours, des rebonds, des virages. Les années qui s’entassent, dans les souvenirs et sur mon CV, lui font prononcer l’adjectif adaptable tandis qu’une crème au sésame noir me fait défaillir. Le café est en revanche trop léger, mais je reviendrai dans cette adresse qu’elle apprécie.

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Mercredi 25 janvier 2017

C’est au bout du parcours, là où, une fois précédente, j’avais hésité sur l’achat d’un objet en paille, ce type d’objet qui sert je crois à recueillir les mauvaises herbes que l’on arrache, oui c’est là que je les ai rencontrés. Ils venaient d’acheter des chevalets de koto, magnifiques, laqués, noirs et beiges mais ne … Continuer la lecture de « Mercredi 25 janvier 2017 »

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Jeudi 26 janvier 2016

On pourrait longuement parler de Silence, ce Scorsese qui nous a entraîné, pour une fois, au cinéma. Mais silence.

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Vendredi 27 janvier 2017

« On redémarre. Attention. » Ces paroles, prononcées par le chauffeur de bus, me rappellent que je devais, il y a quelques jours, décrire ici comment un autre chauffeur, dans le bus 北8, nous prévenait de faire bien attention en descendant en raison de la neige. Car le chauffeur de bus s’exprime, ici, en complément de la … Continuer la lecture de « Vendredi 27 janvier 2017 »

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Samedi 28 janvier 2017

Et me voilà, mine de rien, avec l’envie de dire au vendeur de ichigo daifuku (des gâteaux à la fraise) que son sweat-shirt Star Wars est super, tellement je suis surpris qu’il porte ce genre de vêtement. Le film du soir dont on a oublié le titre : l’histoire d’une femme morte qui revient mais … Continuer la lecture de « Samedi 28 janvier 2017 »

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Dimanche 29 janvier 2017

On s’étonnera alors que je et surtout que tu ne sois jamais allé de ce côté, là, si l’on remonte. On grimpe alors, maisons neuves et anciennes, logements vétustes et habitations chic, mixité sociale au milieu des singes. Le film du soir : ペコロスの母に会いに行く

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Lundi 30 janvier 2017

Elles me voient à travers la vitre qui donne sur le côté est, me font signe, approchent, font le tour. Je baisse la radio, une émission sur les lotissements après celle sur la Retirada. J’ouvre ce qui n’est pas la porte d’entrée, mais une des baies vitrées, afin d’habituer à nos usages ce nouveau visage, … Continuer la lecture de « Lundi 30 janvier 2017 »

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Mardi 31 janvier 2017

« Vous êtes seul aujourd’hui. » dit-il en me souriant, phrase de connivence. Il est presque midi, les clients vont et viennent ; j’ai connu le café plus calme. Mains froides, j’essaye d’écrire, de décrire, l’homme qui entre avec cette doudoune vert pomme, la femme qui s’installe à côté de moi et sera rejointe par une amie … Continuer la lecture de « Mardi 31 janvier 2017 »

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Mercredi 1er février 2017

Café Hisui. Je m’assieds sans trop réfléchir à la place, la même que la dernière fois, la plupart des tables sont prises. Rapidement le froid se fait ressentir, je jette un œil alentour, un petit chauffage de l’autre côté et puis… Et puis surtout la porte en face de moi. Le café est léger, pas … Continuer la lecture de « Mercredi 1er février 2017 »

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Jeudi 2 février 2017

Et, parce que le (très relatif) hasard a fait apparaître le visage de la voisine sur une jaquette de film, nous voici embarqués dans un navet américano-japonaise d’une ampleur inédite dont on taira le nom (du film et de la voisine), d’autant que l’on pourrait plutôt parler des émissions de radio sur Gaudi ou Haussmann, … Continuer la lecture de « Jeudi 2 février 2017 »

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Vendredi 3 février 2017

Tu n’as jamais vu la terrasse de la gare de Kyoto. Et pourtant. Pourtant, elle offre un autre regard sur ce lieu, que je trouve toujours ingrat, lourd, trop ponctué ici et là de machins, de rondeurs, de trucs…La visite, un jour d’automne, avec B et S et leur regard précis sur l’endroit, me l’a … Continuer la lecture de « Vendredi 3 février 2017 »

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Samedi 4 février 2017

– Oui, tu vois, une sorte de maison très charpue. – Charpue ?

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Dimanche 5 février 2017

Il suffirait de considérer ce moi trempé jusqu’aux os, qui affronte la grisaille infinie piquée de pointes d’argent comme une silhouette qui ne serait pas moi, pour faire un poème qu’on lirait comme un haïku. C’est lorsque j’aurai oublié le moi présent et que j’aurai un regard purement objectif qu’enfin devenu figure picturale j’entrerai en … Continuer la lecture de « Dimanche 5 février 2017 »

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Lundi 6 février 2017

Alors il me demande d’où vient cette brume.

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Mardi 7 février 2017

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Mercredi 8 février 2017

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Jeudi 9 février 2017

Une gare s’il faut situer, laquelle n’importe il est tôt, sept heures un peu plus, c’est nuit encore. Avant la gare il y a eu un couloir déjà, lui venant du métro les gens dans le même sens tous ou presque, qui arrivent sur Paris. Lui contre la foule, remontant. Puis couloir un autre, à … Continuer la lecture de « Jeudi 9 février 2017 »

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Vendredi 10 février 2017

Pour une fois, descendre à Higashiyama, faire le détour par la petite rivière, longer ce canal, avec derrière moi les nuages flamboyants, dont la photogénie s’arrête lors de la prise de vue à cause de tout ce qu’il y a entre eux et moi. Derrière la roue pastel du zoo, l’horizon dévoile deux montagnes plus … Continuer la lecture de « Vendredi 10 février 2017 »

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Samedi 11 février 2017

Parce que connaître la culture de ce pays… ça passe aussi par la comparaison entre les différents types de 日本酒.

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Dimanche 12 février 2017

Le lieu est un souvenir, il faisait chaud mais surtout on se rappelle les hortensias bleus. J’ai en mémoire cette photo prise à travers les sudare. C’était donc en juillet. Juillet 2012, oui c’est cela. Nous y allons, tu te rappelles l’endroit précisément, moi pas ; c’est toi qui conduisais, alors… Février aujourd’hui, il fait … Continuer la lecture de « Dimanche 12 février 2017 »

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Lundi 13 février 2017

Regarder les images, hésiter, choisir, douter. Alors aller au sport pour respirer. Te retrouver au café B, prendre une bière pour se désaltérer et puis les voilà. La nouvelle série du soir : Mother. Avec un pluriel sous-entendu.

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Mardi 14 février 2017

Premier envoi vers la France : 14,2 kg de livres, vêtements, objets. Ils voyageront en surface, c’est à dire par la mer, et arriveront à destination on ne sais pas quand : dans 2 ou 3 mois. Deuxième envoi vers la France : 3 séries de 36, 28 et 20 photographies. Par Internet bien sûr. … Continuer la lecture de « Mardi 14 février 2017 »

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Mercredi 15 février 2017

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Jeudi 16 février 2017

Tu m’as emmené dans ta cantine, que tu avais vaguement décrite en commençant par les prix, mais la surprise reste de taille en entrant dans ce boui-boui où ça sent la crasse avant que le nez ne s’habitue et que trois ouvriers n’allument une clope. Tu me proposes de m’asseoir en tournant le dos à … Continuer la lecture de « Jeudi 16 février 2017 »

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Vendredi 17 février 2017

Il ne reste quasiment rien dans les tarifs abordables (et transportables) : un prunier plus vraiment fleuri et trois forsythias drôlement perchés. Je choisis l’un d’eux, qui sera prochainement jaune malgré son air mort, et un pot, là-bas, verni de bleu. Après un dialogue tout aussi tordu que le bonsaï sélectionné, le petit monsieur aux … Continuer la lecture de « Vendredi 17 février 2017 »

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Samedi 18 février 2017

De cette promenade, oui la même, on rapportera alors quelques fruits, transformés le jour même en une confiture certes un peu amère. D’une autre, moins banale puisque inédite, non pas à pieds mais en deux-roues motorisé, on rapportera le prospectus d’un charmant restaurant — il faut venir à l’automne, dit-elle. Dans la même rue, la … Continuer la lecture de « Samedi 18 février 2017 »

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Dimanche 19 février 2017

Je te retrouve au soleil après avoir fait ressembler ce dimanche à un autre jour : ranger, travailler, nettoyer, japoner, tirer-inspirer-pousser-expirer (ou l’inverse, c’est selon) et s’épuiser (à comprendre cette histoire de numéro pour annuler mon abonnement à partir d’avril). Direction l’antiquaire de Kitaoji dori, pas mis les pieds depuis des lustres et toujours un … Continuer la lecture de « Dimanche 19 février 2017 »

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Lundi 20 février 2017

Le film du soir, Picnic, nous embarque chez les fous, mais nous en fait ressortir presque aussi sec, en suivant trois personnages fuir en grimpant sur le mur de l’asile. Léger et sombre, comme les plumes de corbeaux qui voltigent ici ou là.

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Mardi 21 février 2017

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Mercredi 22 février 2017

Le film du soir : Undo. Pas très attachant.

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Jeudi 23 février 2017

Imadegawa, café mémère, petits rideaux, plantounettes, un tableau immense accroché au mur qui nous plonge dans un Venise brumeux aux couleurs passées, tandis qu’en face de moi c’est un poster de Mucha. Je me pose 15 minutes dans cette navigation matinale d’un point à l’autre de la ville pour récupérer ma carte de sécu, repartie … Continuer la lecture de « Jeudi 23 février 2017 »

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Vendredi 24 février 2017

Franchir l’entrée du campus, regarder passer quelques étudiants, là-bas d’autres rient à l’entrée d’un bâtiment des années 30. Respirer, sourire d’être là, pour autre chose qu’une simple promenade.  

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Samedi 25 février 2017

– Tu as fait des photos ? – Oui quelques unes, des choses au vol, comme ça… – Et l’on peut les voir quelque part ?

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Dimanche 26 février 2017

Funagata. La lumière est forte, le voile de brume la diffuse, éblouissante, transformant les couleurs en demi-teintes : les toits bleus sont devenus fades, le building jaune du pressing est noyé dans le reste. Deux garçons, sportifs dans le rythme et la tenue vestimentaire, nous rejoignent, plutôt silencieux. Vient le moment de la photo souvenir, … Continuer la lecture de « Dimanche 26 février 2017 »

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Lundi 27 février 2017

Midi. La jeunesse est à casquette, les pâtes aux aubergines. Le film du soir : Shigatsu monogatari.

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Mardi 28 février 2017

Une des premières leçons de la méthode Assimil raconte l’histoire d’un homme qui demande à un ami s’il est facile d’ouvrir un compte en banque au Japon et qui, le lendemain, n’ayant plus un sou en poche, annule ce projet, parce que chez Assimil, on aime bien les chutes humoristiques. Le point commun avec cette … Continuer la lecture de « Mardi 28 février 2017 »

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Mercredi 1er mars 2017

Sur le chemin vers la cascade, A m’avait parlé de la polyphonie, c’est-à-dire des voix, en soi, qui ont déjà dit les mêmes choses. L’enregistreur me permettait de ne rien oublier, alors je n’avais qu’à écouter, léger. Et puis nous y voilà. Impression douce, certains sont debout, d’autres assis sur des pierres. Une autre polyphonie. … Continuer la lecture de « Mercredi 1er mars 2017 »

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Jeudi 2 mars 2017

Le café de l’IF ouvre trop tard pour satisfaire mon besoin de café, alors je repars là où tu m’as déposé, mais dépasse le carrefour vers le nord, marche à peine, il y a ce petit café, vous voyez, ce genre kyotoïte, une autre époque, figée comme un vieux sucrier en plastique… Il y a … Continuer la lecture de « Jeudi 2 mars 2017 »

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Vendredi 3 mars 2017

Je m’approche du comptoir, dépose la note sur laquelle est noté le prix de mon café, et commande des grains de café en me prenant les pieds dans le tapis linguistique et demandant donc des edamame. Rougissant, je me reprends en riant, peut-être n’a-t-il pas entendu, peut-être que derrière moi, non plus, ces deux Occidentaux, … Continuer la lecture de « Vendredi 3 mars 2017 »

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Samedi 4 mars 2017

Le tour est habituel, mais la compagnie ne l’est pas et le temps, printanier, non plus. Lors du déjeuner qui suit, R nous parle d’un lieu, magique, dit-elle. L’endroit a déjà évoqué par C, un jour de pluie durant une balade où j’étais peu attentif, et nous voilà y filant. Nous découvrons alors quelques rues … Continuer la lecture de « Samedi 4 mars 2017 »

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Dimanche 5 mars 2017

Alors le petit garçon, qui la veille avait fait de la glace au chocolat sur sa mezzanine sans que ses parents ne s’en inquiètent au début, frappe à la porte pour un échange de jouet. La situation peut vous paraître incongrue, puisque nous sommes adultes. Certes. Le film du soir : Love Letter. Bof.  

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Lundi 6 mars 2017

– Et donc heu, si vous nous achetez ça, ça, ça, ça et ça, ça fait ? – 5200 yens. – Et si  vous emportez tout ? – 13000 yens. À nous payer.

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Mardi 7 mars 2017

Soudain la neige, envisagée par la météo sans qu’on y ait cru. La neige, version tempête qui s’abat brusquement. Alors je patiente un peu, regarde l’heure qui avance, m’impatiente enfin et prends ce parapluie que j’oublierai donc là-bas. Là-bas, c’est une exposition de poupées, sujet qui m’inspire plutôt de l’indifférence voire des soupirs, et pourtant … Continuer la lecture de « Mardi 7 mars 2017 »

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Mercredi 8 mars 2017

Gling gling, fais-je avec ma sonnette, insistant. Un gling-gling qui pourrait évoquer le trilililili du passage à niveau que, quelques minutes plus tôt, une petite grande-mère pliée en deux avait bravé en traversant malgré tout, le plié en deux lui permettant sans difficulté de passer alors sous la barrière baissée et ne l’empêchant pas de … Continuer la lecture de « Mercredi 8 mars 2017 »

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Jeudi 9 mars 2017

Et me voilà, alors, interrogé par la police. (Qui, sauf erreur, veut juste savoir si j’habite ici et qui me fait donc remplir un petite formulaire rose pour pouvoir me joindre s’il y a un tremblement de terre)

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Vendredi 10 mars 2017

Alors, dans un anglais bien plus distinct qu’autrefois, il me parle de sa vie, sa mère, sa sœur, l’argent, là-bas, où l’existence d’une patinoire rend le tout moins étouffant. Dans la vie y faut qu’ça glisse.

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Samedi 11 mars 2017

Soudain, poum !, l’oiseau frappe la fenêtre en plein vol. Sonné, il me laisse le temps d’aller m’inquiéter de son sort, mais bien vite il gigote et repart. Un peu de traviole, peut-être. Une métaphore du 11 mars ?

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Dimanche 12 mars 2017

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Lundi 13 mars 2017

C’est alors que l’oiseau se pose sur le bord du pot, et vient picorer une fleur si sucrée de camélia. Journée fleurie, journée fleuriste, puisque passe le papa (accompagné) du petit garçon aux fausses boules de glace et puisque je signale au jardinier (qui a passé 10 minutes juste à côté, sans s’en inquiéter) que … Continuer la lecture de « Lundi 13 mars 2017 »

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Mardi 14 mars 2017

Je suis un peu en retard, quelques minutes. Pas le temps de m’installer, je le vois qui va chercher quelque chose, et s’approche avec un sac en papier. À l’intérieur, non pas un cadeau, mais des cadeaux, encore, tampon avec mon prénom en kanjis (有能), de la pâte et tout le matériel pour apposer mon … Continuer la lecture de « Mardi 14 mars 2017 »

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Mercredi 15 mars 2017

Vent. Voici un vélo à terre, des poubelles renversées, une écharpe bleue dans un buisson vert, les cheveux d’une femme blonde qui flottent, les sudare qui gigotent, les kakemonos roses d’Omiya qui battent, les petties drapeaux sur Kitaooji qui ondulent, cet homme qui penche la tête, un foulard turquoise sur le trottoir gris et cette … Continuer la lecture de « Mercredi 15 mars 2017 »

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Jeudi 16 mars 2017

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Vendredi 17 mars 2017

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Samedi 18 mars 2017

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Dimanche 19 mars 2017

La rivière est animée, alors forcément je repense aux premiers jours, juillet 2017, la chaleur en moins : une joueuse de flûte, des sportifs bien sûr, la joie chez eux, un peu moins chez moi, le cœur déjà pincé puisque, si je repense aux premiers jours à présent ce sont les derniers et que la … Continuer la lecture de « Dimanche 19 mars 2017 »

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Lundi 20 mars 2017

Et donc, demande-elle : Pourquoi le cinéma ?

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Mardi 21 mars 2017

Chercher dans les archives, récentes certes, deux ans à peine. Relire, compléter, préciser, trouver ça pas mal… alors oser le renvoyer.

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Mercredi 22 mars 2017

Dans la tête, la musique de cette série regardée depuis quelques jours et au sujet de laquelle je pensais émettre, lundi, une critique sur ce personnage pour lequel (j’en frémis d’écrire cela) visage qui fait peur = terroriste = arabe. La musique dans la tête et autour, ô surprise du calendrier, les dorures, boiseries et … Continuer la lecture de « Mercredi 22 mars 2017 »

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Jeudi 23 mars 2017

Je ferme les yeux. On me demande à quoi je pense, alors que j’essaye juste de me concentrer sur le goût du fromage que K vient de rapporter de France. Je crois que c’est là que l’on commence à rire, à imaginer de l’encens au parmesan et des séances de méditation fromagère. Peut-être qu’avant on avait … Continuer la lecture de « Jeudi 23 mars 2017 »

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Vendredi 24 mars 2017

Il est monté quelques stations plus tôt, et puisque il descend, le chauffeur du bus nous demande d’attendre à nouveau, puis se lève, détache le fauteuil roulant, installe ce qu’il faut entre le bus et le trottoir… et voici, accourant à nouveau, le chauffeur du bus qui nous suit, pour aider. Je regarde la scène … Continuer la lecture de « Vendredi 24 mars 2017 »

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Samedi 25 mars 2017

Soudain dans le champ d’en face, le ballet étrange d’une lumière dans la nuit. Il semblerait qu’on désherbe aussi de nuit, ici. Dans le vase, l’iris qui rabougrit.

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Dimanche 26 mars 2017

Le film du soir : Rester vertical, bouffée d’air frais sur grand écran, et avec cette fraction de seconde de plaisir de voir Guiraudie répondre à mon rire lorsque il déclare qu’il n’est pas facile de trouver des acteurs à l’aise dans la campagne (#crottesdebrebis).

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Lundi 27 mars 2017

Aller chez Yodobashi pour annuler nos contrats de téléphone… mais il faudra le faire le dernier jour. (???) Aller à la gare pour acheter des billets de train… mais il faudra le faire le jour-même. (???) Aller n’importe où et entendre « kashikomarimashita », « kashikomarimashita », « kashikomarimashita », « kashikomarimashita », « kashikomarimashita », « kashikomarimashita », « kashikomarimashita », « kashikomarimashita ». (!!!)

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Mardi 28, mercredi 29, jeudi 30 mars 2017

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Vendredi 31 mars 2017

Sur la « Liste des choses à faire et à voir avant de partir », nous voici rayant la Villa Katsura, visitée donc un dernier matin de mars, peut-être en quelque sorte un dernier jour d’hiver, puisque ciel bas qu’on pourrait dire maussade et qui finira tellement menaçant qu’il pleuvra un peu plus tard. La Villa Katsura, … Continuer la lecture de « Vendredi 31 mars 2017 »

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Samedi 1er avril 2017

最後の月. Et ce n’est pas une blague.

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Dimanche 2 avril 2017

Les derniers jours, Lutz Bassmann les passa comme nous tous, entre la vie et la mort. Une odeur de pourri stagnait dans la cellule, qui ne venait pas de son occupant, encore que celui-ci fût à l’article de et se négligeât, mais du dehors. Antoine Volodine ; Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze Je … Continuer la lecture de « Dimanche 2 avril 2017 »

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Lundi 3 avril 2017

Soudain, c’est l’effroi et la tristesse. Elles ne sont plus là. Les photographies, épinglées sur le panneau d’information du sanctuaire, ont été retirées ; il ne reste plus rien, rien qu’un fond verdâtre. Il me reste une ou deux images, prises au téléphone portable, et le souvenir de ces tirages aux couleurs irréelles ayant subi … Continuer la lecture de « Lundi 3 avril 2017 »

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Mardi 4 avril 2017

Alors il me montre que le wo, c’est comme les ailes d’un oiseau.

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Mercredi 5 avril 2017

Soudain un vide de plus : le canapé est parti, grimpé sur une petite voiture bleue conduite par un jeune homme avec une serviette sur la tête. Alors c’est la journée que l’on remplit après avoir retrouvé CetE, par un axolotl dans l’aquarium d’un boui-boui, par la visite du Oba-in et du Kohrin-in, par un … Continuer la lecture de « Mercredi 5 avril 2017 »

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Jeudi 6 avril 2017

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Vendredi 7 avril 2017

Bus 6. Je pars rejoindre C et E, espérant que le canal longeant Kawaramachi est encore baigné de rose pâle et de badauds photographes. Je tourne le regard, le détachant du petit écran où je viens de consommer quelques kilos octets inutilement grâce à un abonnement qu’il faudra rompre le dernier jour d’utilisation​ sans trop … Continuer la lecture de « Vendredi 7 avril 2017 »

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Samedi 8 avril 2017

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Dimanche 9 avril 2017

Tamba (la cruche à l’eau…)

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Lundi 10 avril 2017

Fritilliaires. Elle essaye de répéter le nom français des fleurs qu’elle vient de nous offrir, trois tiges splendides emballées avec attention dans un journal. « Pretty« , dit-elle. De circonstance.

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Mardi 11 avril 2017

Il me fallut alors affronter la pluie pour ce rendez-vous de 10h30 au consulat, affronter la pluie et les éclaboussures de sable ; étant un peu en retard, j’avais intérêt à longer les berges de la kamo. Frrrt frrrt frrrt faisait donc sur le chemin du retour le système mécanique du destrier Panasonic, dérangé par … Continuer la lecture de « Mardi 11 avril 2017 »

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Mercredi 12 avril 2017

Sur la table, des tas qui s’amenuisent et des carnets qu’il faut réduire pour n’en garder que la part capitale. Au milieu, l’expression « renouveler l’écosystème digital », jargon qui devrait être le mien mais mais non, vous voyez, non.

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Jeudi 13 avril 2017

“There are too many bicycles”, me dit-elle, mais je ne sais pas ce qui m’étonne le plus sur le campus : le nombre de deux roues, l’effervescence de la rentrée, une file d’attente exclusivement masculine ou la présence, là aussi, du rose pâle des cerisiers. Les bords de la kamogawa, sous un chaleureux ciel bleu … Continuer la lecture de « Jeudi 13 avril 2017 »

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Vendredi 14 avril 2017

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Samedi 15 avril 2017

Professeur, vous avez une question ?

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Dimanche 16 avril 2017

Nous revoilà au point de départ : les voilages sont accrochés, la chambre est à nouveau la chambre, le petit matelas pliant est à même le parquet… Il reste deux semaines, et tant d’inédits, comme un wagashi chez Toraya face au jardin. Soudain son visage, amaigri, qui raconte peu après sa crise cardiaque de novembre. … Continuer la lecture de « Dimanche 16 avril 2017 »

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Lundi 17 avril 2017

Bar de l’hôtel Okura. Un café. La musique de fond, recouverte par quelques frottements sur la moquette, de multiples claquements de talons sur le (faux ?) marbre et par les tasses et les soucoupes qui s’entrechoquent, oscille entre Les Parapluies de Cherbourg, un air de berceuse que mes lacunes ne me permettent pas de nommer puis … Continuer la lecture de « Lundi 17 avril 2017 »

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Mardi 18 avril 2017

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Mercredi 19 avril 2017

« Her name is Simone, like Simone Signoret. » De l’autre côté de la vitre blanchâtre en raison d’un système électrique magique qui permet de la rendre opaque, Jean Rault raconte de sa voix douce la rencontre avec ses personnages, la genèse, les gens, les regards. Plus tard A me dit qu’il ne faut pas arrêter ; … Continuer la lecture de « Mercredi 19 avril 2017 »

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Jeudi 20 avril 2017

Alors, de ce petit restaurant de pâtes, je remonte vers la maison avec en tête le travail à terminer. Mais c’est le dernier trajet à vélo, alors je ralentis, m’arrête, regarde, retiens, pense à tout cela, à tout ce que je ne verrai plus, plus du même œil en tout cas si un jour peut-être … Continuer la lecture de « Jeudi 20 avril 2017 »

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Vendredi 21 avril 2017

– Tu vas pas rapporter ça ?! – Si si.

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Samedi 22 avril 2017

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Dimanche 23 avril 2017

Alors tout le monde sourit pour la photo. Sauf les retardataires.

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Lundi 24 avril 2017

Je viens de lui rendre une bonne trentaine de cintres, j’en rigole, elle aussi un peu, me surprenant plutôt. Avant de franchir la porte, je me retourne, lui dis que c’est la dernière fois, que je rentre en France. Alors, soudain, au milieu d’une phrase incompréhensible, elle m’offre un grand sourire, encore plus à l’opposé … Continuer la lecture de « Lundi 24 avril 2017 »

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Mardi 25 avril 2017

Alors on entre, en baissant la tête. Levant les yeux, nous sommes surpris par l’immensité et la vétusté de cette maison qui accueille dorénavant ce frigo, cette machine, ces fauteuils, ces boîtes de rangement qui ne sont plus les nôtres. Au plafond, le néon clignote, signe lumineux d’un habitat que l’on dira spartiate et où … Continuer la lecture de « Mardi 25 avril 2017 »

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Mercredi 26 avril 2017

Évidemment la mariée était belle. Et nous flattés. Flattés d’être les seuls personnes hors de la famille. Honorés d’être donc un peu de la famille. Heureux aussi, d’un point de vue plus ethnologique et curieux, de vivre un mariage shinto dans ce sanctuaire, si beau, un peu le nôtre d’ailleurs, jolie occasion de lui dire … Continuer la lecture de « Mercredi 26 avril 2017 »

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Jeudi 27 avril 2017

Dans le carnet, les jours sont silencieux depuis le 18 avril mais ici je leur cherche un fantôme, une expression. Parce que les mots n’ont pas le temps. Ils n’ont sûrement pas non plus la force d’exprimer ce qu’il y a à dire. Ils n’ont peut-être pas non plus envie de l’exprimer. C’est toujours un … Continuer la lecture de « Jeudi 27 avril 2017 »

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Vendredi 28 avril 2017

La fête est finie. Ils ont décroché les tentures rouges et blanches. Quelques fleurs subsistent sur les cerisiers derrière le portail. Je remonte sur mon vélo après ce dernier café, ce dernier coup d’œil sur le jardin et la glycine qui commence à y fleurir, cette dernière discussion avec « la dame du café » à qui … Continuer la lecture de « Vendredi 28 avril 2017 »

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Samedi 29 avril 2017

En ce moment, j’ai des Japonaises venues faire de la varape à Fontainebleau. Partir. Il y a les gens. Il y a les gens, les amis, les visages, on s’en éloigne mais on se verra bientôt ou dans un an, s’appellera, s’écrira, on se dit pour se rassurer que ce sera juste différent, surtout quand … Continuer la lecture de « Samedi 29 avril 2017 »

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Dimanche 30 avril 2017

Eux aussi, ils se détournent. La maison-thé, la maison-fête dit au-revoir à ses amis. Et ce n’est déjà plus comme avant, dit-elle. Ce dernier jour est pourtant, un peu, comme les 1059 qui l’ont précédé depuis ce 30 mai 2014 où nous avons eu la clé de notre maison : la rivière, une expo photo … Continuer la lecture de « Dimanche 30 avril 2017 »

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Lundi 1er mai 2017

Sayonara

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Mardi 2 mai 2017

« Tu regarderas les gens », m’as-tu dit. Mais j’ai glissé l’été 80 de Duras dans mon sac, pas vraiment choisi par hasard, et voici que je le lis. Premier trajet en métro depuis novembre dernier et surtout premier trajet en métro de cette « nouvelle » vie française, mais je ne regarde pas les gens. Je lis. Je … Continuer la lecture de « Mardi 2 mai 2017 »

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Jeudi 4 mai 2017

Ça va le déballage horaire ?

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Jeudi 1er juin 2017

Un mois. Après tous ces mots et toutes ces images, le silence s’est imposé. Comment revenir et poursuivre la construction de ce journal, comme ça, l’air de rien ? Alors je prends mes distances. Je cherche peut-être à regarder autrement le temps qui passe, je cherche peut-être à m’exprimer autrement, mais je ne sais pas … Continuer la lecture de « Jeudi 1er juin 2017 »

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Jeudi 15 juin 2017

Alors elle cite Annie Ernaux, et je lui réponds que je la connais très bien. Comme si l’auteur, à tant offrir son intimité, était une intime. Je me reprends, précise que c’est l’œuvre que je connais très bien, surtout les références à la photographie, La Honte, L’Usage de la photo lu la première fois en … Continuer la lecture de « Jeudi 15 juin 2017 »

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Jeudi 29 juin 2017

Sur l’écran 16/9 Samsung aux couleurs étrangement délavées, la carte de l’Île-de-France est parsemée de marqueurs : l’une de mes missions en cours va m’entraîner ici ou là, autour de Paris ou intra-muros. Je ne sais pas encore ce que je photographierai, je ne sais pas encore que je m’étonnerai ou m’agacerai de constructions dorées, … Continuer la lecture de « Jeudi 29 juin 2017 »

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Lundi 3 juillet 2017

Que peut on raconter d’intéressant ou d’utile ? Ce qui nous est arrivé ou bien est arrivé à tout le monde, ou bien à nous seuls ; dans le premier cas ce n’est pas neuf et dans le second cela demeure incompréhensible. Si j’écris ce que je ressens, c’est parce qu’ainsi je diminue la fièvre … Continuer la lecture de « Lundi 3 juillet 2017 »

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Mardi 4 juillet 2017

Y retourner. Regarder la façade, toujours jaune. Se rappeler. Puis voir l’océan. Mais on n’y goûtera pas, pas de cette eau.

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Mercredi 5 juillet 2017

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Samedi 8 juillet 2017

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Mardi 11 juillet 2017

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Jeudi 13 juillet 2017

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Mardi 25 juillet 2017

Il y a des chansons. Des chansons qu’on écoute un jour plus attentivement. Autrement. Elles disent soudain quelque chose par-dessus les nappes. Je vis avec certaines d’entre elles, elles ont pointé un virage, une perte, ainsi ne puis-je plus les écouter comme avant ce jour de novembre, ce jour de mai. Nous sommes en juillet … Continuer la lecture de « Mardi 25 juillet 2017 »

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Mercredi 26 juillet 2017

Métro. Son appel m’étonne. Je décroche. Il me dit « Oui c’est XG ». Il me dit donc son nom. Le vrai. L’autre. Pas celui sur Facebook. Je n’ose alors pas réagir en entendant ce nom de famille, rare et donc retenu depuis les années ; nos derniers échanges à propos de RK datent de 2009. Il … Continuer la lecture de « Mercredi 26 juillet 2017 »

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Jeudi 27 juillet 2017

Sur l’écran, les dates du séminaire du BAL. Elles imposent une présence, la mienne, à un moment donné, les 23 et 24 octobre et en un lieu, à Paris. Le thème : « L’image, sans l’homme. » Je lis le titre, j’y vois le sens qu’ils ne voulaient sûrement pas donner. Alors, puisque un peu plus … Continuer la lecture de « Jeudi 27 juillet 2017 »

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Vendredi 28 juillet 2017

On s’était promis de travailler encore après le dîner : les journées sont studieuses. Celle-ci s’était cependant terminée en une session de bricolage inattendue ; le portail ne coince plus, la douche ne s’effondre plus. Mais au moment du dessert, malgré un cake décevant, la conversation s’envole et se creuse. Oxymore ?

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Samedi 29 juillet 2017

Bourg-la-Reine. La maison d’O. L’espace. La petite rue calme. La lumière. Ses peintures. Parler encore, du vide peut-être, de l’instant.  

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Dimanche 30 juillet 2017

Le hasard, après quelques jours passés chez C, d’une émission sur la traduction et ses mystères, sa beauté, son effacement. Et soudain Claude François ; parce que My Way ce n’est pas Comme d’habitude. Rien n’est plus comme d’habitude. Alors plus tard, 3ème partie de l’émission, la voix de Frank Sinatra envahit la petite cuisine. … Continuer la lecture de « Dimanche 30 juillet 2017 »

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